L'aéroport Cristoforo Colombo à Gênes, qui célèbre ses 50 ans (1,4 million de passagers en 2011), pourrait changer de gestionnaire.
Actionnaire majoritaire (60%), le port de Gênes doit financer un programme d’investissement sur ses infrastructures maritimes.
Aussi, il a décidé de relancer la privatisation de l’aéroport, en cédant sa participation en concertation avec la CCI de Gênes (25%) et l’aéroport de Rome (15%), ses deux autres actionnaires.
Un appel d’offres va être lancé dans les prochains jours. La CCI de Gênes pourrait monter dans le capital alors que l’aéroport de Rome souhaite se désengager.
Actionnaire majoritaire (60%), le port de Gênes doit financer un programme d’investissement sur ses infrastructures maritimes.
Aussi, il a décidé de relancer la privatisation de l’aéroport, en cédant sa participation en concertation avec la CCI de Gênes (25%) et l’aéroport de Rome (15%), ses deux autres actionnaires.
Un appel d’offres va être lancé dans les prochains jours. La CCI de Gênes pourrait monter dans le capital alors que l’aéroport de Rome souhaite se désengager.
Une plateforme stratégique pour la desserte de la péninsule italienne
Actionnaire majoritaire, le port de Gênes a décidé de relancer la privatisation de l’aéroport Cristoforo Colombo - DR
En 2011, une première consultation avait été lancée mais n’avait pas abouti.
Le prix, fixé à 30 M€ pour 60% des parts, était assorti d’une clause sociale prévoyant le maintien des emplois pour les dix prochaines années et la réalisation d’un plan d’investissement important (20ME).
Ces conditions ont fait reculer les prétendants, d’autant que l’Italie est plongée dans une grave crise économique.
A Nice Côte d’Azur, la cession de la participation de l’Etat (60%) dans le capital de la société aéroportuaire n’est pas pour l’instant à l’ordre du jour.
D’autant qu’en raison du trafic (11 millions de passagers en 2012), elle doit obtenir l’aval de l’Europe.
Pour rappel, l’aéroport de Gênes et celui de Nice ont signé un accord de coopération en janvier dernier. Il porte sur la nécessité d’une complémentarité des dessertes et l’accueil d’un trafic affaires quand Nice et Cannes sont saturées.
L’aéroport de Gènes, malgré un trafic bas reste classé parmi les plates-formes stratégiques pour la desserte aérienne de la péninsule italienne.
Tout comme Nice Côte d’azur, Gênes affine un projet de plate-forme multimodale lui assurant une desserte ferroviaire via la ligne Gênes Vintimille, qui passe à proximité.
Enfin, dernier parallèle avec Nice, l'aéroport génois est situé à proximité d’un technopole qui se développe sur une colline en face, à mettre en parallèle avec les projets de quartiers d’affaires (Grand Arénas) et technopole (Nice Méridia) dans le prolongement de l’aéroport niçois.
Les deux aéroports sont aussi reliés par la voie ferrée littorale qui en 2018, grâce à la nouvelle voie rapide Gênes Vintimille, mettra les deux aéroports à 1h20 par le train.
Beaucoup de points et d’intérêts communs susceptibles d’inciter à terme à un rapprochement plus important.
Le prix, fixé à 30 M€ pour 60% des parts, était assorti d’une clause sociale prévoyant le maintien des emplois pour les dix prochaines années et la réalisation d’un plan d’investissement important (20ME).
Ces conditions ont fait reculer les prétendants, d’autant que l’Italie est plongée dans une grave crise économique.
A Nice Côte d’Azur, la cession de la participation de l’Etat (60%) dans le capital de la société aéroportuaire n’est pas pour l’instant à l’ordre du jour.
D’autant qu’en raison du trafic (11 millions de passagers en 2012), elle doit obtenir l’aval de l’Europe.
Pour rappel, l’aéroport de Gênes et celui de Nice ont signé un accord de coopération en janvier dernier. Il porte sur la nécessité d’une complémentarité des dessertes et l’accueil d’un trafic affaires quand Nice et Cannes sont saturées.
L’aéroport de Gènes, malgré un trafic bas reste classé parmi les plates-formes stratégiques pour la desserte aérienne de la péninsule italienne.
Tout comme Nice Côte d’azur, Gênes affine un projet de plate-forme multimodale lui assurant une desserte ferroviaire via la ligne Gênes Vintimille, qui passe à proximité.
Enfin, dernier parallèle avec Nice, l'aéroport génois est situé à proximité d’un technopole qui se développe sur une colline en face, à mettre en parallèle avec les projets de quartiers d’affaires (Grand Arénas) et technopole (Nice Méridia) dans le prolongement de l’aéroport niçois.
Les deux aéroports sont aussi reliés par la voie ferrée littorale qui en 2018, grâce à la nouvelle voie rapide Gênes Vintimille, mettra les deux aéroports à 1h20 par le train.
Beaucoup de points et d’intérêts communs susceptibles d’inciter à terme à un rapprochement plus important.
