« Ce n’est pas le moment de passer du temps sur les acquisitions », estime Jean-Marc Eustache même s'il reconnaît « regarder ce qui se passe dans le marché...»
« Le groupe Transat a toujours enregistré de bons résultats pendant les années de crise. Et moi, l’adversité, cela me stimule », a indiqué Jean-Marc Eustache, le président du groupe canadien au cours de sa conférence financière portant sur le deuxième trimestre de son exercice (février-avril).
Les résultats semblent lui donner partiellement raison puisque le trimestre en question affiche des bénéfices. Pour un chiffre d’affaires en progression de 5% à 1,12 milliard de dollars canadiens, le bénéfice net s’établit à 42,2 millions de dollars mais le bénéfice net ajusté chute de 50% à 20,7 millions de dollars.
La croissance du volume d’affaires a été de 6% en Amérique du Nord et de 12,9% en Europe. La marge s’est cependant érodée, passant de 6,6% à 3,5%.
En cause, la surcapacité du marché nord-américain, la guerre tarifaire ambiante et une couverture pétrole pénalisante. En Amérique du Nord, la marge s’est établit à 4,2% et en Europe à 0,3%.
L’Europe enregistre une perte d’exploitation de 9,5 millions de dollars pour le premier semestre de l'exercice, comparée à une perte de 1,3 millions pour la même période l’année dernière.
Les résultats semblent lui donner partiellement raison puisque le trimestre en question affiche des bénéfices. Pour un chiffre d’affaires en progression de 5% à 1,12 milliard de dollars canadiens, le bénéfice net s’établit à 42,2 millions de dollars mais le bénéfice net ajusté chute de 50% à 20,7 millions de dollars.
La croissance du volume d’affaires a été de 6% en Amérique du Nord et de 12,9% en Europe. La marge s’est cependant érodée, passant de 6,6% à 3,5%.
En cause, la surcapacité du marché nord-américain, la guerre tarifaire ambiante et une couverture pétrole pénalisante. En Amérique du Nord, la marge s’est établit à 4,2% et en Europe à 0,3%.
L’Europe enregistre une perte d’exploitation de 9,5 millions de dollars pour le premier semestre de l'exercice, comparée à une perte de 1,3 millions pour la même période l’année dernière.
Les forfaits long courriers sont à la traîne
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Le volume d’affaires réalisé par Look Voyages est de 65 millions d’euros (pour 55 millions l’année dernière) et son résultat d’exploitation de 1,6 million d’euros (au lieu de 1,9 million).
Le groupe a par ailleurs réussi à augmenter sa trésorerie qui s’établit à 239,8 millions de dollars au 30 avril. Elle était de 145,8 millions au 31 octobre 2008.
Il reste maintenant à réussir la saison d’été. Les ventes sont au même niveau que l’été 2008 pour ce qui est du Canada mais elles sont en retard en Europe.
En France, le groupe indique que les ventes moyen courrier connaissant une bonne progression tandis que les forfaits long courriers sont à la traîne.
Au global, il reste reste à écouler un peu moins de 50% de la capacité totale offerte .
Le président affiche néanmoins un certain optimisme : « Pendant les périodes de crise, les gens continuent à voyager. Mais ils économisent un peu. Au lieu de prendre du 4 ou du 5 étoiles, ils vont se contenter du 3 étoiles. Il faut tout simplement ne pas se tromper de produit. C’est ce que nous avons fait ».
Considérée comme plus inquiétante est l’agressivité commerciale des compagnies régulières : « Air France et Air Canada sortent des tarifs transatlantiques à 100 euros + taxes, c’est de la folie », indique-t-il, tout en reconnaissant une certaine obligation de s’aligner.
Le groupe a par ailleurs réussi à augmenter sa trésorerie qui s’établit à 239,8 millions de dollars au 30 avril. Elle était de 145,8 millions au 31 octobre 2008.
Il reste maintenant à réussir la saison d’été. Les ventes sont au même niveau que l’été 2008 pour ce qui est du Canada mais elles sont en retard en Europe.
En France, le groupe indique que les ventes moyen courrier connaissant une bonne progression tandis que les forfaits long courriers sont à la traîne.
Au global, il reste reste à écouler un peu moins de 50% de la capacité totale offerte .
Le président affiche néanmoins un certain optimisme : « Pendant les périodes de crise, les gens continuent à voyager. Mais ils économisent un peu. Au lieu de prendre du 4 ou du 5 étoiles, ils vont se contenter du 3 étoiles. Il faut tout simplement ne pas se tromper de produit. C’est ce que nous avons fait ».
Considérée comme plus inquiétante est l’agressivité commerciale des compagnies régulières : « Air France et Air Canada sortent des tarifs transatlantiques à 100 euros + taxes, c’est de la folie », indique-t-il, tout en reconnaissant une certaine obligation de s’aligner.
Nelson Gentiletti, nouveau numéro deux du groupe
Autant dire que l’objectif prioritaire est clairement défini : concentrer tous les efforts sur le business pour bien terminer le troisième et le quatrième trimestre de l’exercice.
« Ce n’est pas le moment de passer du temps sur les acquisitions » même si Jean-Marc Eustache reconnaît « regarder ce qui se passe dans le marché ».
L’été sera également une période de transition pour l’organisation Transat puisque deux des membres fondateurs du groupe, Lina de Cesare et Philippe Sureau vont quitter leurs fonctions opérationnelles pour ne demeurer que conseillers du président et membres du conseil d’administration.
Leurs fonctions respectives de présidente du tour operating et président de la distribution reviendront à Nelson Gentiletti, jusqu’à présent directeur financier, qui deviendra ainsi le numéro deux du groupe avec le rôle de chef de l’exploitation.
Quant à Jean-Marc Eustache, il affirme vouloir rester à la barre tout en préparant le passage de témoin. « Je n’attendrai pas qu’on m’indique la porte, je la prendrai avant », promet-il.
Mais de toute évidence, il n’est pas pressé…
« Ce n’est pas le moment de passer du temps sur les acquisitions » même si Jean-Marc Eustache reconnaît « regarder ce qui se passe dans le marché ».
L’été sera également une période de transition pour l’organisation Transat puisque deux des membres fondateurs du groupe, Lina de Cesare et Philippe Sureau vont quitter leurs fonctions opérationnelles pour ne demeurer que conseillers du président et membres du conseil d’administration.
Leurs fonctions respectives de présidente du tour operating et président de la distribution reviendront à Nelson Gentiletti, jusqu’à présent directeur financier, qui deviendra ainsi le numéro deux du groupe avec le rôle de chef de l’exploitation.
Quant à Jean-Marc Eustache, il affirme vouloir rester à la barre tout en préparant le passage de témoin. « Je n’attendrai pas qu’on m’indique la porte, je la prendrai avant », promet-il.
Mais de toute évidence, il n’est pas pressé…