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Air Partner France, au lendemain de l’accident de Sharm-El-Sheikh, avait préféré prendre les devants sur les listes noires et autre label bleu français à venir. Le courtier aérien avait ainsi pris l’initiative, trois mois après le crash de l’appareil de Flash Airlines, d’entamer un processus de certification «qualité Iso 9001».
Cette certification vient d’être obtenue. La société a du entre temps réaliser plusieurs audits internes - à Paris comme en province - conclus par l’audit final de SGS-ICS, leader mondial accrédité par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation).
98% des affrètements sur la zone AESA
«Nous nous engageons sur trois points essentiels, la sécurité, la transparence et la qualité du service», précise Gilles Meynard, directeur général de la filiale française d’Air Partner, groupe britannique présent aujourd’hui dans dix pays.
Le courtier rappelle qu’il n’a affrété l’an dernier que 20 vols (sur 1313) en dehors de la zone AESA (les 25 pays de l’Union plus la Norvège, la Suisse et l’Islande) ; de plus, toutes les compagnies hors zone AESA avec lesquels il a travaillé étaient certifiées JAR, FAR et/ou IOSA. Toujours pour l’aspect sécurité, Air Partner précise qu’il exclut les avions construits en ex-URSS et ceux de plus de 20 ans.
Le volet transparence passe pour sa part par la communication à son client du nom de la compagnie aérienne sélectionnée, ainsi que les conditions générales concernant l’affrètement. Le courtier s’engage par ailleurs, vis-à-vis de ses clients, sur une charte de qualité concernant le déroulement des opérations avant, pendant et après les vols affrétés.
RCP : du nouveau pour les AGV et les courtiers
Air Partner a dégagé pour l’exercice 2004-2005 (bouclé fin juillet) un résultat net de 261 K€ pour un chiffre d’affaires de 30 millions €. Le courtier annonce pour l’exercice en cours une activité en hausse de 25%. Cette croissance s’explique en partie par les récentes décisions des assureurs de ne plus assurer les affrètements aériens, ou d’augmenter nettement la RC Professionnelle comme l’a fait le Gan (80% du marché de l’assurance sur l’activité affrètement).
Le montant des indemnisations réclamées par les victimes de Sharm-El-Sheikh était en effet largement supérieur à la somme des cotisations des RC des agences. Après négociation entre le Gan et le Snav, la couverture d’assurance RCP des affrètements aériens assurés par un courtier aérien ou un consolidateur pour le compte d’une agence de voyages est passé à 100 millions € depuis janvier dernier.
Air Partner France profite sur ce point de la RC «aérienne» de sa maison mère britannique. De quoi rassurer les agences de voyages qui représentent 80% de ses clients en France.
Cette certification vient d’être obtenue. La société a du entre temps réaliser plusieurs audits internes - à Paris comme en province - conclus par l’audit final de SGS-ICS, leader mondial accrédité par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation).
98% des affrètements sur la zone AESA
«Nous nous engageons sur trois points essentiels, la sécurité, la transparence et la qualité du service», précise Gilles Meynard, directeur général de la filiale française d’Air Partner, groupe britannique présent aujourd’hui dans dix pays.
Le courtier rappelle qu’il n’a affrété l’an dernier que 20 vols (sur 1313) en dehors de la zone AESA (les 25 pays de l’Union plus la Norvège, la Suisse et l’Islande) ; de plus, toutes les compagnies hors zone AESA avec lesquels il a travaillé étaient certifiées JAR, FAR et/ou IOSA. Toujours pour l’aspect sécurité, Air Partner précise qu’il exclut les avions construits en ex-URSS et ceux de plus de 20 ans.
Le volet transparence passe pour sa part par la communication à son client du nom de la compagnie aérienne sélectionnée, ainsi que les conditions générales concernant l’affrètement. Le courtier s’engage par ailleurs, vis-à-vis de ses clients, sur une charte de qualité concernant le déroulement des opérations avant, pendant et après les vols affrétés.
RCP : du nouveau pour les AGV et les courtiers
Air Partner a dégagé pour l’exercice 2004-2005 (bouclé fin juillet) un résultat net de 261 K€ pour un chiffre d’affaires de 30 millions €. Le courtier annonce pour l’exercice en cours une activité en hausse de 25%. Cette croissance s’explique en partie par les récentes décisions des assureurs de ne plus assurer les affrètements aériens, ou d’augmenter nettement la RC Professionnelle comme l’a fait le Gan (80% du marché de l’assurance sur l’activité affrètement).
Le montant des indemnisations réclamées par les victimes de Sharm-El-Sheikh était en effet largement supérieur à la somme des cotisations des RC des agences. Après négociation entre le Gan et le Snav, la couverture d’assurance RCP des affrètements aériens assurés par un courtier aérien ou un consolidateur pour le compte d’une agence de voyages est passé à 100 millions € depuis janvier dernier.
Air Partner France profite sur ce point de la RC «aérienne» de sa maison mère britannique. De quoi rassurer les agences de voyages qui représentent 80% de ses clients en France.