58 centimes d’euros de dividendes, c’est-ce que vont toucher les actionnaires d’Air France-KLM au titre de l’exercice 2007-08, clos au 31 mars.
Un geste de bonne volonté qui ne se répétera peut-être pas pour l’exercice suivant, au vu de l'état des lieux du transport aérien dressé par le président Spinetta.
Globalement le chiffre d’affaires d’Air France-KLM sur l'exercice 2007-08 s’est établi à 24,11 milliards d’euros(+4,5%), et le résultat d’exploitation à 1,41 milliard (+13,3%).
Mais le résultat net est en recul de 13% à 748 millions d’euros après une provision de 530 millions d’euros pour les éventuelles amendes que le groupe aura à payer pour entente sur les tarifs cargo. Et encore, la vente d’Amadeus qui rapporte 284 millions d’euros atténue quelque peu le choc…
Un geste de bonne volonté qui ne se répétera peut-être pas pour l’exercice suivant, au vu de l'état des lieux du transport aérien dressé par le président Spinetta.
Globalement le chiffre d’affaires d’Air France-KLM sur l'exercice 2007-08 s’est établi à 24,11 milliards d’euros(+4,5%), et le résultat d’exploitation à 1,41 milliard (+13,3%).
Mais le résultat net est en recul de 13% à 748 millions d’euros après une provision de 530 millions d’euros pour les éventuelles amendes que le groupe aura à payer pour entente sur les tarifs cargo. Et encore, la vente d’Amadeus qui rapporte 284 millions d’euros atténue quelque peu le choc…
Le résultat net est en recul de 13%
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Pourtant, tout avait bien commencé, notamment dans l’activité passages qui représente 19,1 milliards d’euros sur les 24 mds du CA total. Le premier semestre de l’exercice a été performant, mais la courbe s’est infléchie au second semestre, et notamment sur les trois derniers mois.
Avec 17,1 millions de passagers transportés, la progression du dernier trimestre n’a plus été que de 0,7%, même si la recette au passager/kilomètres/transporté a été de +3,5%. Sur l’ensemble de l’exercice, le groupe a transporté 74,8 millions de passagers (+1,8%), le coefficient de remplissage perd 0,6 point à 80,8%.
Si la progression du trafic long courrier a été bonne avec, notamment un bon remplissage des classes de haute contribution, le trafic moyen courrier souffre davantage avec un coefficient de remplissage en baisse de 0,9 point à 64,3%..
Plus inquiétant encore, les réservations sur l’axe transatlantique marquent le pas . Pour Jean-Cyril Spinetta, le président d’Air France-KLM, le transport aérien est au bord d’une nouvelle crise profonde « comparable à celle de l’après 2001 ».
Et le patron d’Air France d’annoncer la remise en cause du modèle économique des low cost. ,la disparition de compagnies classiques, notamment celles qui ne peuvent disposer d’une couverture pétrole, et une réduction sensible de l’offre pour tout le monde.
Dans cet univers peu réjouissant, la compagnie franco-néerlandaise aura quelques atouts dans son jeu : une couverture pétrole glissante jusqu’en 2010.
Ainsi, alors que le prix du pétrole a doublé en un an passant de 55 dollars le baril en février 2007 à 110 dollars en février 2008, le poste carburant n’a progressé que de 7,4% à 4,57 milliards. L’économie réalisée sur la facture s’élève à 800 millions de dollars. Aujourd’hui, alors que le baril dépasse 120 dollars, Air France-KLM l’achète à 94 dollars.
Avec 17,1 millions de passagers transportés, la progression du dernier trimestre n’a plus été que de 0,7%, même si la recette au passager/kilomètres/transporté a été de +3,5%. Sur l’ensemble de l’exercice, le groupe a transporté 74,8 millions de passagers (+1,8%), le coefficient de remplissage perd 0,6 point à 80,8%.
Si la progression du trafic long courrier a été bonne avec, notamment un bon remplissage des classes de haute contribution, le trafic moyen courrier souffre davantage avec un coefficient de remplissage en baisse de 0,9 point à 64,3%..
Plus inquiétant encore, les réservations sur l’axe transatlantique marquent le pas . Pour Jean-Cyril Spinetta, le président d’Air France-KLM, le transport aérien est au bord d’une nouvelle crise profonde « comparable à celle de l’après 2001 ».
Et le patron d’Air France d’annoncer la remise en cause du modèle économique des low cost. ,la disparition de compagnies classiques, notamment celles qui ne peuvent disposer d’une couverture pétrole, et une réduction sensible de l’offre pour tout le monde.
Dans cet univers peu réjouissant, la compagnie franco-néerlandaise aura quelques atouts dans son jeu : une couverture pétrole glissante jusqu’en 2010.
Ainsi, alors que le prix du pétrole a doublé en un an passant de 55 dollars le baril en février 2007 à 110 dollars en février 2008, le poste carburant n’a progressé que de 7,4% à 4,57 milliards. L’économie réalisée sur la facture s’élève à 800 millions de dollars. Aujourd’hui, alors que le baril dépasse 120 dollars, Air France-KLM l’achète à 94 dollars.
Plus question de regarder le dossier Alitalia
Autres éléments jugés positifs dans la période de crise qui s’annonce : la réduction de l’endettement de plus d’un milliard d’euros, un bas de laine de 800 millions d’euros, 1/3 de la flotte en loyer opérationnel permettant de rendre sans délai les avions en cas de contraction des opérations.
La compagnie souligne également la diversité des activités de ses entreprises clientes contrairement à British Airways qui dépend en grande partie des entreprises de la City.
Le groupe prévoit donc de persévérer dans sa recherche d’économies de coûts . Dans l’immédiat il faut trouver à gagner 150 millions d’euros.
Il n’est plus question de regarder le dossier Alitalia car, laisse entendre le président Spinetta, Alitalia qui ne dispose pas de couverture pétrole, ne peut plus créer de la valeur pour ses repreneurs même si elle arrive à redresser les comptes. Pour autant, la joint venture sur l’axe franco-italien entre les deux compagnies n’est pas remise en cause.
Un projet d’envergure devra néanmoins se mettre en place d’ici à la fin de l’année, c’est celui de la joint venture Air France-Delta-KLM-Northwest qui a reçu un avis favorable.
Et, côté services à bord, une classe Economie plus avec un espacement de 38 pouces au lieu de 34 pour la classe Eco classique, sera introduite sur la flotte long courrier à partir de l’hiver 2009.
De quoi stimuler la demande si les passagers Affaires redescendaient en masse vers l'arrière de l'avion comme cela s'était produit après le 11 septembre 2001.
La compagnie souligne également la diversité des activités de ses entreprises clientes contrairement à British Airways qui dépend en grande partie des entreprises de la City.
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