Richard Soubielle, vice-président des EdV, François-Xavier Izenic, journaliste-animateur pour l'IFTM et Jean-Pierre Mas, président des EdV - crédit photo : TourMaG.com
Les résultats sont là. Et, "même si le climat se dégradait avec de nouvelles grèves, ça n'altérerait pas les fruits récoltés tout au long de l'année", se félicite Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage (EDV).
Au global, entre juillet et août 2018, les agences de voyages affichent des résultats positifs, grâce auxquels la saison phare de l'année 2018 pourrait bien "aller plus loin" et détrôner l'année record de 2017, d'après le responsable.
Le baromètre publié par les EDV met en exergue une augmentation des réservations de 10% en volume d'affaires et de 6% en nombre de passagers. Les départs ont augmenté de +5% en volume d'affaires et de 1% en nombre de passagers.
Des chiffres portés par le moyen-courrier, qui cumule à lui seul pour les tendances de réservation, +17% en volume d'affaires et 8% en nombre de passagers, et pour les départs, +9% pour le volume d'affaires et +3% pour le nombre de passagers.
Au global, entre juillet et août 2018, les agences de voyages affichent des résultats positifs, grâce auxquels la saison phare de l'année 2018 pourrait bien "aller plus loin" et détrôner l'année record de 2017, d'après le responsable.
Le baromètre publié par les EDV met en exergue une augmentation des réservations de 10% en volume d'affaires et de 6% en nombre de passagers. Les départs ont augmenté de +5% en volume d'affaires et de 1% en nombre de passagers.
Des chiffres portés par le moyen-courrier, qui cumule à lui seul pour les tendances de réservation, +17% en volume d'affaires et 8% en nombre de passagers, et pour les départs, +9% pour le volume d'affaires et +3% pour le nombre de passagers.
Tunisie, Egypte, Turquie
Pour Richard Soubielle, vice-président des EDV, "le moyen-courrier a la palme cette année !
Avec sur le podium le retour des destinations de volume", à savoir la Tunisie, l’Égypte et la Turquie. "Malgré une croissance économique moyenne, l'embellie qu'on connaît depuis 18 mois et qui a été relativement forte au 1er trimestre 2018 n'a pas faibli", indique-t-il.
"La Tunisie revient aux résultats antérieurs à 2014" en matière de départs, avec une augmentation de 33% en nombre de passagers et de 48% en volume d'affaires.
Même poussée en ce qui concerne les réservations.
Autre retour en force : l’Égypte. +51% en nombre de départs et +61% en volume d'affaires pour les départs ; +99% et +112% en volume d'affaires pour les réservations.
"Le marché français a longtemps été le roi de la Vallée du Nil, commente Richard Soubielle. Cet été, c'était plutôt la mer Rouge, mais on attend un retour sur le fleuve l'été prochain, assure-t-il.
Pour finir avec le trio gagnant : la Turquie, qui bénéficie, comme les deux autres, de l'absence d'attentats, avec "une relative sérénité" en matière de sécurité, indique Jean-Pierre Mas.
Avec sur le podium le retour des destinations de volume", à savoir la Tunisie, l’Égypte et la Turquie. "Malgré une croissance économique moyenne, l'embellie qu'on connaît depuis 18 mois et qui a été relativement forte au 1er trimestre 2018 n'a pas faibli", indique-t-il.
"La Tunisie revient aux résultats antérieurs à 2014" en matière de départs, avec une augmentation de 33% en nombre de passagers et de 48% en volume d'affaires.
Même poussée en ce qui concerne les réservations.
Autre retour en force : l’Égypte. +51% en nombre de départs et +61% en volume d'affaires pour les départs ; +99% et +112% en volume d'affaires pour les réservations.
"Le marché français a longtemps été le roi de la Vallée du Nil, commente Richard Soubielle. Cet été, c'était plutôt la mer Rouge, mais on attend un retour sur le fleuve l'été prochain, assure-t-il.
Pour finir avec le trio gagnant : la Turquie, qui bénéficie, comme les deux autres, de l'absence d'attentats, avec "une relative sérénité" en matière de sécurité, indique Jean-Pierre Mas.
La campagne en nette augmentation
La destination France a bien fonctionné. En cette période de canicule, les Français ont massivement plébiscité le grand air : la montagne, une tendance de fond, qui s'affirme depuis 2 ou 3 ans et la campagne, qui tire son épingle du jeu.
La surfréquentation du littoral, le coût, moindre, et le fait que le secteur et notamment l'hôtellerie investisse de plus en plus l'intérieur du pays, attire des touristes toujours plus nombreux.
