Le premier A 330-300 volera sur Zurich-New York
L’intégration d’un avion neuf dans la flotte d’une compagnie est toujours un moment particulier mais ce n’est pas nécessairement l’événement qui permet de rameuter le ban et l’arrière ban des autorités locales. Surtout s’il s’agit d’un appareil relativement commun comme un A 330.
Et pourtant, chez Swiss à Zurich, hier, il y avait foule dans le hangar de maintenance où est venu se dévoiler le premier d’une série de neuf A 330-300 commandés à Airbus en 2007.
L’émotion était palpable hier dans le hangar de Swiss car cet A 330-300 symbolise à lui tout seul la renaissance de la compagnie nationale suisse.
C’est en effet le premier avion neuf que Swiss reçoit depuis sa création des cendres de feu-Swissair. D’autres appareils ont intégré la flotte entre temps, mais toujours des appareils de seconde main, et sous contrats de leasing.
Or, cette fois-ci, l’A 330-300 a été acheté. Un employé de l'ex-Swissair présent à la cérémonie ne pouvait s'empêcher de rappeler la manipulation frauduleuse des derniers dirigeants qui avaient intégré dans les comptes la flotte leasée à la valeur d’appareils en pleine propriété.
Et pourtant, chez Swiss à Zurich, hier, il y avait foule dans le hangar de maintenance où est venu se dévoiler le premier d’une série de neuf A 330-300 commandés à Airbus en 2007.
L’émotion était palpable hier dans le hangar de Swiss car cet A 330-300 symbolise à lui tout seul la renaissance de la compagnie nationale suisse.
C’est en effet le premier avion neuf que Swiss reçoit depuis sa création des cendres de feu-Swissair. D’autres appareils ont intégré la flotte entre temps, mais toujours des appareils de seconde main, et sous contrats de leasing.
Or, cette fois-ci, l’A 330-300 a été acheté. Un employé de l'ex-Swissair présent à la cérémonie ne pouvait s'empêcher de rappeler la manipulation frauduleuse des derniers dirigeants qui avaient intégré dans les comptes la flotte leasée à la valeur d’appareils en pleine propriété.
Haute contribution : 8 suites privatives en Première
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Mais on n’en est plus là. Swiss, « le transporteur au service des Suisses » comme aime à le rappeler Christoph Franz, le patron actuel (et allemand) de la compagnie, s’appuie peut-être sur l’épaule de son actionnaire Lufthansa, mais innove aussi.
La haute contribution bi-classe qui équipe l’avion neuf a été totalement repensée avec 8 suites privatives en Première. Les sièges Première et Affaires sont équipés des coussins à air comprimé - une initiative suisse - dont le but est d’alléger le poids du fauteuil. Le premier A330 sera utilisé sur la ligne Zurich-New York.
La compagnie souffre évidemment de la crise comme l’ensemble des transporteurs, mais insiste Christoph Franz, « Swiss a désormais les capacités de tenir le cap dans la tempête ».
Mais qui sera à la barre ? Celui qui a réussi à redonner de la vitalité à la compagnie suisse sera-t-il appelé à d’autres fonctions comme celles de redynamiser les autres filiales du groupe, Austrian, BMI et Brussels Airlines ainsi que l'a suggéré récemment le journal allemand Suddeutsche Zeitung ?
Celui dont le nom est cité régulièrement lorsqu’on parle de la succession de Wolfgang Mayruber, l’actuel président de Lufthansa, reste toujours aussi muet sur le sujet…
La haute contribution bi-classe qui équipe l’avion neuf a été totalement repensée avec 8 suites privatives en Première. Les sièges Première et Affaires sont équipés des coussins à air comprimé - une initiative suisse - dont le but est d’alléger le poids du fauteuil. Le premier A330 sera utilisé sur la ligne Zurich-New York.
La compagnie souffre évidemment de la crise comme l’ensemble des transporteurs, mais insiste Christoph Franz, « Swiss a désormais les capacités de tenir le cap dans la tempête ».
Mais qui sera à la barre ? Celui qui a réussi à redonner de la vitalité à la compagnie suisse sera-t-il appelé à d’autres fonctions comme celles de redynamiser les autres filiales du groupe, Austrian, BMI et Brussels Airlines ainsi que l'a suggéré récemment le journal allemand Suddeutsche Zeitung ?
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