Airbus est un champion qui a su construire des appareils performants et pouvant largement rivaliser avec Boeing./crédit Wikipedia
Cela aura été la semaine des moyen - courrier Airbus au détriment de ceux de Boeing.
Il y eut d’abord l’annonce de la commande de la compagnie australienne Qantas avec 134 Airbus pour remplacer ses Boeing737 et puis, comme nous vous l’indiquions dès le milieu de semaine, le groupe Air France – KLM qui a annoncé et dévoilé hier soir les détails d’une très grosse commande et qui confirme là aussi l’abandon du Boeing 737 au profit de l’Airbus A320 et A321.
Les premières livraison sont attendues au cours du second semestre de l’année 2023. Si l’ensemble des observateurs n’avaient pas de doutes sur l’arrivée des Airbus au sein de la flotte moyen-courrier de KLM, la bascule opérée au sein de la compagnie Transavia France ne faisait pas l’unanimité.
Lire aussi : Air France-KLM : très grosse commande d’avions imminente 🔑
La compagnie française, conformément à un modèle économique Low Cost tournait avec un seul type d’appareil, le 737, plutôt bien adapté, avec des équipages et mécaniciens qualifiés et, pour accompagner sa croissance, une version modernisée et assez performante : le Boeing 737 MAX était prêt à prendre le relais.
Dans une déclaration faite hier soir jeudi, Ben Smith, le PDG d’Air France KLM justifiait le choix « Airbus » en parlant d’avions plus efficaces moins polluants et réduisant les couts unitaires d’exploitation.
"Après de longues négociations et malgré de très bonnes offres de Boeing qui reste un partenaire important du groupe Air France – KLM, nous avons considéré que l’Airbus A.320 et sa famille est le meilleur choix d’un point de vue économique. Ces avions sont également très populaires chez nos clients et offrent un excellent confort" affirmait Ben Smith dans un message au personnel.
Et concernant ce contrat à plusieurs milliards au moment ou de l’aveu même du PDG d’Air France KLM, la situation financière du groupe reste fragile, ce dernier justifiait l’investissement ainsi : « Il faut agir maintenant. Ne pas se doter des avions les plus performants dès à présent serait une vraie erreur pour le long terme’’
Il y eut d’abord l’annonce de la commande de la compagnie australienne Qantas avec 134 Airbus pour remplacer ses Boeing737 et puis, comme nous vous l’indiquions dès le milieu de semaine, le groupe Air France – KLM qui a annoncé et dévoilé hier soir les détails d’une très grosse commande et qui confirme là aussi l’abandon du Boeing 737 au profit de l’Airbus A320 et A321.
Les premières livraison sont attendues au cours du second semestre de l’année 2023. Si l’ensemble des observateurs n’avaient pas de doutes sur l’arrivée des Airbus au sein de la flotte moyen-courrier de KLM, la bascule opérée au sein de la compagnie Transavia France ne faisait pas l’unanimité.
Lire aussi : Air France-KLM : très grosse commande d’avions imminente 🔑
La compagnie française, conformément à un modèle économique Low Cost tournait avec un seul type d’appareil, le 737, plutôt bien adapté, avec des équipages et mécaniciens qualifiés et, pour accompagner sa croissance, une version modernisée et assez performante : le Boeing 737 MAX était prêt à prendre le relais.
Dans une déclaration faite hier soir jeudi, Ben Smith, le PDG d’Air France KLM justifiait le choix « Airbus » en parlant d’avions plus efficaces moins polluants et réduisant les couts unitaires d’exploitation.
"Après de longues négociations et malgré de très bonnes offres de Boeing qui reste un partenaire important du groupe Air France – KLM, nous avons considéré que l’Airbus A.320 et sa famille est le meilleur choix d’un point de vue économique. Ces avions sont également très populaires chez nos clients et offrent un excellent confort" affirmait Ben Smith dans un message au personnel.
Et concernant ce contrat à plusieurs milliards au moment ou de l’aveu même du PDG d’Air France KLM, la situation financière du groupe reste fragile, ce dernier justifiait l’investissement ainsi : « Il faut agir maintenant. Ne pas se doter des avions les plus performants dès à présent serait une vraie erreur pour le long terme’’
Air France a-t-elle favorisé un champion européen ?
Et même si, pour Transavia France et comme nous l’évoquions dans notre précédent article la version allongée de l’A.220 (l’A.220 500) se fait attendre, la nécessité pour la compagnie de changer dés à présent de type d’appareil avant que la flotte de celle-ci n’ai atteint une taille trop importante a sûrement compté à l’heure du choix.
Airbus est un champion qui a su construire des appareils performants et pouvant largement rivaliser avec Boeing. Nous l’avons vu lors du dernier salon de Dubaï ou il a fait une véritable « razzia » ne laissant que quelques miettes à Boeing.
Il y a donc des critères liés à la performance des appareils qui ont été pris en considération pour choisir Airbus, mais on peut également se demander si d’autres raisons, moins avouables n’ont pas également poussé le groupe à "lâcher" Boeing.
Après les deux accidents très graves qui ont cloué au sol l’avion pendant de très long mois, le 737 MAX, en concurrence directe dans ce marché, souffre encore du souvenir de ces deux catastrophes. Le moindre incident pourrait ternir l’image des compagnies qui l’exploitent.
Et puis il y’ a l’Etat….L’Etat actionnaire majoritaire, et qui, à ce titre peut être tenté, encore plus dans une période électorale de conseiller amicalement les dirigeants d’Air France de favoriser un champion européen dont les usines sont en grande partie implantées en France.
Enfin, l’épisode des sous-marins pour l’Australie a-t-il lui aussi contribué à favoriser Airbus ? On ne saura pas… mais dans la même semaine les Australiens de Qantas achetaient 134 Airbus et le groupe français Air France -KLM signifiait son congé à l’américain Boeing, après 20 ans de bons et loyaux services chez Transavia France.
Airbus est un champion qui a su construire des appareils performants et pouvant largement rivaliser avec Boeing. Nous l’avons vu lors du dernier salon de Dubaï ou il a fait une véritable « razzia » ne laissant que quelques miettes à Boeing.
Il y a donc des critères liés à la performance des appareils qui ont été pris en considération pour choisir Airbus, mais on peut également se demander si d’autres raisons, moins avouables n’ont pas également poussé le groupe à "lâcher" Boeing.
Après les deux accidents très graves qui ont cloué au sol l’avion pendant de très long mois, le 737 MAX, en concurrence directe dans ce marché, souffre encore du souvenir de ces deux catastrophes. Le moindre incident pourrait ternir l’image des compagnies qui l’exploitent.
Et puis il y’ a l’Etat….L’Etat actionnaire majoritaire, et qui, à ce titre peut être tenté, encore plus dans une période électorale de conseiller amicalement les dirigeants d’Air France de favoriser un champion européen dont les usines sont en grande partie implantées en France.
Enfin, l’épisode des sous-marins pour l’Australie a-t-il lui aussi contribué à favoriser Airbus ? On ne saura pas… mais dans la même semaine les Australiens de Qantas achetaient 134 Airbus et le groupe français Air France -KLM signifiait son congé à l’américain Boeing, après 20 ans de bons et loyaux services chez Transavia France.