Trop de sollicitations tuent la publicité. C'est un peu la nature du signal envoyé par les Français aux responsables de communication et marketing.
La dernière étude de la société d'études de marché eMarketer vient de mettre en exergue l'exemple de la France, et risque de chambouler quelques stratégies pour les mois à venir.
Le plus dur dans le marketing en 2018 n'est pas de savoir comment parler aux gens ? Mais plutôt à quel moment faut-il arrêter de communiquer ? Pour ne pas rendre le message inaudible.
Et les Français semblent bien décider à mettre en avant cette problématique, puisque s'ils seront 15,4 millions à utiliser un bloqueur de publicité à la fin de l'année 2018. Ce contingent devrait encore gonfler dans les mois à venir. La société américaine d'étude de marché rappelle que cette proportion de la population utilisant un bloqueur est nettement plus élevée qu'au Royaume-Uni, ou encore aux Etats-Unis.
Les utilisateurs français d'ad blockers représentent 22,9% de la population totale, et 28,7% des internautes, mais ils seront 30,1% en 2019. Si la croissance de l'installation de ces outils baisse, il est un phénomène plus important qui pourrait encore plus angoisser les annonceurs.
Les 18-24 ans ne sont certes pas des consommateurs actuels, mais sont des prescripteurs, mais surtout ils seront des futurs décideurs. Et l'étude démontre que près d'un adolescent sur deux (48%) utilise au moins une fois par mois un ad blocker.
La dernière étude de la société d'études de marché eMarketer vient de mettre en exergue l'exemple de la France, et risque de chambouler quelques stratégies pour les mois à venir.
Le plus dur dans le marketing en 2018 n'est pas de savoir comment parler aux gens ? Mais plutôt à quel moment faut-il arrêter de communiquer ? Pour ne pas rendre le message inaudible.
Et les Français semblent bien décider à mettre en avant cette problématique, puisque s'ils seront 15,4 millions à utiliser un bloqueur de publicité à la fin de l'année 2018. Ce contingent devrait encore gonfler dans les mois à venir. La société américaine d'étude de marché rappelle que cette proportion de la population utilisant un bloqueur est nettement plus élevée qu'au Royaume-Uni, ou encore aux Etats-Unis.
Les utilisateurs français d'ad blockers représentent 22,9% de la population totale, et 28,7% des internautes, mais ils seront 30,1% en 2019. Si la croissance de l'installation de ces outils baisse, il est un phénomène plus important qui pourrait encore plus angoisser les annonceurs.
Les 18-24 ans ne sont certes pas des consommateurs actuels, mais sont des prescripteurs, mais surtout ils seront des futurs décideurs. Et l'étude démontre que près d'un adolescent sur deux (48%) utilise au moins une fois par mois un ad blocker.
Vers la fin de l'Eldorado numérique ?
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Ce n'est pas tout, car les forces actives actuelles (25-34 ans) utilisent massivement des bloqueurs (42,5%), ce qui réduit toujours plus l'impact publicitaire des publicités.
L'étude démontre que les Français sont de plus en plus agacés par les publicités qui dégradent les conditions de consultation des pages web, mais aussi par la collecte à outrance des données. Alors que les entreprises du tourisme se dotaient en 2018 pour bon nombre d'un CRM, pour mieux cibler les campagnes publicitaires, cela risque de ne pas suffire.
Les conclusions, sur les modes de navigation du web, doivent amener à repenser les stratégies publicitaires des entreprises, et faire preuve d'ingéniosité pour parler à des tranches d'âge qui multiplient toujours plus le temps passer sur les écrans.
D'ailleurs face à la montée en puissance de l'utilisation des téléphones mobiles, qui représentent pour de nombreux sites la majeure partie des connexions, les ad blockers arrivent aussi sur ce terminal.
Selon eMarketer, d'ores et déjà 3 millions de personnes bloqueraient des publicités sur les smartphones en France, et ce chiffre devrait atteindre les 3,3 millions en 2019.
Le digital ressemble de moins en moins à un Eldorado, où il suffisait avant de se baisser pour récolter les fruits, les contraintes se font de plus en plus lourdes, qu'elles soient imposées par les Etats ou les consommateurs.
L'étude démontre que les Français sont de plus en plus agacés par les publicités qui dégradent les conditions de consultation des pages web, mais aussi par la collecte à outrance des données. Alors que les entreprises du tourisme se dotaient en 2018 pour bon nombre d'un CRM, pour mieux cibler les campagnes publicitaires, cela risque de ne pas suffire.
Les conclusions, sur les modes de navigation du web, doivent amener à repenser les stratégies publicitaires des entreprises, et faire preuve d'ingéniosité pour parler à des tranches d'âge qui multiplient toujours plus le temps passer sur les écrans.
D'ailleurs face à la montée en puissance de l'utilisation des téléphones mobiles, qui représentent pour de nombreux sites la majeure partie des connexions, les ad blockers arrivent aussi sur ce terminal.
Selon eMarketer, d'ores et déjà 3 millions de personnes bloqueraient des publicités sur les smartphones en France, et ce chiffre devrait atteindre les 3,3 millions en 2019.
Le digital ressemble de moins en moins à un Eldorado, où il suffisait avant de se baisser pour récolter les fruits, les contraintes se font de plus en plus lourdes, qu'elles soient imposées par les Etats ou les consommateurs.