C'est le "mainstream", autrement dit la production de la marque Marmara qui aurait pâti le plus, non seulement de la conjoncture mais aussi de la situation géographique de sa programmation. /photo dr
Vendredi denier, le comité d'entreprise de TUI France a duré toute une journée, de 9h30 le matin à 18h30.
C'est dire si la direction et les élus du personnel avaient de multiples sujets de discussions !
Il avait été prévu au programme une présentation par le Pdg Pascal de Izaguirre de sa vision à trois ans de l'évolution de l'entreprise.
En fait, il n'en a rien été. Cette présentation ayant été repoussée à un prochain comité d'entreprise, à la rentrée.
Faute de futur glorieux, c'est plutôt du présent morose dont il a été question, chiffres à l'appui.
"L'activité de tour operating n'atteindra pas ses objectifs", commente sobrement un délégué syndical à la fin de la journée.
"Il faut donc s'attendre à de nouvelles décisions douloureuses à la rentrée".
C'est le "mainstream", autrement dit la production de la marque Marmara qui aurait pâti le plus, non seulement de la conjoncture mais aussi de la situation géographique de sa programmation.
Tunisie, Maroc, Egypte, toujours en souffrance depuis les révolutions du printemps arabe.
"Nous sommes convaincus que si Marmara avait toujours son indépendance à l'heure actuelle, avec la même production, il serait au bord du dépôt de bilan", continue ce syndicaliste.
C'est dire si la direction et les élus du personnel avaient de multiples sujets de discussions !
Il avait été prévu au programme une présentation par le Pdg Pascal de Izaguirre de sa vision à trois ans de l'évolution de l'entreprise.
En fait, il n'en a rien été. Cette présentation ayant été repoussée à un prochain comité d'entreprise, à la rentrée.
Faute de futur glorieux, c'est plutôt du présent morose dont il a été question, chiffres à l'appui.
"L'activité de tour operating n'atteindra pas ses objectifs", commente sobrement un délégué syndical à la fin de la journée.
"Il faut donc s'attendre à de nouvelles décisions douloureuses à la rentrée".
C'est le "mainstream", autrement dit la production de la marque Marmara qui aurait pâti le plus, non seulement de la conjoncture mais aussi de la situation géographique de sa programmation.
Tunisie, Maroc, Egypte, toujours en souffrance depuis les révolutions du printemps arabe.
"Nous sommes convaincus que si Marmara avait toujours son indépendance à l'heure actuelle, avec la même production, il serait au bord du dépôt de bilan", continue ce syndicaliste.
Arrivées de Nathalie Brun (ex-Kuoni) et Christophe Fuss (ex-Club Med)
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Est-ce cette situation difficile qui fait quitter TUI France aux deux piliers de Marmara qu'étaient René Thibaut, directeur commercial et Sébastien Boucher, directeur marketing ?
Toujours est-il que leurs départs en septembre ont été confirmés en CE.
Dans le même temps, TUI France fait rentrer deux cadres provenant de tour-opérateurs extérieurs.
Nathalie Brun, ex-Kuoni, prend la direction de la production "mainstream" tandis que Christophe Fuss, ex-Club Med, va gérer la cellule de management hôtelier, notamment les clubs Marmara.
Il est vrai que les achats hôteliers sont désormais réalisés en commun avec l'ensemble des filiales par TUI Travel UK.
Mieux encore, le groupe britannique a annoncé vendredi dernier le lancement d'un nouveau concept d'hôtels-clubs sous le nom SuneoClub.
All inclusive, trois étoiles et d'un rapport qualité/prix imbattable et commercialisés sur tous les marchés où TUI est présent.
Ces hôtels ouvriront pour la saison été 2014 en Turquie, Grèce, Espagne. "Le groupe va alléger sa présence dans les destinations du Maghreb et en Egypte et la développer dans les destinations proches", précise l'élu du personnel.
En Angleterre, il a été annoncé que ce produit serait vendu par les seuls canaux de distribution "maison". En l’occurrence le réseau First Choice.
En sera-t-il de même en France ? Logiquement, ce serait alors le réseau Nouvelles Frontières...
La clientèle française acceptera-t-elle volontiers de se retrouver en minorité face aux vacanciers britanniques, allemands ou scandinaves qui feront la grosse majorité des troupes ?
Le risque est sûrement calculé. Et après tout, le "mainstream" de TUI France a-t-il encore le choix de faire autrement ?
Toujours est-il que leurs départs en septembre ont été confirmés en CE.
Dans le même temps, TUI France fait rentrer deux cadres provenant de tour-opérateurs extérieurs.
Nathalie Brun, ex-Kuoni, prend la direction de la production "mainstream" tandis que Christophe Fuss, ex-Club Med, va gérer la cellule de management hôtelier, notamment les clubs Marmara.
Il est vrai que les achats hôteliers sont désormais réalisés en commun avec l'ensemble des filiales par TUI Travel UK.
Mieux encore, le groupe britannique a annoncé vendredi dernier le lancement d'un nouveau concept d'hôtels-clubs sous le nom SuneoClub.
All inclusive, trois étoiles et d'un rapport qualité/prix imbattable et commercialisés sur tous les marchés où TUI est présent.
Ces hôtels ouvriront pour la saison été 2014 en Turquie, Grèce, Espagne. "Le groupe va alléger sa présence dans les destinations du Maghreb et en Egypte et la développer dans les destinations proches", précise l'élu du personnel.
En Angleterre, il a été annoncé que ce produit serait vendu par les seuls canaux de distribution "maison". En l’occurrence le réseau First Choice.
En sera-t-il de même en France ? Logiquement, ce serait alors le réseau Nouvelles Frontières...
La clientèle française acceptera-t-elle volontiers de se retrouver en minorité face aux vacanciers britanniques, allemands ou scandinaves qui feront la grosse majorité des troupes ?
Le risque est sûrement calculé. Et après tout, le "mainstream" de TUI France a-t-il encore le choix de faire autrement ?