L’Aci intervient auprès des autorités gouvernementales et européennes pour faire connaître la position et les propositions des gestionnaires aéroportuaires sur l’évolution et les problèmes du trafic aérien (environnement, droits du passager, capacité, assistance, créneaux horaires).
« Les aéroports doivent affronter de nouveaux défis comme la sécurité, le développement économique et le traitement du passager dans les conditions les meilleures possibles, précise John Burke réélu Président d’ACI Europe à Nice. Et cela en remplissant un rôle moteur pour l’économie des collectivités locales. »
A Nice les dirigeants des aéroports européens ont débattu du problème de la capacité et de leur adaptation face à un trafic qui recommence à progresser. Il devrait progresser de 4,1 % en moyenne cette année et de 6,2 % en 2005 après deux années de stagnation. « C’est un doublement du trafic à l’horizon 2020, précise Philippe Hamon, directeur général de l’ACI Europe.
Trafic : progression moyenne de 4,1 % en 2004 et de 6,2 % en 2005
Mais la saturation des installations pourrait compromettre l’évolution du trafic et le traitement correct des passagers.
D’autant qu’arrivent de nouvelles générations de gros porteurs qui nécessitent l’adaptation des installations au sol pour traiter 600 ou 800 passagers par appareil, auquel s’ajoute le développement des compagnies à bas tarifs qui exigent des installations à « bas coût », comme celle en prévue à Marseille Provence.
Les décideurs politiques doivent permettre l’amélioration des capacités aéroportuaires existantes. Car les aéroports ont aussi un rôle moteur pour l’économie et le tourisme d’une région. » L’ACI précise qu’un million de passagers supplémentaires génère 950 emplois sur la plate-forme aéroportuaire et autant dans sa périphérie.
A Nice, le ratio est de 500 emplois par million de passagers. « Cet aéroport génère 14 % du Produit Intérieur Brut de la Côte d’Azur, estime Hervé de Place directeur de l’aéroport niçois. Sans ce dernier la région n’aurait pu devenir une place forte de l’activité congrès en Europe ni développer un pôle de haute technologie autour de Sophia Antipolis. »
Les compagnies à bas tarifs demandent des installations à « bas coût »
Quant à l’accueil des low cost dans des terminaux spécifiques proposant des coûts de traitement réduits, le débat n’est pas tranché. Certaines compagnies low cost refusent le traitement par passerelles.
« Il faut faire attention, les compagnies low cost et leurs passagers sont volatils et on ne peut techniquement mettre en place deux façons de traiter les bagages ou la sécurité, observe Hervé de Place.
Nous préférerons mettre en place des réductions de coût pour les destinations que nous souhaitons développer au départ de Nice. »
Mais il est indéniable que le développement des low cost (qui représente près de 35 % du trafic pour l’aéroport niçois) impose au gestionnaire un changement dans la façon de gérer et d’aménager leur plate-forme.
« Les aéroports doivent affronter de nouveaux défis comme la sécurité, le développement économique et le traitement du passager dans les conditions les meilleures possibles, précise John Burke réélu Président d’ACI Europe à Nice. Et cela en remplissant un rôle moteur pour l’économie des collectivités locales. »
A Nice les dirigeants des aéroports européens ont débattu du problème de la capacité et de leur adaptation face à un trafic qui recommence à progresser. Il devrait progresser de 4,1 % en moyenne cette année et de 6,2 % en 2005 après deux années de stagnation. « C’est un doublement du trafic à l’horizon 2020, précise Philippe Hamon, directeur général de l’ACI Europe.
Trafic : progression moyenne de 4,1 % en 2004 et de 6,2 % en 2005
Mais la saturation des installations pourrait compromettre l’évolution du trafic et le traitement correct des passagers.
D’autant qu’arrivent de nouvelles générations de gros porteurs qui nécessitent l’adaptation des installations au sol pour traiter 600 ou 800 passagers par appareil, auquel s’ajoute le développement des compagnies à bas tarifs qui exigent des installations à « bas coût », comme celle en prévue à Marseille Provence.
Les décideurs politiques doivent permettre l’amélioration des capacités aéroportuaires existantes. Car les aéroports ont aussi un rôle moteur pour l’économie et le tourisme d’une région. » L’ACI précise qu’un million de passagers supplémentaires génère 950 emplois sur la plate-forme aéroportuaire et autant dans sa périphérie.
A Nice, le ratio est de 500 emplois par million de passagers. « Cet aéroport génère 14 % du Produit Intérieur Brut de la Côte d’Azur, estime Hervé de Place directeur de l’aéroport niçois. Sans ce dernier la région n’aurait pu devenir une place forte de l’activité congrès en Europe ni développer un pôle de haute technologie autour de Sophia Antipolis. »
Les compagnies à bas tarifs demandent des installations à « bas coût »
Quant à l’accueil des low cost dans des terminaux spécifiques proposant des coûts de traitement réduits, le débat n’est pas tranché. Certaines compagnies low cost refusent le traitement par passerelles.
« Il faut faire attention, les compagnies low cost et leurs passagers sont volatils et on ne peut techniquement mettre en place deux façons de traiter les bagages ou la sécurité, observe Hervé de Place.
Nous préférerons mettre en place des réductions de coût pour les destinations que nous souhaitons développer au départ de Nice. »
Mais il est indéniable que le développement des low cost (qui représente près de 35 % du trafic pour l’aéroport niçois) impose au gestionnaire un changement dans la façon de gérer et d’aménager leur plate-forme.