Un constat qui devrait ravir certains spécialistes de la destination France, qui prônent une décentralisation, comme le faisait Didier Arino, DG de Protourisme dans nos colonnes.
Enfin, le long-courrier est en léger recul, de -2% globalement.
C'est le cas notamment des États-Unis, avec une baisse des départs (-7% en nombre de passagers et -11% en volume d'affaires) et une baisse des réservations (-21% en nombre de passagers et -20% en volume d'affaires).
Une baisse toute relative cependant car, en volumétrie, la destination reste très forte : "nous parlons des agences de voyages, mais il y a une très forte désintermédiation sur les États-Unis", souligne Richard Soubielle, pointant à la fois le low cost et la montée de plateformes comme Booking.com ou Airbnb.
La surfréquentation du littoral, le coût, moindre, et le fait que le secteur et notamment l'hôtellerie investisse de plus en plus l'intérieur du pays, attire des touristes toujours plus nombreux.
Un constat qui devrait ravir certains spécialistes de la destination France, qui prônent une décentralisation, comme le faisait Didier Arino, DG de Protourisme dans nos colonnes.
Enfin, le long-courrier est en léger recul, de -2% globalement.
C'est le cas notamment des États-Unis, avec une baisse des départs (-7% en nombre de passagers et -11% en volume d'affaires) et une baisse des réservations (-21% en nombre de passagers et -20% en volume d'affaires).
Une baisse toute relative cependant car, en volumétrie, la destination reste très forte : "nous parlons des agences de voyages, mais il y a une très forte désintermédiation sur les États-Unis", souligne Richard Soubielle, pointant à la fois le low cost et la montée de plateformes comme Booking.com ou Airbnb.
Une belle arrière-saison grâce aux reports de juillet
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Les satisfecit distribués à tour de bras ne doivent pas faire oublier les épisodes malencontreux du second trimestre, car ce n'était pas gagné.
Le début de saison a été impacté et n'a réellement démarré que mi, voire fin juillet. Pour Richard Soubielle, vice-président des EDV, plusieurs perturbateurs sont en cause, au nombre desquels les grèves, qui ont freiné notamment les voyageurs de province, et la Coupe du monde.
Le climat depuis juin et encore en cette fin septembre 2018 a aussi beaucoup influé sur le comportement, et notamment sur la très bonne arrière-saison que connaît le secteur.
"Ce qui n'a pas été fait début juillet a été reporté en septembre, indique Richard Soubielle, jugeant le mois en cours "très très favorable".
Et Jean-Pierre Mas d'enfoncer le clou : "les vacances de la Toussaint sont un test pour les agences. C'est la fin de l'été, où nous avons numériquement le plus de départs, et on voit que tout se passe bien. Tout s'annonce bien et les signaux sont encourageants".
Tout ? Les Caraïbes, la République Dominicaine, la Thaïlande, l'île Maurice... Les classiques de l'hiver devraient être au rendez-vous. "Les touristes prévoient à l'avance, et en s'engageant, ils permettent aux agents de faire leur plan de vol, leurs stocks, de mettre les choses en place et d'avoir une trésorerie."
Des chiffres à rapprocher de ceux que publiait le SETO dans son propre baromètre et qui, selon les mots du président des EDV, "se superposent pile-poil"... Sauf sur l'hiver ?
Le début de saison a été impacté et n'a réellement démarré que mi, voire fin juillet. Pour Richard Soubielle, vice-président des EDV, plusieurs perturbateurs sont en cause, au nombre desquels les grèves, qui ont freiné notamment les voyageurs de province, et la Coupe du monde.
Le climat depuis juin et encore en cette fin septembre 2018 a aussi beaucoup influé sur le comportement, et notamment sur la très bonne arrière-saison que connaît le secteur.
"Ce qui n'a pas été fait début juillet a été reporté en septembre, indique Richard Soubielle, jugeant le mois en cours "très très favorable".
Et Jean-Pierre Mas d'enfoncer le clou : "les vacances de la Toussaint sont un test pour les agences. C'est la fin de l'été, où nous avons numériquement le plus de départs, et on voit que tout se passe bien. Tout s'annonce bien et les signaux sont encourageants".
Tout ? Les Caraïbes, la République Dominicaine, la Thaïlande, l'île Maurice... Les classiques de l'hiver devraient être au rendez-vous. "Les touristes prévoient à l'avance, et en s'engageant, ils permettent aux agents de faire leur plan de vol, leurs stocks, de mettre les choses en place et d'avoir une trésorerie."
Des chiffres à rapprocher de ceux que publiait le SETO dans son propre baromètre et qui, selon les mots du président des EDV, "se superposent pile-poil"... Sauf sur l'hiver ?