L’association des compagnies aériennes opérant en France, le BAR, veut participer à la table-ronde que prévoit d’organiser la ministre des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet le 13 janvier prochain, à propos de la pagaille aux aéroports pendant l’épisode neigeux de décembre.
« Il ne faut pas que ce soit encore une fois une réunion franco-française. Tous les transporteurs qui utilisent les aéroports doivent avoir droit à la parole », espère Jean-Pierre Sauvage, le président du BAR.
Ce dernier s’insurge contre l’évocation par la ministre de tutelle d’une liste noire des compagnies qui auraient mal traité leurs passagers pendant le blocage neigeux des aéroports.
« Les premières victimes dans cette affaire, ce sont les compagnies », rectifie le président du BAR.
Et s’il faut chercher des responsabilités, c’est plus en amont qu’il faut pointer le doigt.
« Nous, les transporteurs, nous sommes les clients des aéroports. Nous faisons avec les éléments que l’on nous donne et pour cela nous payons ».
« Il ne faut pas que ce soit encore une fois une réunion franco-française. Tous les transporteurs qui utilisent les aéroports doivent avoir droit à la parole », espère Jean-Pierre Sauvage, le président du BAR.
Ce dernier s’insurge contre l’évocation par la ministre de tutelle d’une liste noire des compagnies qui auraient mal traité leurs passagers pendant le blocage neigeux des aéroports.
« Les premières victimes dans cette affaire, ce sont les compagnies », rectifie le président du BAR.
Et s’il faut chercher des responsabilités, c’est plus en amont qu’il faut pointer le doigt.
« Nous, les transporteurs, nous sommes les clients des aéroports. Nous faisons avec les éléments que l’on nous donne et pour cela nous payons ».
Heathrow a du rétrocéder pour un million de livres de taxes d’atterrissage
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Jean-Pierre Sauvage s’insurge également contre les suppressions de vols imposées par la DGAC dans le but de fluidifier le trafic en temps de crise.
« Cela fait deux ans que nous sommes gênés par des épisodes neigeux. Mais déjà en 2001, une tempête de neige avait perturbé le trafic et tout le monde s’était accordé à trouver cela inacceptable.
Il est plus que temps d’en tirer des conclusions de façon pérenne ».
Autrement dit de trouver une adéquation entre le service payé par les compagnies et le service rendu par les aéroports.
Quitte à les mettre à l’amende pour suivre l’exemple britannique ? Il est vrai que de l’autre côté de la Manche, les aéroports sont des entreprises privées.
Heathrow qui appartient au groupe espagnol Ferrovial a ainsi du rétrocéder pour un million de livres de taxes d’atterrissage pour compenser les divers manquements de service.
La législation britannique actuelle qui stipule qu’un aéroport peut être pénalisé jusqu’à un maximum de 7% de ses taxes d’atterrissage s’il n’assure pas le service que les compagnies peuvent en attendre, va être revue et renforcée.
« Cela fait deux ans que nous sommes gênés par des épisodes neigeux. Mais déjà en 2001, une tempête de neige avait perturbé le trafic et tout le monde s’était accordé à trouver cela inacceptable.
Il est plus que temps d’en tirer des conclusions de façon pérenne ».
Autrement dit de trouver une adéquation entre le service payé par les compagnies et le service rendu par les aéroports.
Quitte à les mettre à l’amende pour suivre l’exemple britannique ? Il est vrai que de l’autre côté de la Manche, les aéroports sont des entreprises privées.
Heathrow qui appartient au groupe espagnol Ferrovial a ainsi du rétrocéder pour un million de livres de taxes d’atterrissage pour compenser les divers manquements de service.
La législation britannique actuelle qui stipule qu’un aéroport peut être pénalisé jusqu’à un maximum de 7% de ses taxes d’atterrissage s’il n’assure pas le service que les compagnies peuvent en attendre, va être revue et renforcée.