Karim Milad vice-président de TTS Group
TourMaG.com. Quels furent les débuts du groupe TTS ?
Karim Milad : "En Tunisie dans les années 60 le tourisme était une activité tout à fait nouvelle. Nous sommes allés chercher les clients où ils se trouvaient.
Nekerman en Allemagne fut notre premier client. A l'époque la Tunisie manquait de capacités hôtelières. Mon père est devenu hôtelier un peu par la force des choses. Nos premiers hôtels ont été construits à Hammamet et à Sousse."
T.M.com - Que représente votre parc hôtelier en 2010 ?
K.M. "Pendant de longues années, nous avons investi dans la rénovation et la mise à niveau des produits existants sauf demande émanant d'un tour-opérateur ou opportunité intéressante.
Nos nouvelles acquisitions sont récentes. Nous avons nos propres hôtels à travers tout le pays, de Tabarka à Douz. Cela représente quelque 5 250 lits."
T.M.com - Comment êtes vous sorti de l'année de crise 2009 et que représente la partie « réceptif » de votre activité ?
K.M : "Nous nous en sommes plutôt bien sortis par rapport aux marchés méditerranéens concurrents avec une baisse de l'ordre de moins 2, moins 3 % principalement due à l'absence de la clientèle des pays de l'Est européen.
La dévaluation de leur monnaie a fait que la Tunisie était devenue trop chère ! Nous pensions néanmoins que cela aurait été plus grave.
L'aérien a accusé une baisse plus importante, les hôtels, un peu moins. Nous assurons un trafic de l'ordre de 500 000 touristes séjournant en Tunisie. Nous sommes le réceptif exclusif du groupe Thomas Cook Europe."
T.M.com - Et Marmara alors ?
K.M. "Nous sommes, avec Nouvelair, le transporteur exclusif de Marmara qui a relancé la Tunisie sur le marché français. Son réceptif est assuré par une autre société."
Karim Milad : "En Tunisie dans les années 60 le tourisme était une activité tout à fait nouvelle. Nous sommes allés chercher les clients où ils se trouvaient.
Nekerman en Allemagne fut notre premier client. A l'époque la Tunisie manquait de capacités hôtelières. Mon père est devenu hôtelier un peu par la force des choses. Nos premiers hôtels ont été construits à Hammamet et à Sousse."
T.M.com - Que représente votre parc hôtelier en 2010 ?
K.M. "Pendant de longues années, nous avons investi dans la rénovation et la mise à niveau des produits existants sauf demande émanant d'un tour-opérateur ou opportunité intéressante.
Nos nouvelles acquisitions sont récentes. Nous avons nos propres hôtels à travers tout le pays, de Tabarka à Douz. Cela représente quelque 5 250 lits."
T.M.com - Comment êtes vous sorti de l'année de crise 2009 et que représente la partie « réceptif » de votre activité ?
K.M : "Nous nous en sommes plutôt bien sortis par rapport aux marchés méditerranéens concurrents avec une baisse de l'ordre de moins 2, moins 3 % principalement due à l'absence de la clientèle des pays de l'Est européen.
La dévaluation de leur monnaie a fait que la Tunisie était devenue trop chère ! Nous pensions néanmoins que cela aurait été plus grave.
L'aérien a accusé une baisse plus importante, les hôtels, un peu moins. Nous assurons un trafic de l'ordre de 500 000 touristes séjournant en Tunisie. Nous sommes le réceptif exclusif du groupe Thomas Cook Europe."
T.M.com - Et Marmara alors ?
K.M. "Nous sommes, avec Nouvelair, le transporteur exclusif de Marmara qui a relancé la Tunisie sur le marché français. Son réceptif est assuré par une autre société."
Lancement de la « Baie de Gammarth »
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T.M.com - Quid du développement de Nouvelair ?
K.M : "Nouvelair est une compagnie charter qui couvre toute l'Europe et emploie plus de 1 000 salariés. Elle fut créée comme compagnie privée tunisienne en 1989 sous le nom de Air Liberté Tunisie, filiale de Air Liberté France créée par Lotfi Belhassine.
Elle fut rebaptisée en 1996 puis a fusionné avec Karthago Airlines en 2008 en gardant sa dénomination « Nouvelair ». Au début nous avions un avion en location, un Mac Douglas.
Nous avons aujourd'hui une flotte moderne, des Airbus pour l'essentiel, de 22 appareils en comprenant ceux de Coral Blue qui volent en Egypte. Durant l'été 2010 Coral Blue disposera en Egypte de 5 appareils."
