''La Tunisie a besoin de tous ses amis pour retrouver ses clients.C’est aussi notre intérêt bien pensé...''
TourMaG.com - Vous aviez décidé de faire votre Convenctour au Maroc et vous venez de changer votre fusil d'épaule pour la Tunisie et Tunis, notamment. Pourquoi ?
Adriana Minchella : "La Tunisie a besoin de tous ses amis pour retrouver ses clients.C’est aussi notre intérêt bien pensé.
Mais les agences de voyages, tout naturellement, veulent vérifier personnellement qu’elles peuvent y envoyer leurs passagers sans leur faire courir de risques.
C’est la seule raison pour laquelle nous avons reporté notre Convenc’tour au Maroc et avons décidé de nous rendre à Tunis : donner la possibilité à nos adhérents de « vivre » la Tunisie en toute sécurité et aussi de partager avec les Tunisiens cette période si excitante d’un retour vers la démocratie."
T.M.com - « Savoir tirer profit des situations difficiles ! », ou comment gérer la crise, sera le fil conducteur de cette convention. Nous vivons depuis des mois en crise permanente, faut-il continuer à en parler ?
A.M. : "Pensez-vous qu’il soit préférable d’occulter la réalité ou de rechercher les meilleurs moyens d’y faire face ?
Parler de crises n’est pas les provoquer. Mais se préparer à les surmonter, à rebondir toujours plus haut en étant « intelligents », réactifs, créatifs, est notre devoir… et notre chance pour le futur de nos agences."
T.M.com - Puisqu'on évoque une crise, vous aviez quitté le Snav il y a quelques années en désaccord avec Georges Colson et le traitement réservé aux agences indépendantes. Depuis, vous êtes revenue. Les choses ont-elles changé ?
A.M. : "Les choses changent peu à peu. Et Georges Colson a pris des engagements à l’égard des indépendants, et pour leur défense, dont je suis persuadée qu’il les tiendra.
C’est dans l’union que nous nous réaliserons, pas dans la division. Notre syndicat patronal doit être fort pour être représentatif !"
Adriana Minchella : "La Tunisie a besoin de tous ses amis pour retrouver ses clients.C’est aussi notre intérêt bien pensé.
Mais les agences de voyages, tout naturellement, veulent vérifier personnellement qu’elles peuvent y envoyer leurs passagers sans leur faire courir de risques.
C’est la seule raison pour laquelle nous avons reporté notre Convenc’tour au Maroc et avons décidé de nous rendre à Tunis : donner la possibilité à nos adhérents de « vivre » la Tunisie en toute sécurité et aussi de partager avec les Tunisiens cette période si excitante d’un retour vers la démocratie."
T.M.com - « Savoir tirer profit des situations difficiles ! », ou comment gérer la crise, sera le fil conducteur de cette convention. Nous vivons depuis des mois en crise permanente, faut-il continuer à en parler ?
A.M. : "Pensez-vous qu’il soit préférable d’occulter la réalité ou de rechercher les meilleurs moyens d’y faire face ?
Parler de crises n’est pas les provoquer. Mais se préparer à les surmonter, à rebondir toujours plus haut en étant « intelligents », réactifs, créatifs, est notre devoir… et notre chance pour le futur de nos agences."
T.M.com - Puisqu'on évoque une crise, vous aviez quitté le Snav il y a quelques années en désaccord avec Georges Colson et le traitement réservé aux agences indépendantes. Depuis, vous êtes revenue. Les choses ont-elles changé ?
A.M. : "Les choses changent peu à peu. Et Georges Colson a pris des engagements à l’égard des indépendants, et pour leur défense, dont je suis persuadée qu’il les tiendra.
C’est dans l’union que nous nous réaliserons, pas dans la division. Notre syndicat patronal doit être fort pour être représentatif !"
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T.M.com - Une candidature féminine à la présidence du Snav aurait pu avoir du sens. Pourquoi ne vous présentez-vous pas ?
A.M. : "Nous avons tellement à faire dans nos entreprises pour qu’elles survivent à toutes les agressions, à tous les dangers qu’elles rencontrent, que nous n’avons pas assez de 24 h par jour pour nous y atteler…
Il existe en France, dans notre métier, de nombreuses femmes de qualité qui disposent de moyens multiples dans leurs entreprises, et sont plus assistées qu’une « petite » chef d’entreprise que je suis, pour occuper des postes comme la Présidence du SNAV, dont je sais qu’ils sont terriblement chronophages."
T.M.com - Peu à peu, l'Udiv grignote les adhérents et les cotisations du Snav tout en appelant ce dernier à rejoindre la nouvelle Fédération. Qu'en pensez-vous ?
A.M. : "Vous posez deux questions en une. A la première, le « grignotage » des adhérents, je réponds que l’UDIV est un regroupement de groupes qui disent ne pas avoir trouvé leur bonheur dans le SNAV où règne la loi « une licence = une voix ».
Sans référence au nombre de salariés ni au chiffre d’affaires couverts par la licence. Cette forme de démocratie peut les déranger, je le comprends mais c’est leur problème.
A la seconde question : une Fédération de tous les métiers du tourisme, je n’y suis pas hostile à plusieurs conditions :
-Que le SNAV y trouve pleinement sa place mais conserve sa représentativité auprès des pouvoirs publics et des syndicats d’employés quand un problème ne concerne que les agents de voyages ;
- Que la Fédération n’intervienne que lorsque des problèmes transversaux concernant plusieurs métiers, se posent ;
- Qu’elle exerce une activité de lobbyiste en France et en Europe au côté du SNAV, pour que le Tourisme occupe la place qu’il mérite.
T.M.com - Beaucoup d'agences du Cediv avaient souffert de la déconfiture de Marsans. Vous aviez intenté une action contre l'APST pour essayer de minimiser les dégâts. Où en êtes-vous ?
A.M. : "Le Cediv n’a jamais intenté d’action contre l’APST. Certains adhérents l’ont fait, sans doute comme ceux d’autres réseaux. C’est eux que vous devez interroger !"
A.M. : "Nous avons tellement à faire dans nos entreprises pour qu’elles survivent à toutes les agressions, à tous les dangers qu’elles rencontrent, que nous n’avons pas assez de 24 h par jour pour nous y atteler…
Il existe en France, dans notre métier, de nombreuses femmes de qualité qui disposent de moyens multiples dans leurs entreprises, et sont plus assistées qu’une « petite » chef d’entreprise que je suis, pour occuper des postes comme la Présidence du SNAV, dont je sais qu’ils sont terriblement chronophages."
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Sans référence au nombre de salariés ni au chiffre d’affaires couverts par la licence. Cette forme de démocratie peut les déranger, je le comprends mais c’est leur problème.
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- Qu’elle exerce une activité de lobbyiste en France et en Europe au côté du SNAV, pour que le Tourisme occupe la place qu’il mérite.
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