Richard Soubielle signe l'accord de coopération entre les professionnels du tourisme d’ Azerbaïdjan et les professionnels du tourisme français (c ) RBT
TourMaG.com : Vous venez de signer, au nom des Entreprises du Voyage, un accord de coopération avec le ministre du Tourisme d’Azerbaïdjan Monsieur Abulfaz Garayev . Quelle est la finalité de cet accord ?
Richard Soubielle : Cela fait suite à des premiers contacts que nous avons initialisés lors de la dernière édition du salon IFTM Top Résa. Nous avons organisé plusieurs réunions avec les services économiques de l’ambassade à Paris afin de faciliter les échanges entre les professionnels du tourisme français et d’Azerbaïdjan.
Nous avons déjà obtenu des résultats avec un prix du visa pour les français pratiquement divisé par 2 et bientôt son obtention par voie électronique.
TourMaG.com : Pourtant le ministre du Tourisme dénonce encore un manque de résultat !
Richard Soubielle : La destination n’a pas réellement d’image en France tant au niveau du grand public que des professionnels. Il faut la construire.
D’autre part, Oui, le tourisme, c’est comme la mode : on crée les collections avec une anticipation d’au moins une saison. Je lui ai expliqué les rythmes qui régissent nos métiers et qu’il faut préparer les programmations et les accords commerciaux avec 8 mois d’avance et avec le bon timing.
On ne peut pas avoir de résultats avant que la destination soit en brochure, sur les sites de vente et que les touristes aient le temps de s’inscrire.
TourMaG.com : Que contient cet accord ?
Richard Soubielle : Il est constitué de 3 parties : la promotion, la formation et les investissements
TourMaG.com : Et pour la promotion, ce qui me semble le plus essentiel ?
Richard Soubielle : Il insiste surtout sur un engagement réciproque à échanger des informations, des documents promotionnels et des statistiques gravitant autour du tourisme.
Il vise également à encourager les voyages d’études des professionnels du tourisme français en Azerbaïdjan, à participer à des salons, assister à des conférences, des manifestations promotionnelles.
Il insiste également sur le fait de stimuler les agences de voyages des 2 pays à collaborer à la mise en marché de programmes de visites et de circuits et plus globalement de tout mettre en œuvre pour promouvoir le potentiel de la destination auprès des professionnels et des médias.
Richard Soubielle : Cela fait suite à des premiers contacts que nous avons initialisés lors de la dernière édition du salon IFTM Top Résa. Nous avons organisé plusieurs réunions avec les services économiques de l’ambassade à Paris afin de faciliter les échanges entre les professionnels du tourisme français et d’Azerbaïdjan.
Nous avons déjà obtenu des résultats avec un prix du visa pour les français pratiquement divisé par 2 et bientôt son obtention par voie électronique.
TourMaG.com : Pourtant le ministre du Tourisme dénonce encore un manque de résultat !
Richard Soubielle : La destination n’a pas réellement d’image en France tant au niveau du grand public que des professionnels. Il faut la construire.
D’autre part, Oui, le tourisme, c’est comme la mode : on crée les collections avec une anticipation d’au moins une saison. Je lui ai expliqué les rythmes qui régissent nos métiers et qu’il faut préparer les programmations et les accords commerciaux avec 8 mois d’avance et avec le bon timing.
On ne peut pas avoir de résultats avant que la destination soit en brochure, sur les sites de vente et que les touristes aient le temps de s’inscrire.
TourMaG.com : Que contient cet accord ?
Richard Soubielle : Il est constitué de 3 parties : la promotion, la formation et les investissements
TourMaG.com : Et pour la promotion, ce qui me semble le plus essentiel ?
Richard Soubielle : Il insiste surtout sur un engagement réciproque à échanger des informations, des documents promotionnels et des statistiques gravitant autour du tourisme.
Il vise également à encourager les voyages d’études des professionnels du tourisme français en Azerbaïdjan, à participer à des salons, assister à des conférences, des manifestations promotionnelles.
