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TourMaG. : com - Où en êtes-vous des remboursements de la billetterie dus à la grève des PNC ?
Agnès Gascoin : "Notre volonté était de réparer le préjudice au plus vite. C’est pour cela que dans le cadre de la Commission Air du SNAV il a été décidé que les agences pourraient procéder au remboursement de la billetterie simple avec, pour compenser l’avance de trésorerie, un allègement de 10 % la facture du BSP d’octobre qui tombe à échéance le 17 novembre."
T.M.com - A combien se monte la facture billetterie ?
Agnès Gascoin : "Il est impossible, à l’heure actuelle, de chiffrer le montant des remboursements car tous les clients ne se sont pas encore manifestés. Nous avons indiqué que la perte de recettes globales de la grève s’élevaient à 80 millions d’euros.
Si l’on considère que le marché France représente globalement un peu moins de 50 % des recettes, cela peut donner une indication. Nous avons également décidé de rembourser les frais annexes directement liés à la grève, à condition que les preuves des dépenses soient apportées."
T.M.com - Qu’en est-il des prestations terrestres complémentaires à la billetterie que vous avez décidé d’examiner au cas par cas ?
Agnès Gascoin : "Les distributeurs qui font des groupes et les tour-opérateurs n’ont pas encore fini le bilan des pertes. Certains continuent de négocier avec les prestataires pour obtenir un remboursement, même partiel, ou encore un report de date. Le règlement européen stipule qu’en cas de grève, la compagnie n’est pas responsable des achats au-delà de la billetterie.
Mais là encore, il est important de maintenir une relation de confiance avec la profession. Et c’est aussi pour la même raison que nous avons décidé d’une compensation financière à hauteur de 0,3% du chiffre d’affaires concernant les départs de novembre et décembre. Cette compensation s’élève à environ deux millions d’euros."
T.M.com - Constatez-vous une hésitation ou une perte de confiance du consommateur vis-à-vis d’Air France à la suite de la grève ?
Agnès Gascoin : "Pas du tout. C’est vrai qu’un syndicat a agité la menace d’un nouveau mouvement social pour les départs de fin d’année. Mais d’une part, les ventes de Noël sont déjà engrangées et d’autre part, les réunions de travail avec les représentants du personnel se succèdent actuellement au siège et on peut espérer qu’un accord pourra être trouvé dans un délai raisonnable."
Agnès Gascoin : "Notre volonté était de réparer le préjudice au plus vite. C’est pour cela que dans le cadre de la Commission Air du SNAV il a été décidé que les agences pourraient procéder au remboursement de la billetterie simple avec, pour compenser l’avance de trésorerie, un allègement de 10 % la facture du BSP d’octobre qui tombe à échéance le 17 novembre."
T.M.com - A combien se monte la facture billetterie ?
Agnès Gascoin : "Il est impossible, à l’heure actuelle, de chiffrer le montant des remboursements car tous les clients ne se sont pas encore manifestés. Nous avons indiqué que la perte de recettes globales de la grève s’élevaient à 80 millions d’euros.
Si l’on considère que le marché France représente globalement un peu moins de 50 % des recettes, cela peut donner une indication. Nous avons également décidé de rembourser les frais annexes directement liés à la grève, à condition que les preuves des dépenses soient apportées."
T.M.com - Qu’en est-il des prestations terrestres complémentaires à la billetterie que vous avez décidé d’examiner au cas par cas ?
Agnès Gascoin : "Les distributeurs qui font des groupes et les tour-opérateurs n’ont pas encore fini le bilan des pertes. Certains continuent de négocier avec les prestataires pour obtenir un remboursement, même partiel, ou encore un report de date. Le règlement européen stipule qu’en cas de grève, la compagnie n’est pas responsable des achats au-delà de la billetterie.
Mais là encore, il est important de maintenir une relation de confiance avec la profession. Et c’est aussi pour la même raison que nous avons décidé d’une compensation financière à hauteur de 0,3% du chiffre d’affaires concernant les départs de novembre et décembre. Cette compensation s’élève à environ deux millions d’euros."
T.M.com - Constatez-vous une hésitation ou une perte de confiance du consommateur vis-à-vis d’Air France à la suite de la grève ?
Agnès Gascoin : "Pas du tout. C’est vrai qu’un syndicat a agité la menace d’un nouveau mouvement social pour les départs de fin d’année. Mais d’une part, les ventes de Noël sont déjà engrangées et d’autre part, les réunions de travail avec les représentants du personnel se succèdent actuellement au siège et on peut espérer qu’un accord pourra être trouvé dans un délai raisonnable."