Les dépenses publicitaires sur Facebook et Instagram ont augmenté de 43,4 % au 3e trimestre 2021 - Depositphotos @ barsrsind
La publicité en ligne est devenue le nouvel Eldorado du web.
Rien que sur le premier semestre 2021, les recettes ont augmenté de 42% par rapport à celui de 2020, pour atteindre 3,8 milliards d’euros en France.
Cette explosion des dépenses pour de la publicité en ligne a surtout profité aux réseaux sociaux, puisque les budgets pubs ont augmenté + 58 % sur ces médias, selon la dernière étude de l'Observatoire de l'e-pub.
Le changement de nom, Meta, de stratégie et les scandales n'y font rien, le grand gagnant est bien le groupe Facebook.
Rien que sur le premier semestre 2021, les recettes ont augmenté de 42% par rapport à celui de 2020, pour atteindre 3,8 milliards d’euros en France.
Cette explosion des dépenses pour de la publicité en ligne a surtout profité aux réseaux sociaux, puisque les budgets pubs ont augmenté + 58 % sur ces médias, selon la dernière étude de l'Observatoire de l'e-pub.
Le changement de nom, Meta, de stratégie et les scandales n'y font rien, le grand gagnant est bien le groupe Facebook.
Le tourisme dynamise les publicités en ligne !
Le célèbre réseau social de Mark Zuckerberg et ses dépendances comme Instagram continuent de s'accaparer une bonne partie des dépenses des publicités en ligne.
Dans son rapport "State of Social Media and CX ", Emplifi dévoile que les dépenses publicitaires mondiales sur Facebook et Instagram ont augmenté de 43,4 % au troisième trimestre par rapport à l’année dernière.
Ce n'est pas tout, car d'un trimestre à un autre, la croissance est de 10,5 % entre le deuxième et le troisième trimestre.
La belle dynamique du secteur s'explique par... la reprise du tourisme.
"La réouverture des frontières et la reprise du tourisme à l’échelle mondiale engendrent une augmentation de 94 % des dépenses publicitaires du secteur de l’hébergement, par rapport à l’année dernière," explique le rapport d'Emplifi.
Cette forte poussée des dépenses à des répercussions sur les taux d'acquisition qui eux aussi s'accroissent, alors que les coûts par clic (CPC) atteignent leur plus haut niveau depuis fin 2020.
Dans le même temps, la portée des publicités sur Facebook s'améliore (+3,7 % par rapport à l’année dernière), mais cela s'inscrit dans un paysage qui est plutôt à la baisse depuis quelque temps, avec notamment une chute de 12,4 % enregistrée au trimestre dernier.
Les vidéos Instream Live Facebook et Instagram des marques génèrent trois fois plus d’engagement avec les fans et les abonnés que les autres types de publications.
Rien qu'en France, près de 1,2 milliard d'euros ont été dépensés sur les réseaux sociaux par les entreprises pour se rendre visibles, sur le seul 1er semestre 2021 (+58%).
Par rapport à 2019, la hausse est de 77% pour les dépenses publicitaires sur les médias en ligne, alors que le search (référencement payant) n'augmente "que" de 29%, l'augmentation est encore plus contenue pour le Display (21%) et l'affiliation (+12%).
Dans son rapport "State of Social Media and CX ", Emplifi dévoile que les dépenses publicitaires mondiales sur Facebook et Instagram ont augmenté de 43,4 % au troisième trimestre par rapport à l’année dernière.
Ce n'est pas tout, car d'un trimestre à un autre, la croissance est de 10,5 % entre le deuxième et le troisième trimestre.
La belle dynamique du secteur s'explique par... la reprise du tourisme.
"La réouverture des frontières et la reprise du tourisme à l’échelle mondiale engendrent une augmentation de 94 % des dépenses publicitaires du secteur de l’hébergement, par rapport à l’année dernière," explique le rapport d'Emplifi.
Cette forte poussée des dépenses à des répercussions sur les taux d'acquisition qui eux aussi s'accroissent, alors que les coûts par clic (CPC) atteignent leur plus haut niveau depuis fin 2020.
