Le 1er juillet dernier on apprenait avec inquiétude (si, si un peu quand même…) que l’avenir de notre chère compagnie nationale s’annonçait des plus obscurs et qu’Air France allait devoir « lutter pour sa survie » (LIRE).
Et chacun de s’interroger sur les raisons qui avaient conduit Jean-Cyril Spinetta à tirer la sonnette d’alarme alors que quelques mois plus tôt il se félicitait de l’efficacité de sa couverture pétrolière et de ses effets bénéfiques sur les résultats de la compagnie : Les conjectures allaient bon train…
C’est alors que la nouvelle se répandit telle une traînée de poudre, face à l’inexorable flambée des cours du pétrole, on avait la solution : l’électricité ! Mais bon sang, mais c’est bien sûr, comment n’y avait-on pas pensé plus tôt ? !
Des avions électriques ? Là franchement, Jean-Cyril, tu pousses le bouchon un peu loin… pourquoi pas des gazogènes, tant qu’on y est ?
On se prenait alors à imaginer une flotte d’avions « propres » et silencieux aux ailes et au fuselage étincelants de panneaux photovoltaïques…Mais du rêve à la réalité, il y a un pas que nous franchirons malheureusement pas …
Non, la solution était bien plus simple : Air France, après en avoir été l’un plus farouche détracteurs, allait se convertir au rail. Anticipant sur la libéralisation ferroviaire prévue pour 2010, Air France entamait une mutation structurelle en investissant dans le transport ferroviaire et entendait bien en devenir un acteur européen majeur.
Si le pari pouvait paraître osé voire suicidaire au regard de l’avance prise par la concurrente historique installée dans la place depuis des lustres, il est indéniable qu’Air France avait de sérieux atouts à faire valoir.
En tout premier lieu un domaine dans lequel la compagnie nationale reste une référence et ne souffre d’aucun complexe face à la SNCF : l’accueil. Depuis longtemps ses équipes commerciales, qu’elles soient au sol ou en vol, excellent dans l’art du « je souris quand je me brûle » que leurs collègues cheminots nous servent avec le traditionnel « M’sieurs Dames, contrôles des billets ! ».
Et chacun de s’interroger sur les raisons qui avaient conduit Jean-Cyril Spinetta à tirer la sonnette d’alarme alors que quelques mois plus tôt il se félicitait de l’efficacité de sa couverture pétrolière et de ses effets bénéfiques sur les résultats de la compagnie : Les conjectures allaient bon train…
C’est alors que la nouvelle se répandit telle une traînée de poudre, face à l’inexorable flambée des cours du pétrole, on avait la solution : l’électricité ! Mais bon sang, mais c’est bien sûr, comment n’y avait-on pas pensé plus tôt ? !
Des avions électriques ? Là franchement, Jean-Cyril, tu pousses le bouchon un peu loin… pourquoi pas des gazogènes, tant qu’on y est ?
On se prenait alors à imaginer une flotte d’avions « propres » et silencieux aux ailes et au fuselage étincelants de panneaux photovoltaïques…Mais du rêve à la réalité, il y a un pas que nous franchirons malheureusement pas …
Non, la solution était bien plus simple : Air France, après en avoir été l’un plus farouche détracteurs, allait se convertir au rail. Anticipant sur la libéralisation ferroviaire prévue pour 2010, Air France entamait une mutation structurelle en investissant dans le transport ferroviaire et entendait bien en devenir un acteur européen majeur.
Si le pari pouvait paraître osé voire suicidaire au regard de l’avance prise par la concurrente historique installée dans la place depuis des lustres, il est indéniable qu’Air France avait de sérieux atouts à faire valoir.
En tout premier lieu un domaine dans lequel la compagnie nationale reste une référence et ne souffre d’aucun complexe face à la SNCF : l’accueil. Depuis longtemps ses équipes commerciales, qu’elles soient au sol ou en vol, excellent dans l’art du « je souris quand je me brûle » que leurs collègues cheminots nous servent avec le traditionnel « M’sieurs Dames, contrôles des billets ! ».
