Bâti au XVIe siècle pour recevoir et soigner les pèlerins, le Parador de Saint-Jacques est aujourd’hui l'un des plus beaux d’Espagne. Si ce n’est le plus joli - DR : OT de Santiago
Visitant Saint-Jacques-de-Compostelle, en 1486, les rois catholiques décident de construire un édifice pour loger et soigner les pèlerins au bout du long chemin.
Une partie des rentes perçues par la conquête du Royaume de Grenade permet cette entreprise.
L’architecte royal Enrique Egas dirige les travaux de 1501 à 1511, alors que les papes accordent (généreusement !) l’indulgence à ceux qui coopèrent. Longtemps après, Tomas Alonso est chargé de la transformation des fenêtres hautes de la façade et de la construction du balcon.
Jusqu’au XIXe siècle, l’édifice est utilisé comme hôpital, recevant, par définition, hôtes et malades, avant d’être transformé en Parador au XXe siècle - autoproclamé « Parador musée de Saint Jacques ».
Ce qui en fait aujourd’hui le plus vieil hôtel du monde.
Une partie des rentes perçues par la conquête du Royaume de Grenade permet cette entreprise.
L’architecte royal Enrique Egas dirige les travaux de 1501 à 1511, alors que les papes accordent (généreusement !) l’indulgence à ceux qui coopèrent. Longtemps après, Tomas Alonso est chargé de la transformation des fenêtres hautes de la façade et de la construction du balcon.
Jusqu’au XIXe siècle, l’édifice est utilisé comme hôpital, recevant, par définition, hôtes et malades, avant d’être transformé en Parador au XXe siècle - autoproclamé « Parador musée de Saint Jacques ».
Ce qui en fait aujourd’hui le plus vieil hôtel du monde.
2021, année sainte
Jusqu’au XIXe siècle, l’édifice est utilisé comme hôpital, avant d’être transformé en Parador au XXe siècle - DR : OT de Santiago
L’édifice est réellement royal par l’ampleur de ses proportions avec de vastes pièces, d’interminables couloirs, 137 chambres élégantes et un restaurant luxueux.
Synthèse du gothique finissant et du début du style Renaissance, la chapelle est un must du style isabélin. Elle est protégée par une imposante grille du XVIe siècle, œuvre des forgerons de Tolède.
Et si l’on n’a pas la chance de loger ici, on peut flâner comme dans un musée et prendre un verre dans l'un des quatre patios qui bordent l’hôtel.
Deux sont gothiques (Saint-Jean et Saint-Mathieu) et deux baroques (Saint-Luc et Saint-Marc) formant une croix grecque.
Profitant de l’année Sainte* et d’une rémission du Covid, le Parador de Saint-Jacques a retrouvé son rythme habituel, à savoir un taux de remplissage complet ou presque !
* L’année Sainte : lorsque la Saint-Jacques (25 juillet) tombe un dimanche comme en 2021, l’année est proclamée Sainte, un rituel qui remonte au XIIe siècle. Après avoir communié et prié pour le Pape, les visiteurs obtiennent l’indulgence plénière, c'est-à-dire la rémission totale de leurs péchés.
Synthèse du gothique finissant et du début du style Renaissance, la chapelle est un must du style isabélin. Elle est protégée par une imposante grille du XVIe siècle, œuvre des forgerons de Tolède.
Et si l’on n’a pas la chance de loger ici, on peut flâner comme dans un musée et prendre un verre dans l'un des quatre patios qui bordent l’hôtel.
Deux sont gothiques (Saint-Jean et Saint-Mathieu) et deux baroques (Saint-Luc et Saint-Marc) formant une croix grecque.
Profitant de l’année Sainte* et d’une rémission du Covid, le Parador de Saint-Jacques a retrouvé son rythme habituel, à savoir un taux de remplissage complet ou presque !
* L’année Sainte : lorsque la Saint-Jacques (25 juillet) tombe un dimanche comme en 2021, l’année est proclamée Sainte, un rituel qui remonte au XIIe siècle. Après avoir communié et prié pour le Pape, les visiteurs obtiennent l’indulgence plénière, c'est-à-dire la rémission totale de leurs péchés.
Point de départ
L’imposante cathédrale, ultime étape pour les pèlerins, mais aussi le point de départ d’une balade à Saint-Jacques, une ville quasi magique - DR : OT de Santiago
Fin du voyage pour les pèlerins, la place Obradoiro (place de la cathédrale) est aussi le point de départ d’une balade à Saint-Jacques, une ville quasi magique.
C’est sur cette place que bat le cœur de la ville. D’imposants bâtiments l’entourent : jouxtant le Parador, le Pazo de Raxoi, siège de la mairie et du gouvernement autonome et face à lui, la cathédrale, but ultime du pèlerinage.
C’est l’une des plus prestigieuses d’Espagne. Bâtie au XIe siècle, consacrée au XIIIe, c’est un ensemble harmonieux des styles baroque et classique dont la façade est un archétype.
