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L'affaire avait fait les gros titres de la presse belge.
L'entreprise était considérée avant l'ère Covid comme la "Rolls Royce" des autocars et employait près de 2 500 personnes pour 635 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Criblé de dettes, Van Hool a déposé le bilan en mai 2024.
Le constructeur alimentait les autocaristes français en véhicules. Cette chute a été un véritable séisme dans la profession. Un peu moins d'une année plus tard, nous venons d'apprendre que Van Hool France a été repris.
François Piot nous annonce que son dossier de reprise a été retenu par le tribunal de commerce de Pontoise. Il ne prévoit pas l'usage de la marque, puisque cette dernière a été rachetée par VDL.
Van Hool France : "Nous sommes le leader de la location d'autocars sans conducteur"
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Nous voulons faire comme lors de la reprise de Lambert, il y a 5 ans à Strasbourg. Depuis l'entreprise fonctionne très bien.
Nous sommes leaders de la location d'autocars sans conducteur en France, nous voulons appuyer cette position, avec maintenant un site au nord de Paris.
Nous voulons aussi proposer de la maintenance, puis ouvrir une activité de rétrofit, donc transformer les véhicules thermiques en électriques. L'électrification avance vite dans ce secteur, notamment sur les trajets scolaires et urbains, moins dans le tourisme.
Les véhicules peuvent atteindre une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres, comme le constructeur chinois Yutong qui a dévoilé un nouvel autocar ayant les capacités de couvrir 600 km, contre 300 km pour ses concurrents," nous dévoile François Piot, le dirigeant de Prêt-à-Partir.
Van Hool : une faillite retentissante !
Et pour reprendre la branche française qui réalisait un chiffre d'affaires de 64,2 millions d'euros en 2019, pour plusieurs dizaines de salariés, François Piot a dû attendre la faillite de Van Hool.
Fondée en 1947, la société familiale belge est devenue un véritable leader de son marché.
Elle a compté jusqu'à plus de 4 000 salariés et même était partenaire de Fiat. Le constructeur a produit des milliers de véhicules pour la marque italienne.
Au milieu des années 1970, Bernard Van Hool, le fondateur de la société décède. Ses 8 enfants héritent de l'entreprise et très rapidement des querelles éclatent.
Et c'est justement sur fond de conflit familial, dans le contexte délicat de la crise sanitaire, que Van Hool a fait faillite.
"D’une part, nous avons eu la crise du coronavirus. À ce moment-là, la vie publique s’est arrêtée.
Le carnet de commandes de Van Hool s’est également effondré dans le segment des autocars," expliquait Kim Samison, un syndicaliste, à la RTBF.
A lire : Taxe Chirac : "la réaction du métier est réactionnaire et désuète"
Le Covid a non seulement asséché les carnets de commandes, mais créé des difficultés d'approvisionnement des chaînes de production ; puis la guerre en Ukraine a entrainé la forte hausse des prix de l'énergie.
Un trio perdant, auquel il faut ajouter une lourde dette, de 400 millions d'euros et des héritiers incapables de s'entendre pour sauver ce fleuron belge.
Fondée en 1947, la société familiale belge est devenue un véritable leader de son marché.
Elle a compté jusqu'à plus de 4 000 salariés et même était partenaire de Fiat. Le constructeur a produit des milliers de véhicules pour la marque italienne.
Au milieu des années 1970, Bernard Van Hool, le fondateur de la société décède. Ses 8 enfants héritent de l'entreprise et très rapidement des querelles éclatent.
Et c'est justement sur fond de conflit familial, dans le contexte délicat de la crise sanitaire, que Van Hool a fait faillite.
"D’une part, nous avons eu la crise du coronavirus. À ce moment-là, la vie publique s’est arrêtée.
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