Donald Trump s'est toujours engagé à accroitre la présence des États-Unis dans l'espace - Depositphotos.com
Lors de son premier mandat, le président républicain, Donald Trump, s'est toujours engagé à accroitre la présence des États-Unis dans l'espace, s'inscrivant ainsi dans l'esprit de la ‘’nouvelle frontière’’ projetée naguère par John Kennedy.
Trump n’hésitant pas à déclarer au début de sa présidence : « Défendre les intérêts américains dans l'espace, serait une grande chose, non seulement pour les emplois et pour le reste, mais ce serait aussi une grande chose pour la psyché de notre pays. »
Cet engagement en faveur de l’espace a été constant pendant tout le premier mandat de Donald Trump de janvier 2017 à janvier 2021.
Ainsi, allant à contresens de son prédécesseur démocrate Barack Obama, Trump signe dès décembre 2017 une directive indiquant : « qu'un retour sur la Lune est une étape nécessaire pour arriver jusqu'à Mars. »
Lorsqu'il signe sa quatrième directive, visant à créer une force militaire de l'espace, la United States Space Force (USSF), il n’hésite pas à déclarer le 18 juin 2018 lors d’un discours à la Maison Blanche : « L'Amérique sera toujours la première dans l'espace. Nous ne voulons pas que la Chine et la Russie et d'autres pays nous dominent, nous avons toujours dominé. »
Trump n’hésitant pas à déclarer au début de sa présidence : « Défendre les intérêts américains dans l'espace, serait une grande chose, non seulement pour les emplois et pour le reste, mais ce serait aussi une grande chose pour la psyché de notre pays. »
Cet engagement en faveur de l’espace a été constant pendant tout le premier mandat de Donald Trump de janvier 2017 à janvier 2021.
Ainsi, allant à contresens de son prédécesseur démocrate Barack Obama, Trump signe dès décembre 2017 une directive indiquant : « qu'un retour sur la Lune est une étape nécessaire pour arriver jusqu'à Mars. »
Lorsqu'il signe sa quatrième directive, visant à créer une force militaire de l'espace, la United States Space Force (USSF), il n’hésite pas à déclarer le 18 juin 2018 lors d’un discours à la Maison Blanche : « L'Amérique sera toujours la première dans l'espace. Nous ne voulons pas que la Chine et la Russie et d'autres pays nous dominent, nous avons toujours dominé. »
L'espace est placé tout en haut de l’agenda des États-Unis
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N’oublions pas que c’est en 2019 que Trump lance le programme "Artemis", lui assignant deux objectifs principaux :
- déposer un premier équipage à la surface de la Lune dès 2024 ;
- réaliser à terme des missions dites « durables » permettant l’exploration de la Lune puis de Mars.
Enfin et en pleine pandémie du Coronavirus, le samedi 30 mai 2020, les astronautes américains Bob Behnken et Doug Hurley se sont envolés depuis le pas de tir 39A du centre spatial Kennedy en Floride, mettant fin ainsi à une période de 9 ans où la Nasa dépendait encore des fusées russes.
Cette réussite est en partie due au soutien financier constant de l’administration républicaine qui a constamment soutenue l’industrie spatial US. C’est à l’occasion de ce lancement que s’adressant au patron de SpaceX, Donald Trump prononce sa célèbre phrase « Le lancement d'aujourd'hui démontre que l'avenir appartient à l'industrie spatiale privée. »
Il est évident pour beaucoup d’américains et d’experts du domaine spatial, que le second mandat de Donald Trump devrait booster l’industrie spatiale américaine.
Il est clair qu’en associant Musk à certaines de ses décisions, Trump envoie un message clair : l’espace est placé tout en haut de l’agenda des États-Unis dans un futur proche. D’ailleurs Jeff Bezos, patron de Blue Origin et propriétaire du Washington Post, ne s’y est pas trompé et a compris le message en appliquant lui et son journal une stricte neutralité dans l’élection présidentielle américaine.
- déposer un premier équipage à la surface de la Lune dès 2024 ;
- réaliser à terme des missions dites « durables » permettant l’exploration de la Lune puis de Mars.
Enfin et en pleine pandémie du Coronavirus, le samedi 30 mai 2020, les astronautes américains Bob Behnken et Doug Hurley se sont envolés depuis le pas de tir 39A du centre spatial Kennedy en Floride, mettant fin ainsi à une période de 9 ans où la Nasa dépendait encore des fusées russes.