Elle se voulait le plus grand temple chrétien de son époque : son agencement se fait autour d’une croix de 97 mètres sur 65, sous des voûtes qui s’élèvent jusqu’à 22 mètres.
Des proportions à couper le souffle des visiteurs et marcheurs - quand il leur en reste !
Il serait dommage de quitter l’édifice sans passer par le musée du pèlerinage et les toits. De là, on a une vue unique sur toute la ville ainsi que sur les alentours de Santiago, du mont Pedroso jusqu’au mont do Gozo.
En dehors de la cathédrale et des mythiques places, il y a des endroits tels que la Colegiata Santa María a Real do Sar, qui, elle aussi, a conservé la plupart de sa construction primitive romane et un intérieur avec de très belles proportions. Visiter aussi le Colegio de Fonseca de style renaissance, ou le couvent de San Martiño Pinario.
Sans oublier de passer par le pittoresque marché alimentaire et de flâner dans la vieille ville d’architecture baroque, où les petits bistrots, les bodegas et terrasses vous tendent leurs sièges.
C’est sur cette place que bat le cœur de la ville. D’imposants bâtiments l’entourent : jouxtant le Parador, le Pazo de Raxoi, siège de la mairie et du gouvernement autonome et face à lui, la cathédrale, but ultime du pèlerinage.
C’est l’une des plus prestigieuses d’Espagne. Bâtie au XIe siècle, consacrée au XIIIe, c’est un ensemble harmonieux des styles baroque et classique dont la façade est un archétype.
Elle se voulait le plus grand temple chrétien de son époque : son agencement se fait autour d’une croix de 97 mètres sur 65, sous des voûtes qui s’élèvent jusqu’à 22 mètres.
Des proportions à couper le souffle des visiteurs et marcheurs - quand il leur en reste !
Il serait dommage de quitter l’édifice sans passer par le musée du pèlerinage et les toits. De là, on a une vue unique sur toute la ville ainsi que sur les alentours de Santiago, du mont Pedroso jusqu’au mont do Gozo.
En dehors de la cathédrale et des mythiques places, il y a des endroits tels que la Colegiata Santa María a Real do Sar, qui, elle aussi, a conservé la plupart de sa construction primitive romane et un intérieur avec de très belles proportions. Visiter aussi le Colegio de Fonseca de style renaissance, ou le couvent de San Martiño Pinario.
Sans oublier de passer par le pittoresque marché alimentaire et de flâner dans la vieille ville d’architecture baroque, où les petits bistrots, les bodegas et terrasses vous tendent leurs sièges.
Là où finissent les terres
Mais, la Galice c’est aussi d’autres villes et villages de pêcheurs, une région verte aux plages sauvages sur la route côtière, bordée de forêts de pins et d’eucalyptus.
La « côte de la mort » s’achève avec une énorme masse granitique dominée par un phare : le Fisterra.
C’est là que finissent les terres, autre destination finale pour certains pèlerins qui brulent ici leurs chaussures et vêtements en guise de dernière offrande.
C’est le point le plus occidental de l’Espagne. Au-delà, très au-delà, c’est l’Amérique !
La « côte de la mort » s’achève avec une énorme masse granitique dominée par un phare : le Fisterra.
C’est là que finissent les terres, autre destination finale pour certains pèlerins qui brulent ici leurs chaussures et vêtements en guise de dernière offrande.
C’est le point le plus occidental de l’Espagne. Au-delà, très au-delà, c’est l’Amérique !
Repères
Vols : Vueling, vol direct au départ d’Orly
Renseignements :
Office de tourisme Espagnol
www.spain.info/fr
Tel : 01 45 03 82 54
Parador de Saint-Jacques : parador-de-santiago-de-compostela.h-rez.com
Hôtel de charme
Faro de Larino, auberge de charme face à l’Atlantique, à Carnota. Des chambres d’un concept minimaliste pour un grand confort à l’abri des lumières du phare.
https://hotelfarolariño.com/
Se restaurer
Les bars à vin, à tapas et restaurants de tous types sont nombreux à proposer les plats locaux de poissons et fruits de mer. Parmi eux retenons La Radio Pepe Solla, El Romero (Rúa das Galeras, 22), Benedita Elisa (Praza de Matadoiro, 1).
Renseignements :
Office de tourisme Espagnol
www.spain.info/fr
Tel : 01 45 03 82 54
Parador de Saint-Jacques : parador-de-santiago-de-compostela.h-rez.com
Hôtel de charme
Faro de Larino, auberge de charme face à l’Atlantique, à Carnota. Des chambres d’un concept minimaliste pour un grand confort à l’abri des lumières du phare.
https://hotelfarolariño.com/
Se restaurer
Les bars à vin, à tapas et restaurants de tous types sont nombreux à proposer les plats locaux de poissons et fruits de mer. Parmi eux retenons La Radio Pepe Solla, El Romero (Rúa das Galeras, 22), Benedita Elisa (Praza de Matadoiro, 1).
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