Les opérateurs fêtent le 5 000 000e passager, qui est une passagère. Autour d’elle, de gauche à droite, Pierre Gourdan (Flixbus), Charles Begbeder (Starshipper), Hugo Roncal (Eurolines/Isilines) et Guillaume Pepy pour Ouibus (filiale de la SNCF) et Gilles Dansart, rédacteur en chef de Mobilettre qui a animé le congrès - DR : M.S.
Le 24e congrès de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV) a célébré le 5 000 000e passager des cars dits "Macron".
L’ex-ministre avait eu, l’année dernière, une formidable standing ovation. Cette année le gouvernement était représenté par Alain Vidalies, secrétaire d'Etat en charge des Transports, de la Mer et de la Pêche, moins "flamboyant", (c’est lui qui l’a dit !).
L’opposition était représentée par Dominique Bussereau, ancien ministre des transports.
Aujourd’hui président de l’Assemblée des Départements de France (ADF), il a lancé quelques "scuds" en direction de la gauche, à propos de la loi « NOTre » (portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République).
Le fait que les départements soient amenés à transférer leurs compétences aux régions pour le transport interurbain et les transports scolaires en gardant à leur charge celui des handicapés semble provoquer quelques tensions.
Sourde aux revendications étayées des autocaristes, la Mairie de Paris brillait par son absence.
Valérie Pécresse, présidente LR du Conseil Régional d’Ile-de-France - et de fait du STIF, qui organise et finance les transports publics pour tous les Franciliens - a montré une bonne réserve d’énergie.
Son projet du « Grand Paris du bus » vient d’être voté.
Il va se traduire dans un premier temps par une consultation des Franciliens et de leurs élus sur leurs besoins en bus.
« La carte des bus n’avait pas été remise en cause depuis 70 ans. La région Ile-de-France a besoin de nouvelles lignes alors que d’autres circulent à vide ».
Elle prévoit un millier de bus supplémentaires, des bus hybrides, confortables, de préférence climatisés, ventilés et ayant le très haut débit afin d’offrir aux Franciliens la possibilité de ne pas prendre leur voiture.
L’ex-ministre avait eu, l’année dernière, une formidable standing ovation. Cette année le gouvernement était représenté par Alain Vidalies, secrétaire d'Etat en charge des Transports, de la Mer et de la Pêche, moins "flamboyant", (c’est lui qui l’a dit !).
L’opposition était représentée par Dominique Bussereau, ancien ministre des transports.
Aujourd’hui président de l’Assemblée des Départements de France (ADF), il a lancé quelques "scuds" en direction de la gauche, à propos de la loi « NOTre » (portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République).
Le fait que les départements soient amenés à transférer leurs compétences aux régions pour le transport interurbain et les transports scolaires en gardant à leur charge celui des handicapés semble provoquer quelques tensions.
Sourde aux revendications étayées des autocaristes, la Mairie de Paris brillait par son absence.
Valérie Pécresse, présidente LR du Conseil Régional d’Ile-de-France - et de fait du STIF, qui organise et finance les transports publics pour tous les Franciliens - a montré une bonne réserve d’énergie.
Son projet du « Grand Paris du bus » vient d’être voté.
Il va se traduire dans un premier temps par une consultation des Franciliens et de leurs élus sur leurs besoins en bus.
« La carte des bus n’avait pas été remise en cause depuis 70 ans. La région Ile-de-France a besoin de nouvelles lignes alors que d’autres circulent à vide ».
Elle prévoit un millier de bus supplémentaires, des bus hybrides, confortables, de préférence climatisés, ventilés et ayant le très haut débit afin d’offrir aux Franciliens la possibilité de ne pas prendre leur voiture.
L’immobilisme, premier concurrent des nouvelles offres de mobilité
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Quid des revendications des autocaristes de tourisme opérant dans la capitale ?
La présidente du CRT (elle l’est aussi) propose à son niveau un plan de parkings-relais aux portes de Paris, tout rejetant la balle à la maire de Paris responsable des embouteillages et autres nuisances.