Dans le même temps, la portée des publicités sur Facebook s'améliore (+3,7 % par rapport à l’année dernière), mais cela s'inscrit dans un paysage qui est plutôt à la baisse depuis quelque temps, avec notamment une chute de 12,4 % enregistrée au trimestre dernier.
Les vidéos Instream Live Facebook et Instagram des marques génèrent trois fois plus d’engagement avec les fans et les abonnés que les autres types de publications.
Rien qu'en France, près de 1,2 milliard d'euros ont été dépensés sur les réseaux sociaux par les entreprises pour se rendre visibles, sur le seul 1er semestre 2021 (+58%).
Par rapport à 2019, la hausse est de 77% pour les dépenses publicitaires sur les médias en ligne, alors que le search (référencement payant) n'augmente "que" de 29%, l'augmentation est encore plus contenue pour le Display (21%) et l'affiliation (+12%).
Publicité en ligne : Google pointé du doigt aux USA pour manoeuvres anticoncurrentielles
Avec un chiffre d'affaires de 72,5 milliards d’euros, dont une bonne partie grâce à la publicité, Facebook est assis sur une mine d'or.
Malgré tout et après les nombreux scandales, l'entreprise a décidé que les annonceurs ne seront en mesure de toucher les personnes en fonction de "leur orientation sexuelle, leurs problèmes de santé, leurs pratiques religieuses ou leur affiliation politique," selon Presse Citron.
Un moindre mal, alors que règne un véritable Far West dans la publicité sur les réseaux sociaux.
Sauf que le groupe de Mark Zuckerberg n'est pas le seul à s'arroger une grande partie des social ads.
La firme de Mountain View gérerait quotidiennement alors plus de 11 milliards de dollars d'espaces publicitaires en ligne par le biais de Google Ad.
Google s'approprierait, sur ce montant, jusqu'à 42 % de l'argent versé pour les annonces numériques publiées en ligne, selon un nouveau document rendu public suite la plainte de différents Etats américains.
Le calcul donne alors le vertige.
Dans le même temps, Google vient de se voir confirmer son amende de 2,4 milliards d'euros en appel, pour pratiques anticoncurrentielles sur le marché des comparateurs de prix, en Europe.
Ce n'est pas tout, car l'Europe a décidé de légiférer pour mettre fin à la récréer et rendre le numérique plus vertueux.
Et cela se joue en ce moment puisque des discussions ont lieu pour définir les contours du Digital Services Act (DSA) et du Digital Markets Act (DMA).
Ces deux règlements attendus pour le premier semestre 2022 doivent veiller à ce que la concurrence soit toujours possible dans le digital. Une concurrence qui ne sera possible que si la publicité en ligne ne reste pas accaparée par ces deux géants...
Malgré tout et après les nombreux scandales, l'entreprise a décidé que les annonceurs ne seront en mesure de toucher les personnes en fonction de "leur orientation sexuelle, leurs problèmes de santé, leurs pratiques religieuses ou leur affiliation politique," selon Presse Citron.
Un moindre mal, alors que règne un véritable Far West dans la publicité sur les réseaux sociaux.
Sauf que le groupe de Mark Zuckerberg n'est pas le seul à s'arroger une grande partie des social ads.
La firme de Mountain View gérerait quotidiennement alors plus de 11 milliards de dollars d'espaces publicitaires en ligne par le biais de Google Ad.
Google s'approprierait, sur ce montant, jusqu'à 42 % de l'argent versé pour les annonces numériques publiées en ligne, selon un nouveau document rendu public suite la plainte de différents Etats américains.
Le calcul donne alors le vertige.
Dans le même temps, Google vient de se voir confirmer son amende de 2,4 milliards d'euros en appel, pour pratiques anticoncurrentielles sur le marché des comparateurs de prix, en Europe.
Ce n'est pas tout, car l'Europe a décidé de légiférer pour mettre fin à la récréer et rendre le numérique plus vertueux.
Et cela se joue en ce moment puisque des discussions ont lieu pour définir les contours du Digital Services Act (DSA) et du Digital Markets Act (DMA).
Ces deux règlements attendus pour le premier semestre 2022 doivent veiller à ce que la concurrence soit toujours possible dans le digital. Une concurrence qui ne sera possible que si la publicité en ligne ne reste pas accaparée par ces deux géants...