Il insiste également sur le fait de stimuler les agences de voyages des 2 pays à collaborer à la mise en marché de programmes de visites et de circuits et plus globalement de tout mettre en œuvre pour promouvoir le potentiel de la destination auprès des professionnels et des médias.
Le ministre Abulfaz Garayev, ministre de la Culture et du Tourisme de la République d'Azerbaïdjan (c) RBT
Autres articles
-
EXCLUSIF - Air France a déjà anticipé la hausse de la taxe Chirac ! 🔑
-
Loi de finances : "Nous sommes très attentifs" (Valérie Boned)
-
Les EDV Ile-de-France tiendront leur prochaine convention en Slovénie
-
Formation pro et éductours : qu'est-ce qui sera vraiment pris en charge ? 🔑
-
Coach Voyages : les EDV demandent un retour à l'ancienne législation
TourMaG.com : La formation est aussi sur cet accord, pourquoi ?
Richard Soubielle : Pour leur apprendre à mieux communiquer avec nos clients, les français originaires d’un pays aux racines latines, qui comme vous le savez ont une psychologie, des attitudes, des attentes et des exigences bien spécifiques.
Dans cette optique, nous collaborons à la formation de guides francophones et avons surtout travaillé sur le contenu et la qualité des informations à faire passer. C’est une coopération que nous menons également avec l’ambassade et l’alliance française sur place.
Mais comme j’ai expliqué au ministre, tout cela prend du temps et ce ne sera opérationnel qu’au printemps prochain.
TourMaG.com : Qui programme la destination ?
Richard Soubielle : Peu de monde encore : Salaün le fait avec un circuit sur 3 pays. Nomade avec des séjours à thème avec des treks dans le Caucase en Azerbaïdjan.
Kuoni, Lucien Salemi à Vivarel Voyages et Alest Voyages proposent également des séjours à Bakou et depuis peu Voyage Privé et Evaneos programment la destination.
TourMaG.com : Comment expliquez-vous le manque d’implication des TO ?
Richard Soubielle : Il faut donner le temps au temps. Il y a aussi un effet conjoncturel peu favorable. Le business est en baisse, la situation est difficile et les TO ont d’autres priorités à gérer avant de s’intéresser à de nouveaux développements.
Mais tous sont à la recherche de nouvelles destinations. Nous y travaillons au sein des Entreprises du Voyage. Les spécialistes du MICE devraient être les premiers à commercialiser cette surprenante destination correspondant parfaitement aux recherches des organisateurs de congrès et séminaires.
Richard Soubielle : Pour leur apprendre à mieux communiquer avec nos clients, les français originaires d’un pays aux racines latines, qui comme vous le savez ont une psychologie, des attitudes, des attentes et des exigences bien spécifiques.
Dans cette optique, nous collaborons à la formation de guides francophones et avons surtout travaillé sur le contenu et la qualité des informations à faire passer. C’est une coopération que nous menons également avec l’ambassade et l’alliance française sur place.
Mais comme j’ai expliqué au ministre, tout cela prend du temps et ce ne sera opérationnel qu’au printemps prochain.
TourMaG.com : Qui programme la destination ?
Richard Soubielle : Peu de monde encore : Salaün le fait avec un circuit sur 3 pays. Nomade avec des séjours à thème avec des treks dans le Caucase en Azerbaïdjan.
Kuoni, Lucien Salemi à Vivarel Voyages et Alest Voyages proposent également des séjours à Bakou et depuis peu Voyage Privé et Evaneos programment la destination.
TourMaG.com : Comment expliquez-vous le manque d’implication des TO ?
Richard Soubielle : Il faut donner le temps au temps. Il y a aussi un effet conjoncturel peu favorable. Le business est en baisse, la situation est difficile et les TO ont d’autres priorités à gérer avant de s’intéresser à de nouveaux développements.
Mais tous sont à la recherche de nouvelles destinations. Nous y travaillons au sein des Entreprises du Voyage. Les spécialistes du MICE devraient être les premiers à commercialiser cette surprenante destination correspondant parfaitement aux recherches des organisateurs de congrès et séminaires.