"2020 a connu un effondrement du trafic, une situation inédite c'est du jamais vu" a lancé Nicolas Paulissen, Secrétaire général de l'Union des Aéroports Français (UAF) en préambule de la conférence de presse annuelle de l'UAF.
Sans surprise après une année marquée par la pandémie, les aéroports français sont frappés de plein fouet par la crise. Le trafic passagers accusent une chute vertigineuse de 67,3%.
Thomas Juin, Président estime que la crise aura un impact social élevé : "Nous estimons qu'il y aura une perte de 30000 emplois dans la communauté aéroportuaires malgré des actions très rapides pour réduire les coûts. Mais il faut savoir que les charges fixes représentent 80% des coûts pour un aéroport. Les missions régaliennes liées à la sécurité se montent à 1 milliard d'euros par an pour les plateformes françaises. Les pertes en chiffre d'affaires vont se chiffrer en milliards d'euros pour les exploitants et l'ensemble de la communauté".
Dans ce contexte extrêmement compliqué, les aéroports d'Outre-mer enregistrent une baisse de -50,5% et résistent un peu mieux malgré un recul significatif.
De leurs côté le trafic passagers commerciaux recule de 68,4% dans les aéroports métropolitains, de 69,4% dans les seuls aéroports de Paris et de 67,2% pour les autres aéroports métropolitains.
Sans surprise après une année marquée par la pandémie, les aéroports français sont frappés de plein fouet par la crise. Le trafic passagers accusent une chute vertigineuse de 67,3%.
Thomas Juin, Président estime que la crise aura un impact social élevé : "Nous estimons qu'il y aura une perte de 30000 emplois dans la communauté aéroportuaires malgré des actions très rapides pour réduire les coûts. Mais il faut savoir que les charges fixes représentent 80% des coûts pour un aéroport. Les missions régaliennes liées à la sécurité se montent à 1 milliard d'euros par an pour les plateformes françaises. Les pertes en chiffre d'affaires vont se chiffrer en milliards d'euros pour les exploitants et l'ensemble de la communauté".
Dans ce contexte extrêmement compliqué, les aéroports d'Outre-mer enregistrent une baisse de -50,5% et résistent un peu mieux malgré un recul significatif.
De leurs côté le trafic passagers commerciaux recule de 68,4% dans les aéroports métropolitains, de 69,4% dans les seuls aéroports de Paris et de 67,2% pour les autres aéroports métropolitains.
Le trafic low cost en baisse de 70%
"Sur l'ensemble de l'Europe, la France a une baisse un peu moins importante" constate Nicolas Paulissen. Sur le Vieux Continent, le trafic dégringole de 70,4% (-73% en UE et -61,9% hors UE).
"Les pays qui ont un trafic domestique plus important résiste un peu mieux comme par exemple la Turquie (-63%) ou la Russie (-48,1%)" explique le secrétaire général.
En France, comme partout ailleurs le trafic international (-72,5%) recule plus nettement que le trafic domestique (-56%). La part du trafic international baisse pour atteindre 64% contre 74% en 2019.
Le trafic low cost n'échappe pas à la chute généralisée du trafic : avec une baisse de 70% contre 67,5% pour les compagnies dites "traditionnelles". Le trafic low cost représente 33% du trafic global.
L'UAF a mis en exergue un nouvel indicateur : celui de la connectivité aérienne. "La crise liée au covid 19 a anéanti la connectivité aérienne alors qu'en 2019, la connectivité aérienne directe de la France progressait de 8,9% et indirecte de 18,2%" précise Nicolas Paulissen.
Moteur de cette croissance : les low cost !
"Les pays qui ont un trafic domestique plus important résiste un peu mieux comme par exemple la Turquie (-63%) ou la Russie (-48,1%)" explique le secrétaire général.
En France, comme partout ailleurs le trafic international (-72,5%) recule plus nettement que le trafic domestique (-56%). La part du trafic international baisse pour atteindre 64% contre 74% en 2019.
Le trafic low cost n'échappe pas à la chute généralisée du trafic : avec une baisse de 70% contre 67,5% pour les compagnies dites "traditionnelles". Le trafic low cost représente 33% du trafic global.
L'UAF a mis en exergue un nouvel indicateur : celui de la connectivité aérienne. "La crise liée au covid 19 a anéanti la connectivité aérienne alors qu'en 2019, la connectivité aérienne directe de la France progressait de 8,9% et indirecte de 18,2%" précise Nicolas Paulissen.
Moteur de cette croissance : les low cost !
Reconquérir la connectivité aérienne
Pour Thomas Juin, l'un des enjeux de la reprise sera de reconquérir cette connectivité : "Cette phase de reconquête va s'opérer en 2021 et 2022. Cette période est extrêmement importante même s'il y aura une attrition de l'offre.
Les aéroports vont devoir attirer les compagnies européennes. Dans ce contexte nous demandons un dispositif fiscal incitatif pour permettre à la France de redéployer sa connectivité aérienne. La compétition a déjà démarré, au Royaume-Uni a déjà fait des annonces. 86% de la croissance résultent des low cost, des compagnies très sensibles au coût du touché".
Le président d'UAF attend beaucoup du certificat vert numérique annoncé par l'Europe pour entrevoir enfin un espoir de reprise : "Le maitre mot pour envisager la reprise c'est de voyager sans quarantaine. L'outil présenté par l'Union Européenne est ce que l'on attend pour que les gouvernements puissent s'accorder avant l'été."
Les aéroports vont devoir attirer les compagnies européennes. Dans ce contexte nous demandons un dispositif fiscal incitatif pour permettre à la France de redéployer sa connectivité aérienne. La compétition a déjà démarré, au Royaume-Uni a déjà fait des annonces. 86% de la croissance résultent des low cost, des compagnies très sensibles au coût du touché".
Le président d'UAF attend beaucoup du certificat vert numérique annoncé par l'Europe pour entrevoir enfin un espoir de reprise : "Le maitre mot pour envisager la reprise c'est de voyager sans quarantaine. L'outil présenté par l'Union Européenne est ce que l'on attend pour que les gouvernements puissent s'accorder avant l'été."
Loi climat et résilience
Thomas Juin a souhaité intervenir sur la loi climat et résilience, un sujet "qui nous mobilise alors que la période est délicate".
Pour le Président de l'UAF cette loi est "inopérante et inadaptée" à la situation : "Nous partageons le but de cette loi de réduire les émissions de CO2 mais la logique pour y parvenir est hors sujet basée sur la décroissance. Elle mènera à une destruction des emplois et de la richesse.
Il ne faut pas croire que le train va se substituer à l'avion sur l'ensemble du territoire français. Sur les axes vers Paris, le report modal a déjà eu lieu mais laisser croire que le train va substituer à l'avion entre les régions ce n'est pas dire la vérité" a t-il lancé.
Pour le Président de l'UAF cette loi est "inopérante et inadaptée" à la situation : "Nous partageons le but de cette loi de réduire les émissions de CO2 mais la logique pour y parvenir est hors sujet basée sur la décroissance. Elle mènera à une destruction des emplois et de la richesse.
Il ne faut pas croire que le train va se substituer à l'avion sur l'ensemble du territoire français. Sur les axes vers Paris, le report modal a déjà eu lieu mais laisser croire que le train va substituer à l'avion entre les régions ce n'est pas dire la vérité" a t-il lancé.