Le premier ministre aimerait prendre des mesures législatives d'ici la fin de l'année pour limiter le plafond des paiements en espèces de 3 000 à 1 000 euros. - DR : Fotolia
C'est une mesure qui ne va pas plaire aux agences de voyages.
Pour lutter contre la fraude fiscale, qui atteindrait entre 60 et 80 milliards d'euros, le gouvernement envisage de limiter le plafond des paiements en espèces de 3 000 à 1 000 euros.
Il ne s'agit pour l'instant que d'une consultation. Mais le premier ministre aimerait prendre des mesures législatives d'ici la fin de l'année.
Un nouveau coup dur en perspective pour les agences de voyages, dont beaucoup de clients aiment régler en liquide.
Les commerçants, les personnes âgées méfiantes envers les paiements sur internet, ou encore la clientèle ethnique.
"Cette mesure sera forcément préjudiciable à ma société, car beaucoup de gens ne peuvent pas faire autrement" confirme Nassim Rehailia, de Smarty Travel.
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Un nouveau coup dur en perspective pour les agences de voyages, dont beaucoup de clients aiment régler en liquide.
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Un service qui permet de se différencier d'Internet
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Sans compter que les agences n'acceptent plus les chèques.
"Depuis deux ou trois ans, les banques refusent de nous les garantir. Nous sommes obligés de les refuser" explique Nora, responsable de Massilia Voyages à Marseille, dont les chèques impayés sont épinglés sur un grand panneau au-dessus de son bureau.
Chèques refusés, espèces interdites : comment les voyageurs pourront-ils régler leur séjour ?
Devront-ils faire des virements ? Payer par carte bleue ? Là encore, rien n'est simple.
Les seuils de paiement par carte bancaire s'avèrent souvent insuffisants pour s'acquitter des 2 000 euros nécessaires au voyage d'une famille.
Certains proposent d'émettre deux factures, même si "cela doublerait la charge de travail" remarque Bénédicte Fleury, d'Amaris Evasion.
D'autres savent d'avance qu'ils ne respecteront pas cette interdiction. "Dans le climat économique actuel, je ne peux me permettre de refuser un client sous prétexte qu'il souhaite me payer en liquide" s'offusque Sandra Mateus, de l'agence Tresors Hideaway Voyages.
Dans tous les cas, cette mesure privera les agences de voyages d'un des services qui leur permettait encore de se différencier d'Internet.
"Depuis deux ou trois ans, les banques refusent de nous les garantir. Nous sommes obligés de les refuser" explique Nora, responsable de Massilia Voyages à Marseille, dont les chèques impayés sont épinglés sur un grand panneau au-dessus de son bureau.
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Dans tous les cas, cette mesure privera les agences de voyages d'un des services qui leur permettait encore de se différencier d'Internet.
