Joël Randriamandranto, président du Conseil d’Administration de l’Office National du Tourisme de Madagascar - DR
TourMaG.com - Vous venez d’être réélu à la présidence de l’Office National du Tourisme de Madagascar. Quels sont les projets pour le pays que vous voulez mettre en place pour les 2 ans à venir ?
Joël Randriamandranto : Nous avons besoin d’insuffler une image positive de notre grande île.
Vous savez bien que nous avons été pas mal bousculés ces dernières années, alors que nos atouts, pour recevoir les touristes, sont toujours là !
Je souhaite le faire savoir. Nous nous y préparons en lançant une stratégie online forte, et je pense en particulier à refaire notre site internet et à être présent sur les réseaux sociaux.
TourMaG.com - C’est pour quand ?
Joël Randriamandranto : Maintenant, c’est du très court terme.
Joël Randriamandranto : Nous avons besoin d’insuffler une image positive de notre grande île.
Vous savez bien que nous avons été pas mal bousculés ces dernières années, alors que nos atouts, pour recevoir les touristes, sont toujours là !
Je souhaite le faire savoir. Nous nous y préparons en lançant une stratégie online forte, et je pense en particulier à refaire notre site internet et à être présent sur les réseaux sociaux.
TourMaG.com - C’est pour quand ?
Joël Randriamandranto : Maintenant, c’est du très court terme.
TourMaG.com - Quelles seront vos cibles ?
Joël Randriamandranto : En premier lieu, les touristes français qui représentent 60% de nos visiteurs et ensuite l’Europe.
Je souhaite aussi atteindre des cibles identifiées par rapport à nos offres : le sport, la mer, la gastronomie, la nature faune et flore, etc. Nous voulons sensibiliser les futurs touristes à la diversité de notre destination.
TourMaG.com - Quels sont, en résumé, les atouts de la destination Madagascar ?
Joël Randriamandranto : Tout d’abord les parcs nationaux. Le pays possède un grand nombre de parcs nature, souvent soutenus par des fonds privés et qui montrent, dans toutes nos régions, une richesse d’une exceptionnelle variété.
Tous nos parcs diffèrent les uns des autres et apportent sans cesse de l’émerveillement à nos visiteurs tout au long de leur séjour. C’est aussi un excellent moyen d’aller à la rencontre de la population auprès des villages qui bordent nos parcs.
Vous le savez, la gentillesse des Malgaches est légendaire.
Joël Randriamandranto : En premier lieu, les touristes français qui représentent 60% de nos visiteurs et ensuite l’Europe.
Je souhaite aussi atteindre des cibles identifiées par rapport à nos offres : le sport, la mer, la gastronomie, la nature faune et flore, etc. Nous voulons sensibiliser les futurs touristes à la diversité de notre destination.
TourMaG.com - Quels sont, en résumé, les atouts de la destination Madagascar ?
Joël Randriamandranto : Tout d’abord les parcs nationaux. Le pays possède un grand nombre de parcs nature, souvent soutenus par des fonds privés et qui montrent, dans toutes nos régions, une richesse d’une exceptionnelle variété.
Tous nos parcs diffèrent les uns des autres et apportent sans cesse de l’émerveillement à nos visiteurs tout au long de leur séjour. C’est aussi un excellent moyen d’aller à la rencontre de la population auprès des villages qui bordent nos parcs.
Vous le savez, la gentillesse des Malgaches est légendaire.
TourMaG.com - L’accueil, le sourire, la cordialité de la population malgache sont, en effet, un vrai bonheur, hormis quelques problèmes de sécurité…
Joël Randriamandranto : Attention : ont été médiatisés quelques actes isolés, qui étaient en fait des règlements de compte.
Ils n’ont jamais concerné les touristes. Les voleurs de zébus ne croisent pas la route des touristes. La sécurité est assurée dans tout le pays, je tiens à le dire et à le redire.
Les voyageurs qui randonnent, traversent les campagnes, vont à la rencontre des gens dans les villages n’ont jamais été inquiétés. Vous serez sans cesse conquis par la joie des enfants et séduit lors d’une discussion avec les vieux sages des villages.
C’est une expérience magnifique. Vous rencontrerez des gens pauvres, mais dignes dans leur liberté.
