Face aux TO majors et à leurs réseaux industriels, les agences de voyages indépendantes et les petits producteurs doivent se rapprocher et se fédérer - DR : Photo-libre.fr
TourMaG.com - Comment assumez-vous ce double rôle d’adhérent à un réseau de distribution tout en étant l’un de ses fournisseurs ?
Dominique Friedman : Je suis ce qu’on appelle un petit producteur, un producteur de niche. Face aux TO majors et à leurs réseaux industriels, les agences de voyages indépendantes et les petits producteurs doivent se rapprocher et se fédérer.
Ensemble nous avons une carte à jouer. La clientèle revient vers les commerces de proximité, les petits magasins de centre ville. Elle recherche des produits originaux. Un fromager proposera sa spécialité, un caviste, le vin d’un petit producteur qu’on ne trouve pas au super-marché.
L’agence de voyages de quartier est dans cette continuité. Elle peut pousser une offre de niche qui se vend en tête à tête dans un cadre qui soit une invitation au voyage. Proposer, par exemple, un éco-gîte que ses clients ne trouveront pas chez un industriel.
L’un des avantages d’un indépendant est de pouvoir choisir ce qu’il va vendre. Il est évident que les distributeurs, quels qu’ils soient, auront toujours besoin de majors comme Fram ou Marmara qui ont du stock et des prix.
Dominique Friedman : Je suis ce qu’on appelle un petit producteur, un producteur de niche. Face aux TO majors et à leurs réseaux industriels, les agences de voyages indépendantes et les petits producteurs doivent se rapprocher et se fédérer.
Ensemble nous avons une carte à jouer. La clientèle revient vers les commerces de proximité, les petits magasins de centre ville. Elle recherche des produits originaux. Un fromager proposera sa spécialité, un caviste, le vin d’un petit producteur qu’on ne trouve pas au super-marché.
L’agence de voyages de quartier est dans cette continuité. Elle peut pousser une offre de niche qui se vend en tête à tête dans un cadre qui soit une invitation au voyage. Proposer, par exemple, un éco-gîte que ses clients ne trouveront pas chez un industriel.
L’un des avantages d’un indépendant est de pouvoir choisir ce qu’il va vendre. Il est évident que les distributeurs, quels qu’ils soient, auront toujours besoin de majors comme Fram ou Marmara qui ont du stock et des prix.
T.M.com - Vous venez d’effecteur un voyage en Tunisie avec le CEDIV. Le Maghreb est éloigné de votre champ d’action. Que retenez-vous de cette Tunisie « nouvelle », cinq mois après sa révolution ?
D.F. : Mes origines m’amènent aussi à organiser des voyages de mémoire en Pologne, en Allemagne. La Tunisie, j’avais eu l’occasion de l’aborder rapidement dans le cadre de certains partenariats.
Ma connaissance se limitait aux clubs balnéaires de Hammamet et Monastir. Je retiendrai surtout cette journée passée dans un gîte rural « écolo », en pleine campagne au cœur de plantations d’amandiers et d’oliviers. Nous avons goûté des produits de la ferme.
Nous avons vécu ce que nous avons entendu à travers la déclaration du ministre du tourisme de Tunisie. Le pays veut faire valoir son patrimoine, sa culture.
Il replace le peuple tunisien au cœur du tourisme, c’est la grande différence avec le passé. A Zaghouan nous avons vécu un moment étonnant quand, après une séance au hammam public, nous nous sommes retrouvés, tous les hommes participant à la convention CEDIV, au café de la place avec les hommes de tous âges du village. Ce fut une rencontre, un partage.
D.F. : Mes origines m’amènent aussi à organiser des voyages de mémoire en Pologne, en Allemagne. La Tunisie, j’avais eu l’occasion de l’aborder rapidement dans le cadre de certains partenariats.
Ma connaissance se limitait aux clubs balnéaires de Hammamet et Monastir. Je retiendrai surtout cette journée passée dans un gîte rural « écolo », en pleine campagne au cœur de plantations d’amandiers et d’oliviers. Nous avons goûté des produits de la ferme.
Nous avons vécu ce que nous avons entendu à travers la déclaration du ministre du tourisme de Tunisie. Le pays veut faire valoir son patrimoine, sa culture.
Il replace le peuple tunisien au cœur du tourisme, c’est la grande différence avec le passé. A Zaghouan nous avons vécu un moment étonnant quand, après une séance au hammam public, nous nous sommes retrouvés, tous les hommes participant à la convention CEDIV, au café de la place avec les hommes de tous âges du village. Ce fut une rencontre, un partage.
Dominique Friedman, DG de Nortours et Sept et demi - DR
T.M.com - Quel regard le voyagiste des destinations nordiques que vous êtes porte-t-il sur le tourisme tunisien ?
D.F. : Je pense aujourd’hui que la Tunisie peut être un excellent laboratoire pour le tourisme sous toutes ses formes.
Le pays qui a développé son tourisme avec une offre de masse possède des offres alternatives. Grâce à son patrimoine naturel et historique, la Tunisie est adaptée au tourisme vert, au tourisme culturel.
Il a aussi un tourisme de luxe avec spa et thalasso. L’hôtel The Residence à Gammarth près de Tunis où nous avons séjourné est un magnifique exemple d’un luxe sans ostentation. Il a, de plus, une table excellente avec de bons produits frais. La diversité de l’offre tunisienne est intéressante. Spécialiste de l’Europe, je suis à la recherche de produits similaires.
D.F. : Je pense aujourd’hui que la Tunisie peut être un excellent laboratoire pour le tourisme sous toutes ses formes.
Le pays qui a développé son tourisme avec une offre de masse possède des offres alternatives. Grâce à son patrimoine naturel et historique, la Tunisie est adaptée au tourisme vert, au tourisme culturel.
Il a aussi un tourisme de luxe avec spa et thalasso. L’hôtel The Residence à Gammarth près de Tunis où nous avons séjourné est un magnifique exemple d’un luxe sans ostentation. Il a, de plus, une table excellente avec de bons produits frais. La diversité de l’offre tunisienne est intéressante. Spécialiste de l’Europe, je suis à la recherche de produits similaires.