Près d’un Français sur quatre aurait peur d'embarquer à bord d'un avion.
Une crainte ravivée par les récents crashs, notamment ceux de la Malaysia Airlines et plus récemment celui de Germanwings.
Cette inquiétude poserait notamment des problèmes aux sociétés.
Selon Xavier Tytelman, président du centre de traitement de la peur de l'avion, 10 millions de déplacements professionnels sont annulés pour cette raison.
Il assure que le manque à gagner pour les entreprises hexagonales s’élèverait à 5 milliards d’euros par an.
Pourtant, le nombre de personnes qui souffrent de cette phobie semble stable à 34% selon un sondage Ifop publié dimanche 29 mars 2015, dans Ouest France.
C'est même le moyen de transports considéré comme le plus sûr pour 41% des sondés, juste après le train (46%).
Si malgré tout, vos clients hésitent encore à confirmer leur dossier, voici quelques arguments qui devraient les apaiser.
Une crainte ravivée par les récents crashs, notamment ceux de la Malaysia Airlines et plus récemment celui de Germanwings.
Cette inquiétude poserait notamment des problèmes aux sociétés.
Selon Xavier Tytelman, président du centre de traitement de la peur de l'avion, 10 millions de déplacements professionnels sont annulés pour cette raison.
Il assure que le manque à gagner pour les entreprises hexagonales s’élèverait à 5 milliards d’euros par an.
Pourtant, le nombre de personnes qui souffrent de cette phobie semble stable à 34% selon un sondage Ifop publié dimanche 29 mars 2015, dans Ouest France.
C'est même le moyen de transports considéré comme le plus sûr pour 41% des sondés, juste après le train (46%).
Si malgré tout, vos clients hésitent encore à confirmer leur dossier, voici quelques arguments qui devraient les apaiser.
1 – L’avion reste le mode de transport le plus sûr
C’est un paradoxe. Malgré les nombreuses tragédies qui ont endeuillé le ciel en 2014, prendre l'avion n’a jamais été aussi sûr.
L’association du transport aérien international (IATA) a comptabilisé 1 accident pour 4,4 millions de vols dans ses derniers chiffres publiés début mars 2015.
Elle ne prend toutefois pas en compte l’attaque du vol MH17 de Malaysia au dessus de l’Ukraine, considéré comme un accident de guerre.
Le risque de mortalité à bord d’un avion est d’environ 0,06 décès par milliard de kilomètres parcourus, juste avant le train (0,13 décès par milliard de kilomètres).
La voiture (3.14) mais surtout les deux roues (48.94) sont de loin les moyens de transports les plus meurtriers, comme l’explique ce rapport de l'Agence ferroviaire européenne (voir page 13 du dossier).
L’association du transport aérien international (IATA) a comptabilisé 1 accident pour 4,4 millions de vols dans ses derniers chiffres publiés début mars 2015.
Elle ne prend toutefois pas en compte l’attaque du vol MH17 de Malaysia au dessus de l’Ukraine, considéré comme un accident de guerre.
Le risque de mortalité à bord d’un avion est d’environ 0,06 décès par milliard de kilomètres parcourus, juste avant le train (0,13 décès par milliard de kilomètres).
La voiture (3.14) mais surtout les deux roues (48.94) sont de loin les moyens de transports les plus meurtriers, comme l’explique ce rapport de l'Agence ferroviaire européenne (voir page 13 du dossier).
2 - Proposer un stage aux plus anxieux
Aux grands maux, les grands remèdes.
Pour combattre efficacement sa peur, plusieurs entreprises proposent des stages encadrés par un psychologue qui aide à comprendre l’origine du stress et propose un suivi personnalisé à l’issue de la formation.
Air France offre ce type de service depuis plus de vingt ans. La plupart de ses 600 stagiaires annuels sont des professionnels et son simulateur de vol affiche complet deux mois à l’avance.
Philippe Goeury, psychologue et coach en gestion de stress chez Air France, estime que les derniers crashs n’ont pas engendré une hausse significative des demandes.
« Les phobies dans l’avion sont plus généralement liées au stress du quotidien. La peur d’être enfermé et de faire une crise d’angoisse en plein vol est beaucoup plus forte que celle de l’accident ».
Si Air France affiche un tarif assez élevé (650€), d’autres entreprises se sont positionnées sur le marché.
Fly Zen est installé au Bourget et facture ses prestations 595€. Sky Training est à Nantes et propose des formations à 425€. Les stages de Peur de l’Avion débutent à 380€. Tandis que ceux de Peur en Avion démarrent à 430€.
A Aubagne, un ancien pilote vient de monter son entreprise de simulateur Sim Airways. Ses stages, qui débutent à 445€ la journée, auront lieu tous les mois.
Pour combattre efficacement sa peur, plusieurs entreprises proposent des stages encadrés par un psychologue qui aide à comprendre l’origine du stress et propose un suivi personnalisé à l’issue de la formation.
Air France offre ce type de service depuis plus de vingt ans. La plupart de ses 600 stagiaires annuels sont des professionnels et son simulateur de vol affiche complet deux mois à l’avance.
Philippe Goeury, psychologue et coach en gestion de stress chez Air France, estime que les derniers crashs n’ont pas engendré une hausse significative des demandes.
« Les phobies dans l’avion sont plus généralement liées au stress du quotidien. La peur d’être enfermé et de faire une crise d’angoisse en plein vol est beaucoup plus forte que celle de l’accident ».
