Le torchon brûle entre la Direction d'Air France et ses pilotes - Photo : Air France
Les négociations pour définir les nouvelles modalités du plan Perform s'annoncent tendues.
Selon Le Figaro, la direction d'Air France a décidé d'engager un recours en référé à l'encontre du syndicat majoritaire SNPL afin d'obtenir la mise en œuvre des dernières mesures de Transform.
"Cela faisait plus de six mois que les pourparlers étaient au point mort. Je ne peux pas attendre plus longtemps. Il faut savoir finir les vieilles histoires et clore le chapitre Transform pour aller de l'avant", a déclaré Frédéric Gagey lors d'une soirée pour second anniversaire de Hop ! Air France lundi 15 juin.
Il assure qu'il ne s'agit en aucun cas d'une mesure agressive tout en regrettant d'en être arrivé là.
"Au vu du contexte actuel et des pressions sur les recettes unitaires, nous devons agir vite" poursuit-il.
Les premières mesures ne se font pas attendre. La compagnie va fermer à l'hiver 2015 plusieurs lignes déficitaires (Stavanger, Vérone, Vigo, Kuala Lumpur), et réduire les fréquences sur d'autres fortement affectées (Japon, Brésil, Russie).
La compagnie prévoit aussi de nouvelles réductions des dépenses externes et des achats généraux, pour un impact estimé en année pleine de 80 millions d'euros.
Elle devrait également sortir de la flotte un troisième Airbus A340 et anticipe des reports de livraisons d'avions long-courrier (Airbus A350 et Boeing 787).
Selon Le Figaro, la direction d'Air France a décidé d'engager un recours en référé à l'encontre du syndicat majoritaire SNPL afin d'obtenir la mise en œuvre des dernières mesures de Transform.
"Cela faisait plus de six mois que les pourparlers étaient au point mort. Je ne peux pas attendre plus longtemps. Il faut savoir finir les vieilles histoires et clore le chapitre Transform pour aller de l'avant", a déclaré Frédéric Gagey lors d'une soirée pour second anniversaire de Hop ! Air France lundi 15 juin.
Il assure qu'il ne s'agit en aucun cas d'une mesure agressive tout en regrettant d'en être arrivé là.
"Au vu du contexte actuel et des pressions sur les recettes unitaires, nous devons agir vite" poursuit-il.
Les premières mesures ne se font pas attendre. La compagnie va fermer à l'hiver 2015 plusieurs lignes déficitaires (Stavanger, Vérone, Vigo, Kuala Lumpur), et réduire les fréquences sur d'autres fortement affectées (Japon, Brésil, Russie).
La compagnie prévoit aussi de nouvelles réductions des dépenses externes et des achats généraux, pour un impact estimé en année pleine de 80 millions d'euros.
Elle devrait également sortir de la flotte un troisième Airbus A340 et anticipe des reports de livraisons d'avions long-courrier (Airbus A350 et Boeing 787).
Bras de fer sur les chiffres
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Du coté des pilotes, la direction estime qu'ils devraient encore accomplir 30% d'efforts pour arriver au même stade que les autres catégories de personnel.
Mais le syndicat conteste ces chiffres. "Prenons par exemple le glissement vieillissement technicité (augmentation du salaire moyen NDRL) nous avons baissé notre seuil de 0,6% mais la direction conteste notre méthode de calcul" assure le président du SNPL, Erick Derivry.
Il s'estime par ailleurs étonné d'avoir appris cette procédure judiciaire dans la presse. "Nous sommes atterrés par la violence du procédé. C'est une façon très maladroite de nous mettre la pression à seulement deux jours de l'ouverture des négociations sur le plan Perform".
C'est donc une véritable bataille de chiffres qui s'engage devant le tribunal. Le SNPL se dit confiant sur l'issue de cet arbitrage et assure vouloir retourner à la table des négociations pour assurer l'avenir de la compagnie. Tout en excluant pour le moment toute possibilité de grève.
"Le traumatisme du mouvement social de septembre reste encore très présent. Nous n'allons pas répliquer à une impolitesse par une bombe atomique" rassure Erick Derivry.
Mais le syndicat conteste ces chiffres. "Prenons par exemple le glissement vieillissement technicité (augmentation du salaire moyen NDRL) nous avons baissé notre seuil de 0,6% mais la direction conteste notre méthode de calcul" assure le président du SNPL, Erick Derivry.
Il s'estime par ailleurs étonné d'avoir appris cette procédure judiciaire dans la presse. "Nous sommes atterrés par la violence du procédé. C'est une façon très maladroite de nous mettre la pression à seulement deux jours de l'ouverture des négociations sur le plan Perform".
C'est donc une véritable bataille de chiffres qui s'engage devant le tribunal. Le SNPL se dit confiant sur l'issue de cet arbitrage et assure vouloir retourner à la table des négociations pour assurer l'avenir de la compagnie. Tout en excluant pour le moment toute possibilité de grève.
"Le traumatisme du mouvement social de septembre reste encore très présent. Nous n'allons pas répliquer à une impolitesse par une bombe atomique" rassure Erick Derivry.