TourMaG.com - Nous n’avons pas attendu votre recommandation, nous avons parcouru 1 000 km et traversé des villages perdus qui n’ont jamais reçu la visite de journalistes. Partout, nous avons rencontré le même enthousiasme. La richesse de Madagascar, elle est là, je suis d’accord, mais il a y a un "mais". Il vous faut entretenir et réparer vos routes. Elles sont, par endroit, complètement impraticables !
Joël Randriamandranto : Il reste du travail pour améliorer les infrastructures. C’est incontestable. Mais, nous avons mis en chantier la RN9.
Ce sont 250 km le long de la côte sud pour valoriser notre patrimoine mer. Le défi est immense, car nous avons 5 000 km de côte. Mais c’est à l’échelle de notre énorme potentiel.
Joël Randriamandranto : Attention : ont été médiatisés quelques actes isolés, qui étaient en fait des règlements de compte.
Ils n’ont jamais concerné les touristes. Les voleurs de zébus ne croisent pas la route des touristes. La sécurité est assurée dans tout le pays, je tiens à le dire et à le redire.
Les voyageurs qui randonnent, traversent les campagnes, vont à la rencontre des gens dans les villages n’ont jamais été inquiétés. Vous serez sans cesse conquis par la joie des enfants et séduit lors d’une discussion avec les vieux sages des villages.
C’est une expérience magnifique. Vous rencontrerez des gens pauvres, mais dignes dans leur liberté.
TourMaG.com - Nous n’avons pas attendu votre recommandation, nous avons parcouru 1 000 km et traversé des villages perdus qui n’ont jamais reçu la visite de journalistes. Partout, nous avons rencontré le même enthousiasme. La richesse de Madagascar, elle est là, je suis d’accord, mais il a y a un "mais". Il vous faut entretenir et réparer vos routes. Elles sont, par endroit, complètement impraticables !
Joël Randriamandranto : Il reste du travail pour améliorer les infrastructures. C’est incontestable. Mais, nous avons mis en chantier la RN9.
Ce sont 250 km le long de la côte sud pour valoriser notre patrimoine mer. Le défi est immense, car nous avons 5 000 km de côte. Mais c’est à l’échelle de notre énorme potentiel.
TourMaG.com - Comment arbitrez-vous entre la côte, les régions, l’intérieur ?
Joël Randriamandranto : Nous n’arbitrons pas. Notre ambition est de valoriser toute l’île, car chaque région est différente et apporte aux visiteurs des expériences nouvelles.
Nous ne voulons pas de régions laissées pour compte. C’est vital pour la population et je pense en particulier à l’artisanat, qui est une des richesses de notre pays.
Les Malgaches sont très manuels et très débrouillards. Ils créent des produits que vous ne retrouverez jamais ailleurs.
TourMaG.com - Et pour conclure ?
Joël Randriamandranto : On ne peut pas conclure sans parler de gastronomie.
C’est un immense atout pour nous. Les fruits, les légumes, les crustacés, notre viande sont de qualité remarquable... Partout dans notre île, vous allez apprécier notre cuisine, aussi bien dans nos maisons d’hôtes que dans les restaurants.
Vous voyez, nous avons assez de matière pour pousser un contenu riche et authentique sur les réseaux sociaux. C’est ce que nous allons faire.
Joël Randriamandranto : Nous n’arbitrons pas. Notre ambition est de valoriser toute l’île, car chaque région est différente et apporte aux visiteurs des expériences nouvelles.
Nous ne voulons pas de régions laissées pour compte. C’est vital pour la population et je pense en particulier à l’artisanat, qui est une des richesses de notre pays.
Les Malgaches sont très manuels et très débrouillards. Ils créent des produits que vous ne retrouverez jamais ailleurs.
TourMaG.com - Et pour conclure ?
Joël Randriamandranto : On ne peut pas conclure sans parler de gastronomie.
C’est un immense atout pour nous. Les fruits, les légumes, les crustacés, notre viande sont de qualité remarquable... Partout dans notre île, vous allez apprécier notre cuisine, aussi bien dans nos maisons d’hôtes que dans les restaurants.
Vous voyez, nous avons assez de matière pour pousser un contenu riche et authentique sur les réseaux sociaux. C’est ce que nous allons faire.