Cette réussite est en partie due au soutien financier constant de l’administration républicaine qui a constamment soutenue l’industrie spatial US. C’est à l’occasion de ce lancement que s’adressant au patron de SpaceX, Donald Trump prononce sa célèbre phrase « Le lancement d'aujourd'hui démontre que l'avenir appartient à l'industrie spatiale privée. »
Il est évident pour beaucoup d’américains et d’experts du domaine spatial, que le second mandat de Donald Trump devrait booster l’industrie spatiale américaine.
Il est clair qu’en associant Musk à certaines de ses décisions, Trump envoie un message clair : l’espace est placé tout en haut de l’agenda des États-Unis dans un futur proche. D’ailleurs Jeff Bezos, patron de Blue Origin et propriétaire du Washington Post, ne s’y est pas trompé et a compris le message en appliquant lui et son journal une stricte neutralité dans l’élection présidentielle américaine.
Trump : "Nous voulons atteindre Mars avant la fin de mon mandat"
La priorité du 47ème Président dans sa vision d'autonomie stratégique et de souveraineté sera sans doute de renforcer le budget de la Nasa dédié à l'exploration spatiale habitée et notamment de remettre Artemis sur les rails, permettant ainsi aux Etats Unis de posséder des capacités inégalées pour un séjour à long terme sur la Lune puis sur Mars.
Perdre la course à la Lune dont les chinois ont fixé leur alunissage en 2030, serait une humiliation mondiale pour l’Amérique, comme l’a été l’échec de l’Union soviétique dans la première course à l’espace. C’est pourquoi il apparait vraisemblable que le Patron de la Nasa ne sera pas renouvelé et que le coût consacré au vol habité va impliquer des coupes sombres dans certains programmes comme : l'observation de la Terre, l'astronomie et d’autres programmes scientifiques notamment celui sur l’étude du climat, alors que Joe Biden avait au cours de son mandat élevé le changement climatique au rang de priorité de la NASA comme jamais auparavant.
Pour l’Europe, sachant notamment que de nombreux contrats la lie aux Etats Unis et connaissant les lignes directrices de la politique en matière spatiale de Donald Trump, les conséquences de cette nouvelle élection pose question pour l’Europe spatiale, bien que les avis sur conséquences semble diviser les membres de l’Union Européenne.
Concernant :
- le programme Orion pour lequel l’ESA a signé, avec la Nasa, un contrat de fourniture de neuf modules de services (à 300 millions de dollars pièce),
- le programme du Lunar Gateway pour lequel Thales Alenia Space doit construire le module ESPRIT,
- le programme européen ExoMars, qui doit décoller en 2028 vers la planète rouge et dont la Nasa doit fournir la fusée ainsi que les moteurs de freinage du module d’atterrissage.
Les contrats vont-ils être remis en question ? vont-ils être modifiés ? A ce jour les questions restent posées.
Dans le secteur spatial, comme dans d’autres secteurs de l’activité économique, il nous faudra attendre la cérémonie d'investiture du 20 janvier 2025, pour observer les premières décisions.
Mais avec Trump… il faut s’attendre à tout, même lorsqu’il a déclaré récemment : « Nous voulons atteindre Mars avant la fin de mon mandat ».
Perdre la course à la Lune dont les chinois ont fixé leur alunissage en 2030, serait une humiliation mondiale pour l’Amérique, comme l’a été l’échec de l’Union soviétique dans la première course à l’espace. C’est pourquoi il apparait vraisemblable que le Patron de la Nasa ne sera pas renouvelé et que le coût consacré au vol habité va impliquer des coupes sombres dans certains programmes comme : l'observation de la Terre, l'astronomie et d’autres programmes scientifiques notamment celui sur l’étude du climat, alors que Joe Biden avait au cours de son mandat élevé le changement climatique au rang de priorité de la NASA comme jamais auparavant.
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Les contrats vont-ils être remis en question ? vont-ils être modifiés ? A ce jour les questions restent posées.
Dans le secteur spatial, comme dans d’autres secteurs de l’activité économique, il nous faudra attendre la cérémonie d'investiture du 20 janvier 2025, pour observer les premières décisions.
Mais avec Trump… il faut s’attendre à tout, même lorsqu’il a déclaré récemment : « Nous voulons atteindre Mars avant la fin de mon mandat ».
Michel MESSAGER
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.