Coté service à bord, le match s’annone serré...
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Coté service à bord, une fois encore le match s’annonçait acharné et force est de constater que - sous la pression des compagnies low cost - Air France a énormément progressé au cours de ces dernières années, et que son sandwich au pain (1) n’a pas grand chose à envier à son grand frère tombé dans le domaine public sous le nom de « sandwich SNCF ».
Troisième point crucial dans la chasse effrénée aux clients que se livreraient les 2 fleurons du transport français : la file d’attente, plus communément appelée queue.
Là encore, la lutte serait farouche mais Air France aurait bien du mal à combler son retard dans un domaine où la SNCF truste tous les trophées, que ce soit dans la catégorie « guichet » - où elle fait jeu égal avec La Poste – ou sur le terrain de la « borne automatique », même si une récente expérience menée à CDG2E a mis en lumière les progrès accomplis par Air France dans cette discipline.
Mais c’est sans aucun doute dans le domaine du « social » que le match s’annonçait le plus serré car face à des cheminots rompus aux grèves depuis la création de la SNCF en 1938, notre vaillant transporteur aérien présente lui aussi un palmarès copieusement fourni, bénéficiant, de plus, de l’expérience non négligeable de la défunte Air Inter qui - les plus anciens s’en souviendront – talonnait régulièrement la SNCF et la RATP dans les grandes joutes sociales du 20ème siècle.
On en salivait d’avance…Hélas, 3 fois hélas le choc des titans n’aura vraisemblablement pas lieu, les 2 protagonistes semblant s’acheminer vers un mariage de raison. Une consolation toute de même : au vu du lourd patrimoine génétique des fiancés, le fruit de cette union s’annonce prometteur…à moins que la consanguinité ne s’en mêle !
Affaire à suivre…
(1) rappelons qu’Air France est l’inventeur du sandwich au pain, qui présente le double avantage d’avoir le même goût quelle que soit sa garniture (fromage, poulet ou dinde) et de vous rassasier en quelques minutes en gonflant dans l’estomac après l’absorption du liquide d’accompagnement baptisé « rafraîchissement ».
Troisième point crucial dans la chasse effrénée aux clients que se livreraient les 2 fleurons du transport français : la file d’attente, plus communément appelée queue.
Là encore, la lutte serait farouche mais Air France aurait bien du mal à combler son retard dans un domaine où la SNCF truste tous les trophées, que ce soit dans la catégorie « guichet » - où elle fait jeu égal avec La Poste – ou sur le terrain de la « borne automatique », même si une récente expérience menée à CDG2E a mis en lumière les progrès accomplis par Air France dans cette discipline.
Mais c’est sans aucun doute dans le domaine du « social » que le match s’annonçait le plus serré car face à des cheminots rompus aux grèves depuis la création de la SNCF en 1938, notre vaillant transporteur aérien présente lui aussi un palmarès copieusement fourni, bénéficiant, de plus, de l’expérience non négligeable de la défunte Air Inter qui - les plus anciens s’en souviendront – talonnait régulièrement la SNCF et la RATP dans les grandes joutes sociales du 20ème siècle.
On en salivait d’avance…Hélas, 3 fois hélas le choc des titans n’aura vraisemblablement pas lieu, les 2 protagonistes semblant s’acheminer vers un mariage de raison. Une consolation toute de même : au vu du lourd patrimoine génétique des fiancés, le fruit de cette union s’annonce prometteur…à moins que la consanguinité ne s’en mêle !
Affaire à suivre…
(1) rappelons qu’Air France est l’inventeur du sandwich au pain, qui présente le double avantage d’avoir le même goût quelle que soit sa garniture (fromage, poulet ou dinde) et de vous rassasier en quelques minutes en gonflant dans l’estomac après l’absorption du liquide d’accompagnement baptisé « rafraîchissement ».