Un bon rapport qualité/prix à quoi ça tient ? Le Hammamet Beach, un club 3 étoiles géré et commercialisé en « tout compris » par Marmara pourrait avoir valeur de recette. Fidèle à la politique maison, « les meilleurs prix du marché », il obtenait sur l'année 2009 – année de crise faut-il le rappeler – le taux de remplissage enviable de 79 %.
Le chiffre est d'autant plus éloquent que ce Club Marmara avait été l'un des rares à ne pas avoir fait de « promos » hors ses segmentations traditionnelles brochures telles les « 1ères minutes » qui favorisent les inscriptions précoces
Considéré dans sa catégorie comme l'un des best-seller le Hammamet Beach est un club de grande capacité : 367 chambres pouvant recevoir jusqu'à 800 clients en utilisant la totalité de ses lits (chambres triples ou quadruples pour les familles).
Le chiffre est d'autant plus éloquent que ce Club Marmara avait été l'un des rares à ne pas avoir fait de « promos » hors ses segmentations traditionnelles brochures telles les « 1ères minutes » qui favorisent les inscriptions précoces
Considéré dans sa catégorie comme l'un des best-seller le Hammamet Beach est un club de grande capacité : 367 chambres pouvant recevoir jusqu'à 800 clients en utilisant la totalité de ses lits (chambres triples ou quadruples pour les familles).
Il faut le produit, le manager et le gestionnaire
Arbi Sebai, directeur général d'exploitation du Hammamet Beach devant l'entrée d'un bungalow
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La recette d'un bon rapport qualité prix tient sur trois socles. Il faut le produit, un hôtel bien situé, bien entretenu offrant une table à la fois copieuse et savoureuse.
Il faut l'homme, un directeur professionnel et omniprésent qui motive ses équipes. Il faut aussi et surtout le gestionnaire, un financier aux nerfs solides qui maîtrise les différentes étapes de la production et établit ses prix en fonction de l'offre et la demande du marché.
Le Hammamet Beach bénéficie d'un magnifique emplacement, une dizaine d'hectares en bordure de mer et 200 mètres de plage privatisée.
Construit voici 40 ans, il fait partie de ces hôtels de la deuxième génération qui avaient encore l'avantage d'un bel emplacement alors que ceux de la nouvelle génération sont le plus souvent construits en deuxième, voire troisième zone. L'âge donne ses avantages.
Il faut l'homme, un directeur professionnel et omniprésent qui motive ses équipes. Il faut aussi et surtout le gestionnaire, un financier aux nerfs solides qui maîtrise les différentes étapes de la production et établit ses prix en fonction de l'offre et la demande du marché.
Le Hammamet Beach bénéficie d'un magnifique emplacement, une dizaine d'hectares en bordure de mer et 200 mètres de plage privatisée.
Construit voici 40 ans, il fait partie de ces hôtels de la deuxième génération qui avaient encore l'avantage d'un bel emplacement alors que ceux de la nouvelle génération sont le plus souvent construits en deuxième, voire troisième zone. L'âge donne ses avantages.
Pas un mégot qui traîne
Des parties communes aux chambres, il est pimpant, comme repeint de frais. Les allées de son parc aux essences méditerranéennes sentent bon le jasmin et l'oranger.
Ses 182 palmiers – fierté du directeur Arbi Sebai – font l'objet de toutes les attentions. Dans les allées, sur les gazons, devant les massifs fleuris, par un papier ou un mégot qui traîne.
Les 367 chambres claires et accueillantes sont toutes climatisées et aménagées avec téléphone, télévision, balcon ou terrasses. Rien à redire sur les sanitaires : ils viennent d'être entièrement refaits. Le restaurant buffet sert « à volonté ».
L'hôtel a aussi son snack sur la plage, ses bars, son café maure, son espace de spectacles, ses aires de jeux (dont 3 tennis quick, des terrains minitfootball, basketball etc), 2 piscines (extérieur et intérieure chauffée selon saison). Son centre « Thalasso et Spa » offre 6 cabines d'hydrothérapie, 7 cabines de soins secs et 2 cabines de soins esthétiques. Installations modernes, ambiance zen.
Ses 182 palmiers – fierté du directeur Arbi Sebai – font l'objet de toutes les attentions. Dans les allées, sur les gazons, devant les massifs fleuris, par un papier ou un mégot qui traîne.
