François Greyer responsable E-Marketing d'Europatours Schmittours, Paul Royer directeur du 15 Printemps de l'Autocar, Patrick Barbier directeur commercial SDV plurimedia et Christian Schmitter directeur de CroisiEurope.
Ces professionnels à vocation régionale et à la notoriété ancrée ont des process marketing bien rodés.
Spécialistes des opérations “boites aux lettres”, ils savent aussi tirer profit des médias régionaux.
Les autocaristes sont des chefs d'entreprise qui gèrent du lourd. Il leur arrive d'être à la tête de plusieurs centaines d'autocars de tourisme et de grand tourisme.
Alors ce n'est pas l'investissement d'un site web qui les freine mais plutôt sa rentabilité. Ils savent bien que dans une stratégie de développement, le media B2C prendra des parts de marché... mais à quel prix ? C'était leur question.
Spécialistes des opérations “boites aux lettres”, ils savent aussi tirer profit des médias régionaux.
Les autocaristes sont des chefs d'entreprise qui gèrent du lourd. Il leur arrive d'être à la tête de plusieurs centaines d'autocars de tourisme et de grand tourisme.
Alors ce n'est pas l'investissement d'un site web qui les freine mais plutôt sa rentabilité. Ils savent bien que dans une stratégie de développement, le media B2C prendra des parts de marché... mais à quel prix ? C'était leur question.
"Nous ne sommes pas encore de e-commerçants”
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Autocaristes : "Nous assistons à la mort de nos entreprises !"
Paul Royer, le directeur du 15e Printemps de l'Autocar est un homme méticuleux qui n'a rien laissé au hasard. Aux participants de cette rencontre professionnelle, il a présenté des chiffres très actualisés sur la vente en ligne et donné les premières statistiques des sites B2C des autocaristes.
“Nous sommes des autocaristes, des car-opérateurs, des voyagistes mais pas encore de e-commerçants.
Sur un panel de 35 entreprises d'autocariste de tourisme adhérant à la FNTV j'ai dénombré 46 sites internet mais seulement 4 qui faisaient de la vente en ligne.”
On le voit, la marge de progression est importante. Le Net ne connaît pas la crise mondiale. Paul Royer a mis en évidence ses avantages – prix, choix notoriété et confort d'achat – et livré quelques chiffres.
“Nous sommes des autocaristes, des car-opérateurs, des voyagistes mais pas encore de e-commerçants.
Sur un panel de 35 entreprises d'autocariste de tourisme adhérant à la FNTV j'ai dénombré 46 sites internet mais seulement 4 qui faisaient de la vente en ligne.”
On le voit, la marge de progression est importante. Le Net ne connaît pas la crise mondiale. Paul Royer a mis en évidence ses avantages – prix, choix notoriété et confort d'achat – et livré quelques chiffres.
C'est la rentabilité et non l'investissement qui freine...
En 2009 : 52 milliards de requêtes/jour (demande d'accès à un site) soit + 48 %. 250 millions de sites (dont 47 millions de nouveaux-venus). 1,73 milliard d'internautes dans le monde (+ 18 % par rapport à 2008).
Les ventes en ligne, tous produits confondus ont représenté en France 25 milliards d'euros soit + 26 % par rapport à 2008 alors que le commerce de détail (traditionnel) n'augmentait que de 1,4 %. En matière du tourisme, 32 % des ventes se font aujourd'hui en ligne en regroupant le transport et les forfaits.
En ne considérant que les voyages à forfit, cela représente 19 % des ventes. Savoir : en Scandinavie les ventes en ligne des voyages à forfait représentent 46 % du total des ventes, en Allemagne 10 % et en Italie, 3 %. (Sources Fevad).
Certains des 1 300 adhérents de la FNTV qui assurent du transport touristique ont mis en place des stratégies de webmarketing plutôt abouties.
D'autres n'ont pas encore saisi l'opportunité. Mais le message du Rhin est clair (- rappelons qu'il s'agissait d'une rencontre professionnelle organisée sur un bateau CroisiEurope naviguant sur le rhin -) demain, les autocaristes seront des e-commerçants.
Les ventes en ligne, tous produits confondus ont représenté en France 25 milliards d'euros soit + 26 % par rapport à 2008 alors que le commerce de détail (traditionnel) n'augmentait que de 1,4 %. En matière du tourisme, 32 % des ventes se font aujourd'hui en ligne en regroupant le transport et les forfaits.
