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TourMaG.com - Les Antilles ont souffert, comme d’autres destinations longs courriers, du poids de la surcharge carburant dans le budget des passagers. Dans cet environnement difficile, la compagnie arrive-t-elle à tirer son épingle du jeu ?
Serge Tsygalnitsky : "Il y a eu deux périodes cette année. Nous avons été en progression sur les sept premiers mois de l’année. Nous avons transporté 328 000 passagers, soit 13 000 pax de plus que l’année précédente. Mais depuis, on assiste à un retournement de tendance.
Le trafic s’essouffle et je dirais même qu‘il diminue. On peut néanmoins faire une distinction entre Guadeloupe qui se maintient et Martinique, plus difficile. L’environnement économique est morose. D’ores et déjà, certaines familles antillaises qui représentent 75 à 80 % de la clientèle en été, ont reporté leurs voyages et les touristes n‘affluent pas.
Cette situation préoccupe d’ailleurs tous les acteurs de l’industrie touristique locale. Il est clair que les engagements ne sont pas très bons. La question est de savoir si les gens sont dans l’attente pour se décider au dernier moment ou si c’est un changement profond de comportement lié à la baisse du pouvoir d’achat. Ce qui signifierait pour nous, une baisse de trafic."
TM.com - Est-ce le bon moment pour ouvrir la ligne de Cayenne ?
S.T. : "Cayenne, ce n’est pas du tout la même clientèle. Si elle est à dominante touristique sur les Antilles, elle est principalement Affaires et ethnique sur Cayenne. Et puis, Cayenne, c’était la belle endormie.
Avec Air France qui détenait un monopole. Le différentiel tarifaire entre les Antilles et Cayenne était important. Notre arrivée va changer la donne. Et d’ailleurs, notre campagne de lancement commence avec le remboursement de 250 euros représentant la surcharge carburant. Je pense que nous allons engranger plusieurs centaines de réservations avec cette offre."
TM.com - Air France a basé un avion aux Antilles, en concurrence frontale avec votre activité régionale. Quelles en ont été les conséquences sur le marché ?
S.T. : "Cet avion n’apporte rien en valeur ajoutée. Si on regarde les statistiques aéroportuaires, il n’y a pas eu de progression du nombre de passagers. On sait que sur les trois DOM il y a environ un million de passagers et que leur budget est limité Air France nous a pris des passagers, bien sûr, mais, sauf en période de pointe, leur remplissage n’est pas bon.
De notre côté, nous trouvé une alternative en ouvrant d’autres lignes sur Panama et Costa Rica, avec le tour-opérateur Switch. Les résultats sont acceptables mais cette situation n’est pas satisfaisante."
Serge Tsygalnitsky : "Il y a eu deux périodes cette année. Nous avons été en progression sur les sept premiers mois de l’année. Nous avons transporté 328 000 passagers, soit 13 000 pax de plus que l’année précédente. Mais depuis, on assiste à un retournement de tendance.
Le trafic s’essouffle et je dirais même qu‘il diminue. On peut néanmoins faire une distinction entre Guadeloupe qui se maintient et Martinique, plus difficile. L’environnement économique est morose. D’ores et déjà, certaines familles antillaises qui représentent 75 à 80 % de la clientèle en été, ont reporté leurs voyages et les touristes n‘affluent pas.
Cette situation préoccupe d’ailleurs tous les acteurs de l’industrie touristique locale. Il est clair que les engagements ne sont pas très bons. La question est de savoir si les gens sont dans l’attente pour se décider au dernier moment ou si c’est un changement profond de comportement lié à la baisse du pouvoir d’achat. Ce qui signifierait pour nous, une baisse de trafic."
TM.com - Est-ce le bon moment pour ouvrir la ligne de Cayenne ?
S.T. : "Cayenne, ce n’est pas du tout la même clientèle. Si elle est à dominante touristique sur les Antilles, elle est principalement Affaires et ethnique sur Cayenne. Et puis, Cayenne, c’était la belle endormie.
Avec Air France qui détenait un monopole. Le différentiel tarifaire entre les Antilles et Cayenne était important. Notre arrivée va changer la donne. Et d’ailleurs, notre campagne de lancement commence avec le remboursement de 250 euros représentant la surcharge carburant. Je pense que nous allons engranger plusieurs centaines de réservations avec cette offre."
TM.com - Air France a basé un avion aux Antilles, en concurrence frontale avec votre activité régionale. Quelles en ont été les conséquences sur le marché ?
S.T. : "Cet avion n’apporte rien en valeur ajoutée. Si on regarde les statistiques aéroportuaires, il n’y a pas eu de progression du nombre de passagers. On sait que sur les trois DOM il y a environ un million de passagers et que leur budget est limité Air France nous a pris des passagers, bien sûr, mais, sauf en période de pointe, leur remplissage n’est pas bon.
De notre côté, nous trouvé une alternative en ouvrant d’autres lignes sur Panama et Costa Rica, avec le tour-opérateur Switch. Les résultats sont acceptables mais cette situation n’est pas satisfaisante."