Si Air France affiche un tarif assez élevé (650€), d’autres entreprises se sont positionnées sur le marché.
Fly Zen est installé au Bourget et facture ses prestations 595€. Sky Training est à Nantes et propose des formations à 425€. Les stages de Peur de l’Avion débutent à 380€. Tandis que ceux de Peur en Avion démarrent à 430€.
A Aubagne, un ancien pilote vient de monter son entreprise de simulateur Sim Airways. Ses stages, qui débutent à 445€ la journée, auront lieu tous les mois.
3- Les livres qui rassurent
Ceux qui n’auraient pas les moyens de débourser plusieurs centaines d’euros dans un stage peuvent se tourner vers la littérature. Une petite dizaine d’ouvrages traitent du sujet.
L’un des premiers « Surmonter sa peur en avion » paru en 1997, a été rédigé par Marie-Claude Dentan, une ancienne psychologue d'Air France.
Le célèbre journaliste aviateur Michel Polacco a également publié, avec le commandant de bord Noël Chevrier, ainsi que le docteur en psychologie Marie-Claude Dentan. Leur livre « Ne plus avoir peur en avion » est d’ailleurs offert à la fin du stage d’Air France.
On trouve aussi « Oubliez votre peur de l'avion » rédigé par deux pilotes ou encore « La méthode simple pour prendre l'avion sans avoir peur » d’Allen Carr, connu également pour ses méthodes pour arrêter de fumer ou perdre du poids.
Même le prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa s’est fendu d’un livre sur le sujet intitulé « Comment j’ai vaincu ma peur de l’avion ».
L’un des premiers « Surmonter sa peur en avion » paru en 1997, a été rédigé par Marie-Claude Dentan, une ancienne psychologue d'Air France.
Le célèbre journaliste aviateur Michel Polacco a également publié, avec le commandant de bord Noël Chevrier, ainsi que le docteur en psychologie Marie-Claude Dentan. Leur livre « Ne plus avoir peur en avion » est d’ailleurs offert à la fin du stage d’Air France.
On trouve aussi « Oubliez votre peur de l'avion » rédigé par deux pilotes ou encore « La méthode simple pour prendre l'avion sans avoir peur » d’Allen Carr, connu également pour ses méthodes pour arrêter de fumer ou perdre du poids.
Même le prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa s’est fendu d’un livre sur le sujet intitulé « Comment j’ai vaincu ma peur de l’avion ».
4 – Comment optimiser ses chances de survie
Difficile de déterminer le meilleur siège à choisir pour survivre à un crash.
Car selon une enquête de la chaîne américaine CNN, la place idéale n’existe pas.
Mais si l’on suit les conseils du Telegraph, mieux vaut s'installer à l’arrière de la cabine qu’au centre ou sur les ailes.
Le sens commun laisse toutefois penser que les rangées situées près des issues de secours sont à préférer, notamment en cas d’incendie. Mais les portes sont parfois bloquées lors d'un d’accident.
Seule certitude : il faut bien écouter les conseils délivrés par le personnel de cabine, notamment concernant la position de sécurité.
Celle-ci éviterait d’être projeté au plafond au moment de l’impact et donc de maximiser les chances d’être encore conscient pour s’extraire de la carlingue.
Car selon une enquête de la chaîne américaine CNN, la place idéale n’existe pas.
Mais si l’on suit les conseils du Telegraph, mieux vaut s'installer à l’arrière de la cabine qu’au centre ou sur les ailes.
Le sens commun laisse toutefois penser que les rangées situées près des issues de secours sont à préférer, notamment en cas d’incendie. Mais les portes sont parfois bloquées lors d'un d’accident.
Seule certitude : il faut bien écouter les conseils délivrés par le personnel de cabine, notamment concernant la position de sécurité.
Celle-ci éviterait d’être projeté au plafond au moment de l’impact et donc de maximiser les chances d’être encore conscient pour s’extraire de la carlingue.
5 - Relativiser et acheter un ticket de loto
Le premier rôle d'un agent de voyages est de rassurer ses clients. Montrez-leur qu’ils embarquent sur une compagnie sérieuse, qui n’est pas inscrite sur la liste noire.
Incitez-les à échanger avec les hôtesses sur les conditions du vol, sur la météo et les éventuelles turbulences à venir.
Et s'ils hésitent encore, parlez-leur des nombreux miraculés, de Rob De Knecht qui a échappé à deux accidents en une semaine, de l'incroyable atterrissage de l'Airbus A320 sur la rivière Hudson, ou encore de celui de Lion Air au large de Bali.
Enfin, s'ils ne sont toujours pas convaincus, rappelez-leur qu'ils ont plus de chance de gagner au loto que de mourir dans un accident d’avion.
Incitez-les à échanger avec les hôtesses sur les conditions du vol, sur la météo et les éventuelles turbulences à venir.
Et s'ils hésitent encore, parlez-leur des nombreux miraculés, de Rob De Knecht qui a échappé à deux accidents en une semaine, de l'incroyable atterrissage de l'Airbus A320 sur la rivière Hudson, ou encore de celui de Lion Air au large de Bali.
Enfin, s'ils ne sont toujours pas convaincus, rappelez-leur qu'ils ont plus de chance de gagner au loto que de mourir dans un accident d’avion.
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