Nous sommes en 2050, à bord d'un vol à destination de New Dehli.
Confortablement installée dans un siège en matière végétale, je consulte l'hologramme en face de moi.
Nous survolons actuellement le Mont Everest et mon écran me propose de nombreuses informations concernant le plus haut sommet du monde. Grâce au fuselage transparent, je bénéficie d'une vue panoramique sur la montagne, le ciel et l'horizon.
Surveillant mes paramètres corporels, mon fauteuil m'indique que ma température est en légère baisse. Le système augmente alors le chauffage pour que je n'attrape pas froid.
Au centre de l'avion, une projection holographique transforme l'espace en green de golf pour taper quelques balles. Sur le pont arrière, une piscine avec terrasse offre aux voyageurs un moment de relaxation à 30 000 pieds.
Mais ces innovations ne sont pour l'instant que le fruit de l'imagination des ingénieurs d'Airbus.« Nous cherchons à comprendre comment nos enfants vont voyager plus tard » explique Christian Scherer, directeur de la stratégie et des programmes futurs d'Airbus.
En effet, l'avionneur va devoir faire face à de nombreuses problématiques, comme l'encombrement du trafic aérien, la fin de l'ère pétrole, ou encore l'augmentation du nombre de passagers.
Confortablement installée dans un siège en matière végétale, je consulte l'hologramme en face de moi.
Nous survolons actuellement le Mont Everest et mon écran me propose de nombreuses informations concernant le plus haut sommet du monde. Grâce au fuselage transparent, je bénéficie d'une vue panoramique sur la montagne, le ciel et l'horizon.
Surveillant mes paramètres corporels, mon fauteuil m'indique que ma température est en légère baisse. Le système augmente alors le chauffage pour que je n'attrape pas froid.
Au centre de l'avion, une projection holographique transforme l'espace en green de golf pour taper quelques balles. Sur le pont arrière, une piscine avec terrasse offre aux voyageurs un moment de relaxation à 30 000 pieds.
Mais ces innovations ne sont pour l'instant que le fruit de l'imagination des ingénieurs d'Airbus.« Nous cherchons à comprendre comment nos enfants vont voyager plus tard » explique Christian Scherer, directeur de la stratégie et des programmes futurs d'Airbus.
En effet, l'avionneur va devoir faire face à de nombreuses problématiques, comme l'encombrement du trafic aérien, la fin de l'ère pétrole, ou encore l'augmentation du nombre de passagers.
Carburants à base d'algues
Dans le futur, nous pourrons littéralement voyager la tête dans les étoiles !
Sa recherche se concentre notamment sur les nouveaux carburants. « Le trafic aérien consomme 12% de l'énergie fossile et rejette 2% de CO2 par an » explique Frédéric Eychenne, responsable du programme nouvelles énergies.
« L'objectif est de diviser par deux ces rejets ». Pour se faire, inutile de compter sur l'énergie solaire, qui ne pourra jamais faire voler un avion de ligne.
Par contre, les équipes se penchent actuellement sur les propriétés de certaines algues, qui nourries de CO2 et d'eau, se transforment en une sorte d'huile proche du kérosène.
Airbus réfléchit également au développement des services additionnels, sur le modèle des low-cost actuelles. Certains avions pourraient ainsi devenir de véritables centres de divertissement volants, équipés de piscines, de machines à sous ou de spa. Un bon moyen pour créer de la valeur et pour exploiter le temps mort pendant le transport.
Tous ces chamboulement dans l'espace interne de l'appareil feront disparaître les classes telles qu'on les connait aujourd'hui. Ne subsisteront que des zones qui cibleront différents besoins, comme la détente, le travail ou le repos.
Une nouvelle façon de voyager qui risque de ravir bon nombre de passagers. Mais il faudra encore patienter quelques années avant de pouvoir en profiter.
« L'objectif est de diviser par deux ces rejets ». Pour se faire, inutile de compter sur l'énergie solaire, qui ne pourra jamais faire voler un avion de ligne.
Par contre, les équipes se penchent actuellement sur les propriétés de certaines algues, qui nourries de CO2 et d'eau, se transforment en une sorte d'huile proche du kérosène.
Airbus réfléchit également au développement des services additionnels, sur le modèle des low-cost actuelles. Certains avions pourraient ainsi devenir de véritables centres de divertissement volants, équipés de piscines, de machines à sous ou de spa. Un bon moyen pour créer de la valeur et pour exploiter le temps mort pendant le transport.
Tous ces chamboulement dans l'espace interne de l'appareil feront disparaître les classes telles qu'on les connait aujourd'hui. Ne subsisteront que des zones qui cibleront différents besoins, comme la détente, le travail ou le repos.
Une nouvelle façon de voyager qui risque de ravir bon nombre de passagers. Mais il faudra encore patienter quelques années avant de pouvoir en profiter.