On n'y rentre que sur rendez-vous ou en connaissant le code.
Un responsable des services généraux, c'est ainsi qu'il se présente, filtre, fait barrage.
Sans doute doute une réminiscence des débuts de Transtours – l'autre marque de l'entreprise – du temps du KGB.
Heureusement sur une centaine de salariés que compte l'entreprise il y a les clopeurs, ceux et celles qui sortent pour en griller une.
Pressés et peu empressés d'engager une conversation avec la journaliste que je suis. « Dans les journaux c'est du n'importe quoi ! ».
En effet et c'est bien pour cela que je viens à la source. « Vous voyez bien qu'on est débordés... que notre gros souci est de faire partir nos clients... tout le monde est sur le pont.... Nous répondons au téléphone contrairement à ce que vous écrivez... ».
En effet, les salariés qui me croisent dans le hall d'entrée sont tendus et très pressés de remonter dans les étages du bunker.
Une jeune femme marque toutefois un temps d'arrêt près de moi et me souffle « Vous savez Marsans ça représente quelque chose pour nous... ».
C'est la phrase que j'attendais. Rideau.
Un responsable des services généraux, c'est ainsi qu'il se présente, filtre, fait barrage.
Sans doute doute une réminiscence des débuts de Transtours – l'autre marque de l'entreprise – du temps du KGB.
Heureusement sur une centaine de salariés que compte l'entreprise il y a les clopeurs, ceux et celles qui sortent pour en griller une.
Pressés et peu empressés d'engager une conversation avec la journaliste que je suis. « Dans les journaux c'est du n'importe quoi ! ».
En effet et c'est bien pour cela que je viens à la source. « Vous voyez bien qu'on est débordés... que notre gros souci est de faire partir nos clients... tout le monde est sur le pont.... Nous répondons au téléphone contrairement à ce que vous écrivez... ».
En effet, les salariés qui me croisent dans le hall d'entrée sont tendus et très pressés de remonter dans les étages du bunker.
Une jeune femme marque toutefois un temps d'arrêt près de moi et me souffle « Vous savez Marsans ça représente quelque chose pour nous... ».
C'est la phrase que j'attendais. Rideau.
Il y a aussi du vrai dans les rumeurs...
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Un an après la crise : comment peut-on réinventer sa production touristique ?
Les difficultés de Marsans avaient dépassé depuis plusieurs semaines le pallier de la simple rumeur.
La reprise du TO par le fond d'investissement espagnol Dinaqua était annoncée comme une fin des difficultés. On voit le résultat.
Une demande d'immatriculation faite au cours du premier trimestre 2010 serait en suspens ou carrément refusée, ce qui tend à démontrer l'efficacité du processus mis en place.
De toutes façons, dans l'état actuel de la réglementation ce refus n'empêchait pas l'entreprise disposant d'une licence d'exercer son activité pendant encore plusieurs saisons.
L'affaire Marsans nous ramène à un sujet récurrent, les problèmes de trésorerie des agents de voyages en général, des TO – surtout ceux qui affrètent – en particulier. Les difficultés arrivent surtout en fin de haute saison ce qui est le cas pour Marsans, spécialiste, entre autres, de la Caraïbe.
Pour chacun des départs l'affréteur paie son transporteur « au cul de l'avion », on pourrait dire, alors que l'argent des clients travaille encore dans les agences distributrices ou même dans les centrales de paiement des réseaux.
Quant aux délais de paiement, ils peuvent durer 6, 8 , 10 semaines... Le CETO qui voudrait voir appliquer en France la réglementation germanique aborde régulièrement le sujet. Là-bas, c'est le TO qui encaisse l'argent.
Pour être en phase avec les faits concernant Marsans, rappelons qu'il traitait en direct une partie de sa clientèle et encaissait donc directement l'argent versé.
Dans quelle proportion ? Je n'en ai pas la réponse...
La reprise du TO par le fond d'investissement espagnol Dinaqua était annoncée comme une fin des difficultés. On voit le résultat.
Une demande d'immatriculation faite au cours du premier trimestre 2010 serait en suspens ou carrément refusée, ce qui tend à démontrer l'efficacité du processus mis en place.
De toutes façons, dans l'état actuel de la réglementation ce refus n'empêchait pas l'entreprise disposant d'une licence d'exercer son activité pendant encore plusieurs saisons.
L'affaire Marsans nous ramène à un sujet récurrent, les problèmes de trésorerie des agents de voyages en général, des TO – surtout ceux qui affrètent – en particulier. Les difficultés arrivent surtout en fin de haute saison ce qui est le cas pour Marsans, spécialiste, entre autres, de la Caraïbe.
Pour chacun des départs l'affréteur paie son transporteur « au cul de l'avion », on pourrait dire, alors que l'argent des clients travaille encore dans les agences distributrices ou même dans les centrales de paiement des réseaux.
Quant aux délais de paiement, ils peuvent durer 6, 8 , 10 semaines... Le CETO qui voudrait voir appliquer en France la réglementation germanique aborde régulièrement le sujet. Là-bas, c'est le TO qui encaisse l'argent.
Pour être en phase avec les faits concernant Marsans, rappelons qu'il traitait en direct une partie de sa clientèle et encaissait donc directement l'argent versé.
Dans quelle proportion ? Je n'en ai pas la réponse...