T.M.com - Comment vous préparez-vous à l'ouverture du ciel tunisien et à l'arrivée des compagnies low cost ?
K.M. "Cela ne modifiera certainement pas la politique et l'activité charter de Nouvelair. On ne devient pas low cost, on naît low cost.
Il faudrait alors créer une autre compagnie ayant une autre mentalité et une autre psychologie en évitant de prendre les compétences de la première pour les transmettre à la seconde... L'expérience marocaine et ses conséquences plutôt négative sur l'industrie du tourisme amènent à la réflexion."
T.M.com - Votre projet commun d'un « portail » Tunisie avec Lotfi Belhassine n'aura pas de suite...
K.M. "Le projet commun n'a pas été accepté mais vous savez, en Tunisie, de nombreux hôtels affiliés à des chaînes sont dans des centrales de réservations et vendent déjà en ligne. Le problème se pose pour les hôteliers indépendants qui sont assez nombreux en Tunisie. Faire un site et se référencer, coûtent cher.
En ce qui concerne TTS, à partir de ce mois de mai nous exploitons une nouvelle enseigne hôtelière internationale, Sentido.
C'est une filiale de Thomas Cook qui a contacté l'ensemble de ses réceptifs méditerranéens. Trois de nos établissements situés à Djerba, Hammamet et Tabarka exploiteront la marque sous forme de franchise.
Avec eux nous allons vendre en ligne tout en protégeant en matière de prix les tour-opérateurs qui, de leur côté, vendent déjà en ligne."
T.M.com - Avez-vous de nouveaux projets de développement ?
K.M. "Nous allons développer le tourisme « out going ». C'est un nouveau marché qui s'ouvre en Tunisie aux agences de voyages qui font du réceptif.
Nous avons par ailleurs lancé en février 2009 un grand chantier immobilier et touristique sur un terrain de 17 hectares pieds dans l'eau situé à une vingtaine de kilomètres de Tunis.
La « Baie de Gammarth » ne sera pas un hôtel mais un complexe résidentiel d'une centaine d'appartements et villas avec un port de plaisance d'une capacité de 400 anneaux. La première partie sera livrée en 2012 et tout sera terminé courant 2013."
K.M : "Nouvelair est une compagnie charter qui couvre toute l'Europe et emploie plus de 1 000 salariés. Elle fut créée comme compagnie privée tunisienne en 1989 sous le nom de Air Liberté Tunisie, filiale de Air Liberté France créée par Lotfi Belhassine.
Elle fut rebaptisée en 1996 puis a fusionné avec Karthago Airlines en 2008 en gardant sa dénomination « Nouvelair ». Au début nous avions un avion en location, un Mac Douglas.
Nous avons aujourd'hui une flotte moderne, des Airbus pour l'essentiel, de 22 appareils en comprenant ceux de Coral Blue qui volent en Egypte. Durant l'été 2010 Coral Blue disposera en Egypte de 5 appareils."
T.M.com - Comment vous préparez-vous à l'ouverture du ciel tunisien et à l'arrivée des compagnies low cost ?
K.M. "Cela ne modifiera certainement pas la politique et l'activité charter de Nouvelair. On ne devient pas low cost, on naît low cost.
Il faudrait alors créer une autre compagnie ayant une autre mentalité et une autre psychologie en évitant de prendre les compétences de la première pour les transmettre à la seconde... L'expérience marocaine et ses conséquences plutôt négative sur l'industrie du tourisme amènent à la réflexion."
T.M.com - Votre projet commun d'un « portail » Tunisie avec Lotfi Belhassine n'aura pas de suite...
K.M. "Le projet commun n'a pas été accepté mais vous savez, en Tunisie, de nombreux hôtels affiliés à des chaînes sont dans des centrales de réservations et vendent déjà en ligne. Le problème se pose pour les hôteliers indépendants qui sont assez nombreux en Tunisie. Faire un site et se référencer, coûtent cher.
En ce qui concerne TTS, à partir de ce mois de mai nous exploitons une nouvelle enseigne hôtelière internationale, Sentido.
C'est une filiale de Thomas Cook qui a contacté l'ensemble de ses réceptifs méditerranéens. Trois de nos établissements situés à Djerba, Hammamet et Tabarka exploiteront la marque sous forme de franchise.
Avec eux nous allons vendre en ligne tout en protégeant en matière de prix les tour-opérateurs qui, de leur côté, vendent déjà en ligne."
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