Les 367 chambres claires et accueillantes sont toutes climatisées et aménagées avec téléphone, télévision, balcon ou terrasses. Rien à redire sur les sanitaires : ils viennent d'être entièrement refaits. Le restaurant buffet sert « à volonté ».
L'hôtel a aussi son snack sur la plage, ses bars, son café maure, son espace de spectacles, ses aires de jeux (dont 3 tennis quick, des terrains minitfootball, basketball etc), 2 piscines (extérieur et intérieure chauffée selon saison). Son centre « Thalasso et Spa » offre 6 cabines d'hydrothérapie, 7 cabines de soins secs et 2 cabines de soins esthétiques. Installations modernes, ambiance zen.
Un prix national pour l'hygiène et la sécurité alimentaire
Revenons sur les repas servis sous forme de buffets. Ils sont abondants, joliment présentés et savoureux. Il sont aussi « sécurisants ». Le Hammamet Beach s'est vu décerné le prix national « Hygiène et Sécurité alimentaire ».
En réalité, il aligne les félicitations et autres « awards ». Ainsi les Anglais qui ne sont pas ses clients lui ont décerné le prix « Cristal » qui, de la chaîne du froid à l'habillement des employés inspecte plus d'une centaine de postes !
L'hygiène et la propretés sont d'ailleurs deux impératifs demandés par Florian Vighier directeur général de Marmara et mis en évidence à travers les 100 pages du cahier des charges imposé à tous les représentants.
L'animation a, elle aussi, droit à son manuel qui, sur 120 pages, détaille toutes les obligations à remplir et cela va du mini-club aux soirées à thème en passant par les activités sportives. Chaque quinzaine un auditeur vient à l'improviste de Tunis pour inspection.
En réalité, il aligne les félicitations et autres « awards ». Ainsi les Anglais qui ne sont pas ses clients lui ont décerné le prix « Cristal » qui, de la chaîne du froid à l'habillement des employés inspecte plus d'une centaine de postes !
L'hygiène et la propretés sont d'ailleurs deux impératifs demandés par Florian Vighier directeur général de Marmara et mis en évidence à travers les 100 pages du cahier des charges imposé à tous les représentants.
L'animation a, elle aussi, droit à son manuel qui, sur 120 pages, détaille toutes les obligations à remplir et cela va du mini-club aux soirées à thème en passant par les activités sportives. Chaque quinzaine un auditeur vient à l'improviste de Tunis pour inspection.
Un personnel motivé
« Marmara nous impose une politique stricte en insistant sur le fait que nous avons un métier de service au contact direct de la clientèle. Notre métier demande des connaissances techniques mais il doit aussi avoir une dimension humaine et esthétique. Nous devons aussi créer du beau » déclare Arbi Sebai, directeur général d'exploitation.
Le bon rapport qualité/prix est aussi l'affaire d'une équipe. Il faut qu'elle soit soudée et motivée. Ari Sebai l'explique. « Nous accordons des primes exceptionnelles en fonction du remplissage, du chiffre d'affaires, du service. La prime est d'autant plus intéressante quand le carnet de réclamations est vide ».
Il y a enfin la gestion. Le taux de remplissage est étudié au jour le jour et l'hôtelier doit rendre des comptes à Bernard Payen, directeur financier du groupe Marmara qui fait régulièrement le voyage de Paris à Hammamet. « Je dois lui justifier chaque centime dépensé » déclare Arbi Sebai qui espère bien faire ouvrir les cordons de la bourse Marmara pour une deuxième piscine extérieure.
Le bon rapport qualité/prix est aussi l'affaire d'une équipe. Il faut qu'elle soit soudée et motivée. Ari Sebai l'explique. « Nous accordons des primes exceptionnelles en fonction du remplissage, du chiffre d'affaires, du service. La prime est d'autant plus intéressante quand le carnet de réclamations est vide ».
Il y a enfin la gestion. Le taux de remplissage est étudié au jour le jour et l'hôtelier doit rendre des comptes à Bernard Payen, directeur financier du groupe Marmara qui fait régulièrement le voyage de Paris à Hammamet. « Je dois lui justifier chaque centime dépensé » déclare Arbi Sebai qui espère bien faire ouvrir les cordons de la bourse Marmara pour une deuxième piscine extérieure.