En quelques mois, les médias ont annoncé la mise en place de plusieurs compagnies aériennes dans les anciens pays de l’Est. Parmi celles-ci, Air Polonia et Wizzair.
Ces deux compagnies ont plusieurs points en commun comme disposer d’un hub à Katowice, se déclarer low cost, opérer vers les mêmes destinations, avoir des patrons anciens boss de compagnies nationales (Malev pour Wizzair et LOT pour Air Polonia), s’appuyer sur l’entrée de la Pologne et de la Hongrie pour se lancer à l’assaut des destinations de l’Ouest…
Aujourd’hui, le capital d’Air Polonia est détenu par quatre investisseurs privés. Mais vu sa faiblesse, à peine 600.000 US$, la direction reconnaît qu’elle est déjà à la recherche de nouveaux capitaux et qu’elle mène des négociations avec un groupe et plus particulièrement « une compagnie financière internationale ».
Par contre le capital humain de la jeune compagnie est beaucoup plus sérieux puisque l’on retrouve à sa tête des hommes d’expérience comme Jan Litwinski, l’ancien président de la LOT et comme responsable commercial A. Wychowaniec, également ancien cadre supérieur de la compagnie nationale polonaise.
Un plan de développement cohérent
Refusant de mettre tous ses œufs dans le même panier, Air Polonia se développe autours de trois axes : le fret (depuis 2002), charter (à partir d’avril 2003) et, depuis le début de l’année, vols régulier sous formule low cost.
L’objectif des responsables est d’ailleurs de scinder en trois entités juridiques les activités : « Ainsi la gestion sera plus simple. La branche low cost et vols réguliers pouvant être considérée comme étant le core business du groupe, les deux autres pôles étant complémentaires. »
Il a été décidé de ne voler qu’avec un seul type d’appareil : des B 737 – 400. Deux appareils sont opérationnels depuis 2003 et 3 autres en 2004. Ces avions étant naturellement pris en leasing. Lors de la conférence de presse qui a eu lieu mercredi matin, les dirigeants polonais ont particulièrement insisté sur l’importance de la fonction commerciale des AGV.
Dans leur esprit, les ventes vont s’opérer selon un modèle proche de celui de Virgin Express : via Internet, via un call center basé à Varsovie et via le réseau des AGV. A. Wychowaniec : « Par exemple pour les groupes, un service spécial s’occupera des demandes des AGV. Ce qui pour nous est la preuve que nous entendons mener une politique de partenariat avec les agences, les TO et les brokers. »
La Cie s’attaque directement au marché des autocaristes
En annonçant des tarifs relativement percutant en ce qui concerne les vols entre la Pologne et l’aéroport de Charleroi (prix d’attaque : 19 € le segment hors taxes pour un tarif de base de moins de 70 €), il ne fait aucun doute qu’en ce qui concerne le marché ethnique, la compagnie s’attaque directement au marché des autocaristes reliant les deux pays. Marché relativement important puisque 40.000 polonais vivent en Belgique, sans compter les 60.000 autres de deuxième ou troisième génération.
Sur l’infographie, en annexe, l’ensemble des destinations vols réguliers et charter montre un profilage de destinations assez logique avec des liaisons régulières reliant les principales villes polonaises et les grands pôles des décisions européens ainsi que les principales destinations touristiques. Si pour la France, la seule ville desservie se limite à Paris, le Président d’Air Polonia nous a confié que Nice et Lyon sont actuellement à l’étude.
Quant aux fréquences des vols, il est prévu que dès que la flotte sera complète, les vols deviendront quasiment quotidiens avec nombres de villes : « Par exemple, aujourd’hui nous volons trois fois par semaine entre Varsovie et deux fois entre Katowice et la Belgique. Dans un proche avenir les vols seront quotidiens pour ces deux liaisons."
Ces deux compagnies ont plusieurs points en commun comme disposer d’un hub à Katowice, se déclarer low cost, opérer vers les mêmes destinations, avoir des patrons anciens boss de compagnies nationales (Malev pour Wizzair et LOT pour Air Polonia), s’appuyer sur l’entrée de la Pologne et de la Hongrie pour se lancer à l’assaut des destinations de l’Ouest…
Aujourd’hui, le capital d’Air Polonia est détenu par quatre investisseurs privés. Mais vu sa faiblesse, à peine 600.000 US$, la direction reconnaît qu’elle est déjà à la recherche de nouveaux capitaux et qu’elle mène des négociations avec un groupe et plus particulièrement « une compagnie financière internationale ».
Par contre le capital humain de la jeune compagnie est beaucoup plus sérieux puisque l’on retrouve à sa tête des hommes d’expérience comme Jan Litwinski, l’ancien président de la LOT et comme responsable commercial A. Wychowaniec, également ancien cadre supérieur de la compagnie nationale polonaise.
Un plan de développement cohérent
Refusant de mettre tous ses œufs dans le même panier, Air Polonia se développe autours de trois axes : le fret (depuis 2002), charter (à partir d’avril 2003) et, depuis le début de l’année, vols régulier sous formule low cost.
L’objectif des responsables est d’ailleurs de scinder en trois entités juridiques les activités : « Ainsi la gestion sera plus simple. La branche low cost et vols réguliers pouvant être considérée comme étant le core business du groupe, les deux autres pôles étant complémentaires. »
Il a été décidé de ne voler qu’avec un seul type d’appareil : des B 737 – 400. Deux appareils sont opérationnels depuis 2003 et 3 autres en 2004. Ces avions étant naturellement pris en leasing. Lors de la conférence de presse qui a eu lieu mercredi matin, les dirigeants polonais ont particulièrement insisté sur l’importance de la fonction commerciale des AGV.
Dans leur esprit, les ventes vont s’opérer selon un modèle proche de celui de Virgin Express : via Internet, via un call center basé à Varsovie et via le réseau des AGV. A. Wychowaniec : « Par exemple pour les groupes, un service spécial s’occupera des demandes des AGV. Ce qui pour nous est la preuve que nous entendons mener une politique de partenariat avec les agences, les TO et les brokers. »
La Cie s’attaque directement au marché des autocaristes
En annonçant des tarifs relativement percutant en ce qui concerne les vols entre la Pologne et l’aéroport de Charleroi (prix d’attaque : 19 € le segment hors taxes pour un tarif de base de moins de 70 €), il ne fait aucun doute qu’en ce qui concerne le marché ethnique, la compagnie s’attaque directement au marché des autocaristes reliant les deux pays. Marché relativement important puisque 40.000 polonais vivent en Belgique, sans compter les 60.000 autres de deuxième ou troisième génération.
Sur l’infographie, en annexe, l’ensemble des destinations vols réguliers et charter montre un profilage de destinations assez logique avec des liaisons régulières reliant les principales villes polonaises et les grands pôles des décisions européens ainsi que les principales destinations touristiques. Si pour la France, la seule ville desservie se limite à Paris, le Président d’Air Polonia nous a confié que Nice et Lyon sont actuellement à l’étude.
Quant aux fréquences des vols, il est prévu que dès que la flotte sera complète, les vols deviendront quasiment quotidiens avec nombres de villes : « Par exemple, aujourd’hui nous volons trois fois par semaine entre Varsovie et deux fois entre Katowice et la Belgique. Dans un proche avenir les vols seront quotidiens pour ces deux liaisons."