Face aux adhérents de la FNTV, tous autocaristes - et pour certains partenaires des Cars Macron - les représentants de la nouvelle mobilité étaient présents : Guillaume Pepy pour Ouibus, filiale de la SNCF, Pierre Gourdan (Flixbus), Charles Begbeder (Starshipper), Hugo Roncal (Eurolines/Isilines) mais aussi Romain Fau pour BlablaCar et Thibault Symphal (Uber).
Une première en vérité sur un même plateau. Ils ont débattu en (presque) bonne intelligence affirmant que bus Macron, covoiturage et train n’étaient pas concurrents, mais complémentaires.
« Notre premier concurrent, c’est l’immobilisme, et la télévision qui retient les gens sur leur canapé » a dit Thibault Symphal.
La présidente du CRT (elle l’est aussi) propose à son niveau un plan de parkings-relais aux portes de Paris, tout rejetant la balle à la maire de Paris responsable des embouteillages et autres nuisances.
Face aux adhérents de la FNTV, tous autocaristes - et pour certains partenaires des Cars Macron - les représentants de la nouvelle mobilité étaient présents : Guillaume Pepy pour Ouibus, filiale de la SNCF, Pierre Gourdan (Flixbus), Charles Begbeder (Starshipper), Hugo Roncal (Eurolines/Isilines) mais aussi Romain Fau pour BlablaCar et Thibault Symphal (Uber).
Une première en vérité sur un même plateau. Ils ont débattu en (presque) bonne intelligence affirmant que bus Macron, covoiturage et train n’étaient pas concurrents, mais complémentaires.
« Notre premier concurrent, c’est l’immobilisme, et la télévision qui retient les gens sur leur canapé » a dit Thibault Symphal.
Les cars Macron auront créé 2 000 emplois fin 2016
Après le coup d’envoi donné à la libéralisation en août 2015, le marché du transport interurbain par autocar (sur des distances supérieures à 100 kilomètres) s’est rapidement développé.
« Il représente une formidable opportunité de déploiement de nouvelles activités pour nos entreprises. En 11 mois, les cars Macron ont transporté 5 millions de clients. A fin 2016, ils auront créé près de 2 000 emplois » a dit en substance Michel Seyt, président de la FNTV.
Au cours de cette journée dense, le portrait des clients des autocars longues distances s’est dessiné.
Ils auraient les mêmes exigences que leurs aînés : respect des horaires et sécurité à bord (priorité permanente). Utilisateurs du digital en ayant accès en temps réel à l’offre et aux comparateurs, ils recherchent comme beaucoup l’opportunité.
La 5 millionième passagère qui, par ce moyen de déplacement, va voir son copain plus souvent aurait souhaité une prise par siège et une petite bouteille d’eau.
Il reste des faiblesses au premier rang desquelles les gares routières, les lieux de départ et de dépose qui, idéalement, devraient être en connexion avec les transports urbains.
« Tout reste à faire », dira Bernard Roman, président de l’Autorité de Régulation des Activité Ferroviaires et routières.
A savoir : la FNTV ce sont 3 200 entreprises, 90 000 salariés, un parc de 65 000 autocars, 2 milliards de kilomètres parcourus chaque année.
« Il représente une formidable opportunité de déploiement de nouvelles activités pour nos entreprises. En 11 mois, les cars Macron ont transporté 5 millions de clients. A fin 2016, ils auront créé près de 2 000 emplois » a dit en substance Michel Seyt, président de la FNTV.
Au cours de cette journée dense, le portrait des clients des autocars longues distances s’est dessiné.
Ils auraient les mêmes exigences que leurs aînés : respect des horaires et sécurité à bord (priorité permanente). Utilisateurs du digital en ayant accès en temps réel à l’offre et aux comparateurs, ils recherchent comme beaucoup l’opportunité.
La 5 millionième passagère qui, par ce moyen de déplacement, va voir son copain plus souvent aurait souhaité une prise par siège et une petite bouteille d’eau.
Il reste des faiblesses au premier rang desquelles les gares routières, les lieux de départ et de dépose qui, idéalement, devraient être en connexion avec les transports urbains.
« Tout reste à faire », dira Bernard Roman, président de l’Autorité de Régulation des Activité Ferroviaires et routières.
A savoir : la FNTV ce sont 3 200 entreprises, 90 000 salariés, un parc de 65 000 autocars, 2 milliards de kilomètres parcourus chaque année.