La révolte gronde chez les distributeurs. Les réseaux indépendants y sont allés de leurs lettres de protestation, l’association des enseignes Jet tours commence à se dire qu’il n’y a plus qu’une initiative juridique qui pourrait faire bouger les choses.
Au cœur du dernier énervement en date, le e-doc, autrement dit la décision prise - sans aucune concertation avec les distributeurs - de dématérialiser les carnets de voyages, et ce, depuis le 1er avril.
« Le B2B nouvelle version, c’est un mieux certain. Mais que se passe-t-il avec les carnets de voyages ? », s’interroge une agent de comptoir d’Orléans.
"Le nouveau B2B n'est pas encore parfait. par exemple, il faut savoir que pour faire voyager six personnes ensemble il faut les gérer en 2+2, 2+2 et 2+2. Mais c'est un détail à côté du casse-tête du service carnet de voyages. Qui , par exemple, m'a fait porter en urgence un pli vide, sans les billets Eurostar que mon client attendait" enrage une vendeuse de la région parisienne.
Au cœur du dernier énervement en date, le e-doc, autrement dit la décision prise - sans aucune concertation avec les distributeurs - de dématérialiser les carnets de voyages, et ce, depuis le 1er avril.
« Le B2B nouvelle version, c’est un mieux certain. Mais que se passe-t-il avec les carnets de voyages ? », s’interroge une agent de comptoir d’Orléans.
"Le nouveau B2B n'est pas encore parfait. par exemple, il faut savoir que pour faire voyager six personnes ensemble il faut les gérer en 2+2, 2+2 et 2+2. Mais c'est un détail à côté du casse-tête du service carnet de voyages. Qui , par exemple, m'a fait porter en urgence un pli vide, sans les billets Eurostar que mon client attendait" enrage une vendeuse de la région parisienne.
Le e-doc est-il la goutte d’eau qui fait déborder le vase ?
« Maintenant, il y a un service qui vous envoie un mail avec la confirmation des documents aériens, un autre service qui confirme le terrestre. La pochette arrive d’un autre côté et c’est au distributeur à rassembler le tout.
Sauf qu’il y a des ratés dans le système et qu’à 24 heures du départ, on attend parfois les confirmations », explique une vendeuse de l’agglomération lilloise qui « sent de plus en plus l‘influence industrielle Thomas Cook sur Jet tours ».
« Les clients sont habitués à recevoir un carnet de voyages. Ils s’inquiètent de ne plus avoir ce document. Ils s’énervent. On passe notre temps à les rassurer et à les calmer », rajoute un agent de voyages parisien.
Le e-doc, comme le qualifie le TO, est-il la goutte d’eau qui fait déborder le vase ? Jean-Jacques Loutrel, le président de l’association des enseignes Jet tours (140 points de vente et plus de 20% du chiffre d’affaires du TO) n’est pas loin de le penser.
Sauf qu’il y a des ratés dans le système et qu’à 24 heures du départ, on attend parfois les confirmations », explique une vendeuse de l’agglomération lilloise qui « sent de plus en plus l‘influence industrielle Thomas Cook sur Jet tours ».
« Les clients sont habitués à recevoir un carnet de voyages. Ils s’inquiètent de ne plus avoir ce document. Ils s’énervent. On passe notre temps à les rassurer et à les calmer », rajoute un agent de voyages parisien.
Le e-doc, comme le qualifie le TO, est-il la goutte d’eau qui fait déborder le vase ? Jean-Jacques Loutrel, le président de l’association des enseignes Jet tours (140 points de vente et plus de 20% du chiffre d’affaires du TO) n’est pas loin de le penser.
''La dématérialisation du carnet de voyages s’est faite sans concertation''
« La dématérialisation du carnet de voyages s’est faite sans concertation aucune avec la distribution. Soit nous imprimons nous-mêmes les e mails de confirmation et cela nous coûte encre et papier. Soit nous redirigeons l’e mail aux clients mais dans ces conditions, on peut se demander à quoi sert encore une agence physique….
Et ce dernier hic en date arrive après six mois de galère sur galère avec Jet tours. Il y a eu les problèmes informatiques de la première version du B2B. Maintenant, la version Traveltainment est un progrès indéniable. Pour ce qui est de la vente de forfaits. Car pour le à la carte qui était un des points forts de Jet tours, ce n’est pas encore fait.
Il y a eu les problèmes téléphoniques avec des temps d’attente monstrueux. Ils sont résolus sauf que maintenant nous n’avons plus que des numéros 800 à notre disposition qui font multiplier par trois les factures de téléphone.
Il y a eu les problèmes de back office. Avant nous avions des statistiques claires sur nos ventes tous les 15 jours. Avec le nouveau système, c‘est beaucoup plus obscur.»
Bref, Jean-Jacques Loutrel reçoit des appels quotidiens de membres de l’association excédés. Si certaines agences arrivent à maintenir un niveau de vente Jet tours satisfaisant, beaucoup d’autres, de guerre lasse, font passer les ventes chez d’autres TO.
« Il serait temps de se mettre autour d’une table pour s’expliquer une bonne fois pour toutes et résoudre les problèmes avant les grands départs de l’été, car nous sommes tous attachés à la marque Jet tours et nous voulons la voir prospérer ».
Mais Thomas Cook est-il attaché à ses distributeurs tiers, enseignes Jet tours ou pas. A en juger par cette indifférence à leur égard, la question peut se poser…
Et ce dernier hic en date arrive après six mois de galère sur galère avec Jet tours. Il y a eu les problèmes informatiques de la première version du B2B. Maintenant, la version Traveltainment est un progrès indéniable. Pour ce qui est de la vente de forfaits. Car pour le à la carte qui était un des points forts de Jet tours, ce n’est pas encore fait.
Il y a eu les problèmes téléphoniques avec des temps d’attente monstrueux. Ils sont résolus sauf que maintenant nous n’avons plus que des numéros 800 à notre disposition qui font multiplier par trois les factures de téléphone.
Il y a eu les problèmes de back office. Avant nous avions des statistiques claires sur nos ventes tous les 15 jours. Avec le nouveau système, c‘est beaucoup plus obscur.»
Bref, Jean-Jacques Loutrel reçoit des appels quotidiens de membres de l’association excédés. Si certaines agences arrivent à maintenir un niveau de vente Jet tours satisfaisant, beaucoup d’autres, de guerre lasse, font passer les ventes chez d’autres TO.
« Il serait temps de se mettre autour d’une table pour s’expliquer une bonne fois pour toutes et résoudre les problèmes avant les grands départs de l’été, car nous sommes tous attachés à la marque Jet tours et nous voulons la voir prospérer ».
Mais Thomas Cook est-il attaché à ses distributeurs tiers, enseignes Jet tours ou pas. A en juger par cette indifférence à leur égard, la question peut se poser…