La conférence de presse du Premier Ministre a livré ses vérités sur la vision du gouvernement concernant le cas de la SNCF.
Le rapport Spinetta a été lu, et a inspiré le gouvernement.
Le live Facebook sur la page d'Edouard Philippe annonce la pensée générale de la réforme. "Les Français, qu’ils prennent ou non le train, payent de plus en plus cher pour un service public qui marche de moins en moins bien. La situation actuelle est intenable."
Sur le nature de l'entreprise.
"Depuis 35 ans, la SNCF est un établissement public, le gouvernement ne prépare pas sa privatisation, elle va devenir une société nationale à capitaux publics. Où l'Etat détiendra des titres incessibles."
Sur le statut des cheminotes.
"Ceux qui travaillent déjà au sein de la SNCF ont un pacte moral avec celle-ci, et cet accord ne sera pas remis en cause. Le statut de cheminot est rigide, et doit être changé. Il n'y aura plus de recrutement à l'avenir sur la base de ce statut.
Aux nouvelles générations, aux apprentis, à tous ceux qui veulent s'engager dans la SNCF, nous disons qu'ils bénéficieront des conditions de travail de tous les Français, celles du code du travail. A l'avenir, à une date qui sera soumise à la concertation, il n'y aura plus de recrutement au statut."
Sur les formalités du passage de la loi.
"Les ordonnances Il y aura des concertations sur différents aspects de la réforme, et un débat parlementaire. Je tiens à le dire, si certains sujets s'enlisent, alors le gouvernement prendra ses responsabilités.
Les ordonnances seront limitées dans un premier temps aux seuls aspects techniques de la réforme. A la mi-mars le projet de loi d'habilitation au gouvernement."
Sur le pacte ferroviaire.
"Nous voulons un groupe performant, en réduisant ses coûts, qui sont 30% supérieurs à ceux de leurs concurrents européens. La SNCF doit s'adapter aux besoins des Français, se moderniser et aller au-delà des attentes de la population.
La direction du groupe va devoir présenter au gouvernement un projet stratégique avant l'été, dont il livrera une feuille de route au plus tard le 15 mars 2018."
Sur la dette.
"La dette est considérable, il y aura un effort partagé, avec un engagement de l'Etat avant la fin du quinquennat."
Sur les petites lignes.
"La réforme de la SNCF n’est pas une réforme des petites lignes. On ne décide pas la fermeture de 9000 km de lignes depuis Paris sur des critères administratifs et comptables."
Retrouvez l'intervention du premier ministre, dans la vidéo ci-dessous.
Le rapport Spinetta a été lu, et a inspiré le gouvernement.
Le live Facebook sur la page d'Edouard Philippe annonce la pensée générale de la réforme. "Les Français, qu’ils prennent ou non le train, payent de plus en plus cher pour un service public qui marche de moins en moins bien. La situation actuelle est intenable."
Sur le nature de l'entreprise.
"Depuis 35 ans, la SNCF est un établissement public, le gouvernement ne prépare pas sa privatisation, elle va devenir une société nationale à capitaux publics. Où l'Etat détiendra des titres incessibles."
Sur le statut des cheminotes.
"Ceux qui travaillent déjà au sein de la SNCF ont un pacte moral avec celle-ci, et cet accord ne sera pas remis en cause. Le statut de cheminot est rigide, et doit être changé. Il n'y aura plus de recrutement à l'avenir sur la base de ce statut.
Aux nouvelles générations, aux apprentis, à tous ceux qui veulent s'engager dans la SNCF, nous disons qu'ils bénéficieront des conditions de travail de tous les Français, celles du code du travail. A l'avenir, à une date qui sera soumise à la concertation, il n'y aura plus de recrutement au statut."
Sur les formalités du passage de la loi.
"Les ordonnances Il y aura des concertations sur différents aspects de la réforme, et un débat parlementaire. Je tiens à le dire, si certains sujets s'enlisent, alors le gouvernement prendra ses responsabilités.
Les ordonnances seront limitées dans un premier temps aux seuls aspects techniques de la réforme. A la mi-mars le projet de loi d'habilitation au gouvernement."
Sur le pacte ferroviaire.
"Nous voulons un groupe performant, en réduisant ses coûts, qui sont 30% supérieurs à ceux de leurs concurrents européens. La SNCF doit s'adapter aux besoins des Français, se moderniser et aller au-delà des attentes de la population.
La direction du groupe va devoir présenter au gouvernement un projet stratégique avant l'été, dont il livrera une feuille de route au plus tard le 15 mars 2018."
Sur la dette.
"La dette est considérable, il y aura un effort partagé, avec un engagement de l'Etat avant la fin du quinquennat."
Sur les petites lignes.
"La réforme de la SNCF n’est pas une réforme des petites lignes. On ne décide pas la fermeture de 9000 km de lignes depuis Paris sur des critères administratifs et comptables."
Retrouvez l'intervention du premier ministre, dans la vidéo ci-dessous.
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