3,3 millions : c'est le nombre de passagers transportés par Flixbus France sur l'année 2016. Pour un marché national estimé autour de 6 millions de voyageurs en autocar, le jeune fournisseur de transport revendique son leadership et estime sa part de marché à plus de 50%, sans toutefois dévoiler de chiffre d'affaires.
"Nous ne sommes pas encore rentables, notre société est trop jeune et le marché encore en construction", explique Yvan Lefranc-Morin, nouveau directeur général de Flixbus France. "Nous devrions l'être à court terme, au plus tard en 2018", prévoit-il.
"Nous ne sommes pas encore rentables, notre société est trop jeune et le marché encore en construction", explique Yvan Lefranc-Morin, nouveau directeur général de Flixbus France. "Nous devrions l'être à court terme, au plus tard en 2018", prévoit-il.
Une année 2016 "spectaculaire"
Lancé il y a un an et demi, lors de la libéralisation du marché de transports en autocar par la loi Macron, Flixbus aura connu en France une année 2016 faste : lancement de son service de location de cars avec chauffeur, millionième passager transporté ou encore rachat de la compagnie Megabus.
"Pour notre première année pleine, nous sommes passés du statut de challenger à celui de leader national", s'enthousiasme son directeur.
Actuellement, Flixbus propose sur son réseau français 60 lignes desservant 135 villes, d'après un schéma qui se veut non-calqué sur le réseau de chemin de fer. "Nous sommes gagnants sur des lignes comme Lyon/Bordeaux, où nous sommes plus rapides que le train tout en restant environ deux fois moins cher", décrypte Yvan Lefranc-Morin.
Son modèle économique s'articule autour d'un réseau de partenariats noués avec des PME indépendantes. "Il ne s'agit pas d'un modèle très risqué pour nos partenaires, nous partageons ensemble les revenus et nous mettons en place un revenu minimum garanti, très proche des coûts de reviens. Le risque financier est ainsi très limité pour les transporteurs avec qui nous travaillons", détaille le jeune patron, refusant de donner des chiffres plus précis.
La cinquantaine d'employés de Flixbus s'occupent eux de créer le réseau, du marketing et de la communication.
"Pour notre première année pleine, nous sommes passés du statut de challenger à celui de leader national", s'enthousiasme son directeur.
Actuellement, Flixbus propose sur son réseau français 60 lignes desservant 135 villes, d'après un schéma qui se veut non-calqué sur le réseau de chemin de fer. "Nous sommes gagnants sur des lignes comme Lyon/Bordeaux, où nous sommes plus rapides que le train tout en restant environ deux fois moins cher", décrypte Yvan Lefranc-Morin.
Son modèle économique s'articule autour d'un réseau de partenariats noués avec des PME indépendantes. "Il ne s'agit pas d'un modèle très risqué pour nos partenaires, nous partageons ensemble les revenus et nous mettons en place un revenu minimum garanti, très proche des coûts de reviens. Le risque financier est ainsi très limité pour les transporteurs avec qui nous travaillons", détaille le jeune patron, refusant de donner des chiffres plus précis.
La cinquantaine d'employés de Flixbus s'occupent eux de créer le réseau, du marketing et de la communication.
Vers 2017 et au delà
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L'objectif de cette année 2017 pour la compagnie : augmenter son offre de 50%, via de nouvelles villes et des fréquences plus importantes, pour atteindre les 5,5 millions de passagers transportés sur l'année.
Principal axe de progression devant mener Flixbus à la rentabilité : l'augmentation des taux de remplissage des bus (aujourd'hui autour de 60%) plutôt que l'augmentation de ses tarifs (seulement 4,7 centimes d'euros supplémentaires par kilomètre observés sur le troisième trimestre 2016).
La société, qui a par ailleurs été élue start-up française de l'année 2016 par Google, veut aussi s'appuyer sur son offre B2B (location de bus avec chauffeur pour les entreprises), et élargir son réseau de distribution par les agences de voyages (environ 1500 agences partenaires à l'heure actuelle).
"Notre objectif est d'être meilleur qu'hier et moins bon que demain", explique Yvan Lefranc-Morin, confiant dans le développement des voyages en bus en France, d'après lui "moins cher, plus sécuritaire, plus confortable et plus écologique que les autres moyens de transports".
Principal axe de progression devant mener Flixbus à la rentabilité : l'augmentation des taux de remplissage des bus (aujourd'hui autour de 60%) plutôt que l'augmentation de ses tarifs (seulement 4,7 centimes d'euros supplémentaires par kilomètre observés sur le troisième trimestre 2016).
La société, qui a par ailleurs été élue start-up française de l'année 2016 par Google, veut aussi s'appuyer sur son offre B2B (location de bus avec chauffeur pour les entreprises), et élargir son réseau de distribution par les agences de voyages (environ 1500 agences partenaires à l'heure actuelle).
"Notre objectif est d'être meilleur qu'hier et moins bon que demain", explique Yvan Lefranc-Morin, confiant dans le développement des voyages en bus en France, d'après lui "moins cher, plus sécuritaire, plus confortable et plus écologique que les autres moyens de transports".