Mardi Air France portait plainte contre Ryanair pour les accompagnements marketing dont elle bénéficie dans les régions françaises.
Aujourd’hui c’est au tour d’Easyjet de se plaindre de l’influence qu’aurait la compagnie tricolore sur la politique commerciale des aéroports.
Il n’est pas question pour la compagnie de porter l’affaire devant les tribunaux - François Bachetta le directeur pour l’Europe du Sud d’Easyjet dit par ailleurs avoir de bonnes relations de travail avec ADP.
Mais la décision prise de baisser les charges aéroportuaires autrement dit les taxes appliquées aux avions pour augmenter les redevances (les taxes appliquées sur les passagers) tient, pour François Bachetta « de la distorsion de concurrence ».
En effet, cette position favorise la compagnie qui dispose d’un hub, c’est-à-dire Air France.
Aujourd’hui c’est au tour d’Easyjet de se plaindre de l’influence qu’aurait la compagnie tricolore sur la politique commerciale des aéroports.
Il n’est pas question pour la compagnie de porter l’affaire devant les tribunaux - François Bachetta le directeur pour l’Europe du Sud d’Easyjet dit par ailleurs avoir de bonnes relations de travail avec ADP.
Mais la décision prise de baisser les charges aéroportuaires autrement dit les taxes appliquées aux avions pour augmenter les redevances (les taxes appliquées sur les passagers) tient, pour François Bachetta « de la distorsion de concurrence ».
En effet, cette position favorise la compagnie qui dispose d’un hub, c’est-à-dire Air France.
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« Avec cette politique, Easyjet qui a un taux de remplissage plus élevé qu’Air France va payer davantage de taxes », constate-t-il.
« Il faut que cela cesse car c’est un combat d’arrière-garde suggéré par Air France pour freiner le développement de la concurrence. »
Les coûts aéroportuaires élevés pourraient même entraîner Easyjet à cesser l’exploitation de lignes. « On enlève les avions et on les envoie ailleurs », conclut François Bachetta.
Mais, pour l’instant, Easyjet n’en est pas là. La compagnie a transporté l’année dernière 9 millions de passagers en France (soit un million de plus qu’en 2008) et estime détenir une part de marché sur le court courrier point à point de 10%.
Elle est présente sur 14 aéroports français dont trois bases - Orly (avec bientôt 7 appareils), CDG (avec 9 appareils) et Lyon (avec 3 appareils).
Quinze nouvelles lignes y sont programmées pour 2010, et l’objectif est d’atteindre la barre des 10 millions de passagers pour préserver son rang de deuxième compagnie opérant en France, derrière Air France.
« Il faut que cela cesse car c’est un combat d’arrière-garde suggéré par Air France pour freiner le développement de la concurrence. »
Les coûts aéroportuaires élevés pourraient même entraîner Easyjet à cesser l’exploitation de lignes. « On enlève les avions et on les envoie ailleurs », conclut François Bachetta.
Mais, pour l’instant, Easyjet n’en est pas là. La compagnie a transporté l’année dernière 9 millions de passagers en France (soit un million de plus qu’en 2008) et estime détenir une part de marché sur le court courrier point à point de 10%.
Elle est présente sur 14 aéroports français dont trois bases - Orly (avec bientôt 7 appareils), CDG (avec 9 appareils) et Lyon (avec 3 appareils).
Quinze nouvelles lignes y sont programmées pour 2010, et l’objectif est d’atteindre la barre des 10 millions de passagers pour préserver son rang de deuxième compagnie opérant en France, derrière Air France.