Si les 2 réseaux parvenaient à se mettre d'accord, on assisterait à un véritable renversement des alliances
« Nous devons faire attention au danger de la bipolarisation qui guette la production en France ».
Cette phrase, Jean-Pierre Mas, président d’Afat Voyages, l’avait prononcée en décembre dernier, lors de la Convention du réseau à Venise.
Elle évoquait, bien entendu, la montée en puissance de Thomas Cook, après le rachat de Jet tours mais aussi, en filigrane, les concentrations qui peu à peu, mettent en coupe réglée le secteur du tourisme en France.
La bagarre entre les 2 premiers groupes européens (Thomas Cook et Nouvelles Frontières) risque de provoquer des dégâts collatéraux dont les agences indépendantes seront les premières victimes.
Cette phrase, Jean-Pierre Mas, président d’Afat Voyages, l’avait prononcée en décembre dernier, lors de la Convention du réseau à Venise.
Elle évoquait, bien entendu, la montée en puissance de Thomas Cook, après le rachat de Jet tours mais aussi, en filigrane, les concentrations qui peu à peu, mettent en coupe réglée le secteur du tourisme en France.
La bagarre entre les 2 premiers groupes européens (Thomas Cook et Nouvelles Frontières) risque de provoquer des dégâts collatéraux dont les agences indépendantes seront les premières victimes.
Des distributeurs de plus en plus désemparés
Et aucun réseau, aussi puissant, soit-il n’est à l’abri. Selectour l’a appris à ses dépens lorsqu’immédiatement, après le rachat de Jet tours, Thomas Cook s’est empressé de faire imprimer des brochures « Jet tours by Thomas Cook ».
Face à cette concentration qui gagne l’ensemble des producteurs, les distributeurs semblent de plus en plus désemparés.
Aujourd’hui les 4 réseaux volontaires (*) français se présentent en ordre dispersé face à des producteurs de mieux en mieux organisés. Une situation qui ne durera pas longtemps sous peine de séquelles irréversibles.
Une situation que Jean-Pierre Mas et François-Xavier de Board ont compris et à laquelle ils vont essayer de trouver, ensemble, une solution.
En effet, ce n’est pas un hasard si les deux réseaux ont choisi, pour tenir respectivement leur Assemblée générale et la Journée des Dirigeants, le 9 avril prochain.
Probablement qu’une annonce sera faite ce jour là. Pour l’instant, très peu de personnes sont au courant des négociations en cours. Y compris les administrateurs.
Nous avons contacté Jean-Pierre Mas ce week-end. Il a démenti formellement cette information. Logique puisque, selon nos sources, une clause de confidentialité a été signée entre les deux parties.
Face à cette concentration qui gagne l’ensemble des producteurs, les distributeurs semblent de plus en plus désemparés.
Aujourd’hui les 4 réseaux volontaires (*) français se présentent en ordre dispersé face à des producteurs de mieux en mieux organisés. Une situation qui ne durera pas longtemps sous peine de séquelles irréversibles.
Une situation que Jean-Pierre Mas et François-Xavier de Board ont compris et à laquelle ils vont essayer de trouver, ensemble, une solution.
En effet, ce n’est pas un hasard si les deux réseaux ont choisi, pour tenir respectivement leur Assemblée générale et la Journée des Dirigeants, le 9 avril prochain.
Probablement qu’une annonce sera faite ce jour là. Pour l’instant, très peu de personnes sont au courant des négociations en cours. Y compris les administrateurs.
Nous avons contacté Jean-Pierre Mas ce week-end. Il a démenti formellement cette information. Logique puisque, selon nos sources, une clause de confidentialité a été signée entre les deux parties.
Mise en commun de moyens et de projets
Une formalité habituelle, qui témoigne en général d’un échange de documents à un haut degré d’importance stratégique.
Il reste à savoir comment ce partenariat pourrait prendre corps. Fort probablement, les « fiançailles » débuteront par une mise en commun de moyens et de projets qui permettront aux deux partenaires de se renforcer mutuellement face à leurs fournisseurs.
Bien entendu, cette alliance potentielle pose plus de questions quelle n’apporte de réponses. Problèmes de concurrence des enseignes, de positionnement marketing, de répartition géographique, de culture de réseau mais aussi (les plus importantes) celles des personnalités.
Pourtant, la crise et la concentration pourraient servir d’accélérateur et gommer des obstacles qui, autrefois auraient pu apparaître rédhibitoires et infranchissables.
Une chose est certaine : cette (intelligente) alliance apparaît de plus en plus comme évidente et nécessaire. Dans un pays où la distribution (la grande notamment) mène la danse face aux producteurs, le secteur touristique est l’un des rares à subir son joug.
Gageons que si ce projet allait à son terme, il pourrait changer radicalement la donne du paysage touristique français. Il est probable qu’il indiquera aussi à d'autres le chemin à suivre car le proverbe est toujours d’actualité : l’Union fait la force !
(*) Afat, Selectour, TourCom, Manor
Il reste à savoir comment ce partenariat pourrait prendre corps. Fort probablement, les « fiançailles » débuteront par une mise en commun de moyens et de projets qui permettront aux deux partenaires de se renforcer mutuellement face à leurs fournisseurs.
Bien entendu, cette alliance potentielle pose plus de questions quelle n’apporte de réponses. Problèmes de concurrence des enseignes, de positionnement marketing, de répartition géographique, de culture de réseau mais aussi (les plus importantes) celles des personnalités.
Pourtant, la crise et la concentration pourraient servir d’accélérateur et gommer des obstacles qui, autrefois auraient pu apparaître rédhibitoires et infranchissables.
Une chose est certaine : cette (intelligente) alliance apparaît de plus en plus comme évidente et nécessaire. Dans un pays où la distribution (la grande notamment) mène la danse face aux producteurs, le secteur touristique est l’un des rares à subir son joug.
Gageons que si ce projet allait à son terme, il pourrait changer radicalement la donne du paysage touristique français. Il est probable qu’il indiquera aussi à d'autres le chemin à suivre car le proverbe est toujours d’actualité : l’Union fait la force !
(*) Afat, Selectour, TourCom, Manor
- Début novembre 2008, Selectour comprenait 530 points de vente dont 228 licences. L'Hippocampe réalise un volume d'affaires de 1,328 milliards d'euros dont 994 Mie en billetterie et 334 Mie en tourisme et divers.
- Créé en 1988, AFAT Voyages comprend 621 points de vente, 354 licences et un volume d’affaires 2007 de 1,40 milliards d’euros.