L’incontestable succès touristique dont bénéficie la Tunisie fait parfois oublier que, de l’autre côte de la Méditerranée, les traditions religieuses, familiales et culturelles rythment de façon implicite la vie quotidienne.
En méconnaître les usages entraîne quiproquos et malentendus...
Cas d’école : une française de France et un tunisien de Tunisie non mariés peuvent-ils passer des vacances ensemble dans un hôtel-club tunisien ? Officiellement, la réponse est : « Non ! ».
Disons les choses : un musulman résidant en Tunisie ne peut partager sa chambre d’hôtel avec une étrangère. Un hôtelier tunisien n’accueillera pas davantage dans une même chambre un couple musulman non marié. Le code est ainsi.
Le fait existe aussi sous des cieux catholiques. Après tout il n’est pas si loin le temps où, même chez nous, on n’acceptait pas les couples non mariés dans les hôtels.
En revanche, l’immense majorité des hôtels tunisiens est ouverte au tourisme domestique et frontalier. Personne ne s’en plaint, à commencer par les hôteliers eux-mêmes, bien contents de pouvoir compter sur ce marché de proximité quand la conjoncture est mauvaise ailleurs.
Seuls quelques clubs, bien connus pour vivre en vase clos, peuvent refuser d’ouvrir leurs portes aux clients de passage. Ce n’est pas une exclusivité tunisienne.
En méconnaître les usages entraîne quiproquos et malentendus...
Cas d’école : une française de France et un tunisien de Tunisie non mariés peuvent-ils passer des vacances ensemble dans un hôtel-club tunisien ? Officiellement, la réponse est : « Non ! ».
Disons les choses : un musulman résidant en Tunisie ne peut partager sa chambre d’hôtel avec une étrangère. Un hôtelier tunisien n’accueillera pas davantage dans une même chambre un couple musulman non marié. Le code est ainsi.
Le fait existe aussi sous des cieux catholiques. Après tout il n’est pas si loin le temps où, même chez nous, on n’acceptait pas les couples non mariés dans les hôtels.
En revanche, l’immense majorité des hôtels tunisiens est ouverte au tourisme domestique et frontalier. Personne ne s’en plaint, à commencer par les hôteliers eux-mêmes, bien contents de pouvoir compter sur ce marché de proximité quand la conjoncture est mauvaise ailleurs.
Seuls quelques clubs, bien connus pour vivre en vase clos, peuvent refuser d’ouvrir leurs portes aux clients de passage. Ce n’est pas une exclusivité tunisienne.
La cliente faisant fi des us et coutumes tunisiens, prenait un risque...
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En menaçant d’assigner une agence Thomas Cook, (LIRE) SOS Racisme joue pleinement son rôle en faisant valoir la loi française sur la discrimination. De son côté l’agent de voyage mentionnant par écrit, qu’une « personne tunisienne est interdite à l’hôtel », se met en infraction avec la loi française, alors qu’il fournit une information avérée bien que maladroite et sortie de son contexte.
On frôle l’absurde ! Mais nul n’est censé ignorer la loi. Et, en France, c’est la loi française qui prime.
Reprenons l’affaire à son début : la vente s’est traitée en deux dossiers. Dans le premier une cliente française achetait un séjour de deux semaines à Djerba avec le transport aérien aller et retour, une première semaine en chambre double à partager et une deuxième semaine en chambre single.
Le second dossier était réalisé pour un client tunisien séjournant une semaine dans une chambre à partager avec la dite cliente, sans transport aérien mais avec rendez-vous hôtel.
Dans cette affaire, quels que soient le TO, l’agent de voyage et l’hôtelier tunisien, la cliente faisant fi des us et coutumes tunisiens, prenait un risque. De son côté l’agent de voyage « responsable de plein droit » et visiblement informé, faisait son métier.
La cliente aurait-elle demandé à son retour le remboursement d’une prestation non utilisée ? L’agence l’aurait-elle remboursée ? La question reste en suspens. Gageons que le dossier réserve une fin heureuse et que ce couple qui souhaitait vraisemblablement des vacances discrètes puisse se dorer quelque part au soleil.
A l’heure où nous écrivons ces lignes (vendredi soir 24 août), aucun dossier « après vente » n’a été ouvert et SOS Racisme n’a pas officiellement déposé de plainte.
Tout cela valait-il vraiment une pleine page (LIRE L'ARTICLE : "Consignes de filtrage pour les voyageurs tunisiens à Djerba") dans Libé ?
On frôle l’absurde ! Mais nul n’est censé ignorer la loi. Et, en France, c’est la loi française qui prime.
Reprenons l’affaire à son début : la vente s’est traitée en deux dossiers. Dans le premier une cliente française achetait un séjour de deux semaines à Djerba avec le transport aérien aller et retour, une première semaine en chambre double à partager et une deuxième semaine en chambre single.
Le second dossier était réalisé pour un client tunisien séjournant une semaine dans une chambre à partager avec la dite cliente, sans transport aérien mais avec rendez-vous hôtel.
Dans cette affaire, quels que soient le TO, l’agent de voyage et l’hôtelier tunisien, la cliente faisant fi des us et coutumes tunisiens, prenait un risque. De son côté l’agent de voyage « responsable de plein droit » et visiblement informé, faisait son métier.
La cliente aurait-elle demandé à son retour le remboursement d’une prestation non utilisée ? L’agence l’aurait-elle remboursée ? La question reste en suspens. Gageons que le dossier réserve une fin heureuse et que ce couple qui souhaitait vraisemblablement des vacances discrètes puisse se dorer quelque part au soleil.
A l’heure où nous écrivons ces lignes (vendredi soir 24 août), aucun dossier « après vente » n’a été ouvert et SOS Racisme n’a pas officiellement déposé de plainte.
Tout cela valait-il vraiment une pleine page (LIRE L'ARTICLE : "Consignes de filtrage pour les voyageurs tunisiens à Djerba") dans Libé ?