Afat-Selectour : la fusion entre les 2 réseaux est désormais officielle

TourMaG.com vous révélait en exclusivité, le 9 mars dernier, (LIRE) des discussions entre les deux premiers réseaux de distribution français.

Des discussions aussitôt démenties par Jean-Pierre Mas qui a signé avec l'Hippocampe une clause de confidentialité.

Malgré ces dénégations pour la galerie, le président d'Afat Voyages avait reconnu la réalité du processus en cours.

Et force est de reconnaître qu'une alliance qui donnerait naissance à un distributeur de presque 1 200 points de vente et de 2 milliards de volume d'affaires a du sens et est de nature à changer le rapport des forces actuel.

Plutôt que d'attendre d'être pris en tenaille dans la "bipolarité" qui se dessine au niveau de la production, les deux leaders veulent prendre les devants et s'affirmer comme un partenaire incontournable. Une force avec qui compter.

Une chose est certaine. La crise va accélérer le processus car l'objectif clairement visé consiste à faire des économies d'échelle... et de personnel ? De passer de la double "série de casseroles" à un train de vie plus en phase avec la conjoncture et ses vicissitudes.

Bien entendu, du rez de chaussée au plafond, il y aura du ménage à faire. Et cela prendra du temps. Les implantations territoriales, les infrastructures, les stratégies commerciales, la culture d'entreprise, les dirigeants... autant d'embûches dressées sur la route de la fusion, à court, moyen ou long terme.

Mais il y a plus rude encore : le divorce avec les "conjoints" d'hier. J.-P. Mas a nié ses infidélités lors de la dernière réunion du G4, dont il va peut-être bientôt falloir changer le papier à lettres (?). Mais il ne semble pas avoir été suffisamment convainquant...

De son côté, que deviendra l'Alliance T à la trame savamment ourdie par un Demonchy brillant mais dont l'étoile pâlissait déjà ?

Analysons cependant de plus près les apports de ces "unions libres". Quels en sont les vrais bienfaits ? De la technologie essentiellement.

Des mariages de raison, artificiels et qui ne résistent pas à la dureté des ans ni des affaires. Comment Afat Voyages pourrait-il rester dans un G4 dont l'un des membres fait depuis des mois cavalier seul ?
Comment Selectour pourrait-il se satisfaire de réseaux alliés qui, peu à peu, deviennent aussi des concurrents ?

Affaire à suivre...