A un mois du Brexit, en attendant le vote de la dernière chance, l’industrie des transports continue de prendre ses précautions © Depositphotos @egal
Dans un mois presque jour pour jour, le Royaume-Uni doit officiellement redevenir une île.
Mais si le Brexit est programmé pour le 29 mars 2019, l’accord de retrait négocié il y a trois mois entre Bruxelles et la Première ministre britannique Theresa May n’a toujours pas été ratifié par la Chambre des communes, laissant de plus en plus entrevoir le scénario d’un « no deal ».
Pour éviter ce divorce sans accord, pour beaucoup d’industries synonyme de catastrophe économique, certaines voix s’expriment en faveur d’un délai supplémentaire.
Mais si le Brexit est programmé pour le 29 mars 2019, l’accord de retrait négocié il y a trois mois entre Bruxelles et la Première ministre britannique Theresa May n’a toujours pas été ratifié par la Chambre des communes, laissant de plus en plus entrevoir le scénario d’un « no deal ».
Pour éviter ce divorce sans accord, pour beaucoup d’industries synonyme de catastrophe économique, certaines voix s’expriment en faveur d’un délai supplémentaire.
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Dans son édition du lundi 25 février, le quotidien britannique The Guardian annonce ainsi que les dirigeants européens étudient la possibilité de reporter le Brexit jusqu’en 2021, dans le cas où Theresa May n’arriverait pas à faire adopter par le Parlement l’accord qu’elle a négocié avec Bruxelles.
Dans le meilleur des cas, Londres et Bruxelles parviendraient à un accord prévoyant tous les termes du retrait prévu le 29 mars.
S’ouvrirait alors une période de transition de 21 mois dans laquelle le Royaume-Uni, bien qu’officiellement sorti de l’Europe, continuerait d’appliquer la plupart des règles européennes en préparant sa sortie définitive.
« Remplacer la période de transition de 21 mois par une prolongation de l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE leur permettrait de développer leurs plans relatifs à la relation future (entre les deux parties) », peut-on lire dans le Guardian.
Pour rappel, si un accord de retrait a bien été trouvé entre l’Europe et Theresa May, cette dernière s’est vue massivement désavouée par les députés, à 432 voix contre 202.
La Première ministre a depuis reporté le nouveau vote d’ici au 12 mars, soit deux semaines seulement avant la date du Brexit.
Dans le meilleur des cas, Londres et Bruxelles parviendraient à un accord prévoyant tous les termes du retrait prévu le 29 mars.
S’ouvrirait alors une période de transition de 21 mois dans laquelle le Royaume-Uni, bien qu’officiellement sorti de l’Europe, continuerait d’appliquer la plupart des règles européennes en préparant sa sortie définitive.
« Remplacer la période de transition de 21 mois par une prolongation de l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE leur permettrait de développer leurs plans relatifs à la relation future (entre les deux parties) », peut-on lire dans le Guardian.
Pour rappel, si un accord de retrait a bien été trouvé entre l’Europe et Theresa May, cette dernière s’est vue massivement désavouée par les députés, à 432 voix contre 202.
La Première ministre a depuis reporté le nouveau vote d’ici au 12 mars, soit deux semaines seulement avant la date du Brexit.
L’aérien assure ses arrières
En attendant ce vote de la dernière chance, l’industrie des transports continue de prendre ses précautions.
La semaine dernière, le conseil de l’Union européenne a conclu un accord avec le Parlement accordant aux compagnies aériennes britanniques un délai supplémentaire pour s’adapter en cas de sortie de l’Union sans accord et assurant de fait la connectivité aérienne entre le Royaume-Uni et l’Europe.
Que la situation aboutisse sur un « soft » ou un « hard Brexit », voir un « no deal », les compagnies pourront continuer à voler comme avant, au moins pour quelques mois.
Un droit soumis à la condition que Londres accorde un accès similaire aux compagnies basées dans l’Union européenne.
Le texte prévoit notamment le respect du règlement du droit des passagers européens pour les compagnies britanniques jusqu’en mars 2020. Le but étant d’assurer pour l’ensemble du secteur, et en premier lieu pour les passagers, le plus de continuité possible.
« Les mesures prises sont de nature exceptionnelle et ne visent pas à reproduire le statu quo en vertu du droit de l’Union, mais plutôt à préserver la connectivité de base entre l’UE et le Royaume-Uni », fait savoir le conseil de l’Union européenne.
D’après ce qu’indique le quotidien économique Les Echos, d’autres textes visant à éviter la paralysie dans les transports devraient apparaître dans les prochains jours, notamment pour prolonger temporairement la validité de certaines licences en matière de sécurité aérienne.
De leur côté, les compagnies aériennes prévoient le pire, multipliant les actions de lobbying à Bruxelles comme les acrobaties économiques. En juillet 2017, easyJet avait ainsi créé easyJet Europe, une filiale basée en Autriche, avec plus de 100 avions.
Le patron d’IAG, Willy Walsh est lui venu régulièrement plaider sa cause devant le Parlement européen.
A l’inverse, d’autres compagnies européennes, comme la low cost hongroise Wizz Air, ont créé des filiales sur le sol britannique pour mieux anticiper l’après-Brexit.
La semaine dernière, le conseil de l’Union européenne a conclu un accord avec le Parlement accordant aux compagnies aériennes britanniques un délai supplémentaire pour s’adapter en cas de sortie de l’Union sans accord et assurant de fait la connectivité aérienne entre le Royaume-Uni et l’Europe.
Que la situation aboutisse sur un « soft » ou un « hard Brexit », voir un « no deal », les compagnies pourront continuer à voler comme avant, au moins pour quelques mois.
Un droit soumis à la condition que Londres accorde un accès similaire aux compagnies basées dans l’Union européenne.
Le texte prévoit notamment le respect du règlement du droit des passagers européens pour les compagnies britanniques jusqu’en mars 2020. Le but étant d’assurer pour l’ensemble du secteur, et en premier lieu pour les passagers, le plus de continuité possible.
« Les mesures prises sont de nature exceptionnelle et ne visent pas à reproduire le statu quo en vertu du droit de l’Union, mais plutôt à préserver la connectivité de base entre l’UE et le Royaume-Uni », fait savoir le conseil de l’Union européenne.
D’après ce qu’indique le quotidien économique Les Echos, d’autres textes visant à éviter la paralysie dans les transports devraient apparaître dans les prochains jours, notamment pour prolonger temporairement la validité de certaines licences en matière de sécurité aérienne.
De leur côté, les compagnies aériennes prévoient le pire, multipliant les actions de lobbying à Bruxelles comme les acrobaties économiques. En juillet 2017, easyJet avait ainsi créé easyJet Europe, une filiale basée en Autriche, avec plus de 100 avions.
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