En ne considérant que les voyages à forfit, cela représente 19 % des ventes. Savoir : en Scandinavie les ventes en ligne des voyages à forfait représentent 46 % du total des ventes, en Allemagne 10 % et en Italie, 3 %. (Sources Fevad).
Certains des 1 300 adhérents de la FNTV qui assurent du transport touristique ont mis en place des stratégies de webmarketing plutôt abouties.
D'autres n'ont pas encore saisi l'opportunité. Mais le message du Rhin est clair (- rappelons qu'il s'agissait d'une rencontre professionnelle organisée sur un bateau CroisiEurope naviguant sur le rhin -) demain, les autocaristes seront des e-commerçants.
Europatours Schmittours : ''Attention à la e-reputation et au pouvoir des bloggers''
Europatours Schmittours est une entreprise familiale alsacienne créée en 1929. Elle a débuté sur le terrain du transport routier de voyageurs avant d'évoluer comme beaucoup d'autocaristes vers le tourisme. Elle a ensuite peaufiné une stratégie multicanal. C'est aujourd'hui une PME dirigée par Claude Schmitt, le petit-fils du fondateur.
La “maison Schmitt” est à la tête de 57 cars dont 19 de grands tourisme. Tour-opérateur elle édite 2 brochures annuelles.
Distributeur elle possède 6 points de ventes dans sa région (adhérentes AFAT et Selectour). Elle a franchi le pas de l'e-tourisme et possède son agence virtuelle, le site B2C Europatours, créé en 2007.
“Notre objectif est d'atteindre un seul de rentabilité avec un chiffre d'affaires additionnel et une zone d'achalandise plus étendue. Nous créons du trafic que nous pouvons diriger vers nos points de ventes.
Avec cette agence nous améliorons notre notoriété en sachant que l'internaute recherche un produit et pas un autocariste. Nous créons aussi par le biais du site une base de donnée e-mails.” a expliqué François Greyer, responsable E-marketing d'Europatours Schmittours.
Son conseil de jeune utilisateur ? “Attention à la e-reputation et aux avis des blogers.” Au bout de deux ans d'activité le site Europatours reçoit environ 600 visiteurs/jour. Il a sa news-letter et quelque 2 500 abonnés e-mail. 96 % de ces mails aboutissent avec un taux de réactivité de 55 %.
En 2009 il a réalisé un volume 'affaires de 500 000 euros (dont 80 % additionnel avec de nouveaux clients). 15 % des dossiers sont réalisés exclusivement via le net les autres sont finalisés dans les points de vente.
Une vingtaine de voyages en autocar ont été assurés grâce à lui. Ce service emploie 3 personnes dont 2 à temps plein, le troisième étant responsable des services informatiques.
La “maison Schmitt” est à la tête de 57 cars dont 19 de grands tourisme. Tour-opérateur elle édite 2 brochures annuelles.
Distributeur elle possède 6 points de ventes dans sa région (adhérentes AFAT et Selectour). Elle a franchi le pas de l'e-tourisme et possède son agence virtuelle, le site B2C Europatours, créé en 2007.
“Notre objectif est d'atteindre un seul de rentabilité avec un chiffre d'affaires additionnel et une zone d'achalandise plus étendue. Nous créons du trafic que nous pouvons diriger vers nos points de ventes.
Avec cette agence nous améliorons notre notoriété en sachant que l'internaute recherche un produit et pas un autocariste. Nous créons aussi par le biais du site une base de donnée e-mails.” a expliqué François Greyer, responsable E-marketing d'Europatours Schmittours.
Son conseil de jeune utilisateur ? “Attention à la e-reputation et aux avis des blogers.” Au bout de deux ans d'activité le site Europatours reçoit environ 600 visiteurs/jour. Il a sa news-letter et quelque 2 500 abonnés e-mail. 96 % de ces mails aboutissent avec un taux de réactivité de 55 %.
En 2009 il a réalisé un volume 'affaires de 500 000 euros (dont 80 % additionnel avec de nouveaux clients). 15 % des dossiers sont réalisés exclusivement via le net les autres sont finalisés dans les points de vente.
Une vingtaine de voyages en autocar ont été assurés grâce à lui. Ce service emploie 3 personnes dont 2 à temps plein, le troisième étant responsable des services informatiques.