En dehors de ces deux offres, il ne faut pas oublier que Paris et de Vienne ainsi que d’autres investisseurs privés, s’étaient également portés candidats à la reprise de l’aéroport national belge.
La liste des candidats à l’entrée dans la société s’allonge de semaine en semaine. Parmi les candidats officiels, on retrouve ainsi l’aéroport de Schiphol, celui de Copenhague, le groupe français Vinci, l’aéroport de Vienne, Fraport et le groupe australien Macquarie. Liste non exhaustive.
On peut se demander pourquoi cet aéroport international de deuxième plan intéresse autant d’investisseurs. La raison en est très simple pour Schiphol, Paris (CDG) et Frankfort. Il suffit de regarder la carte et de constater que ces trois aéroports sont reliés à Bruxelles par le Thalys.
Mieux : grâce au fer, ils sont tous les trois plus ou moins à la même distance horaire de Bruxelles.Avec la disparition de la Sabena en 2001, Zaventem a perdu un nombre conséquent de liaisons intercontinentales. Ce qui fait que de très nombreux passagers pour se rendre dans certaines destinations ou pour venir à Bruxelles sont obligés de transiter par Heathrow, Paris CDG, Schiphol ou Frankfort.
En fait, Zaventem, en dehors des vols européens, n’est important que pour les vols vers l’Afrique grâce aux réseaux de la SNBA et d’Hewa Bora.
Stratégie géo-politico-économique ?
Par contre, au risque de se répéter, dans un rayon de 400 kms autour de Bruxelles, on retrouve les principaux aéroports internationaux d’Europe. Et comme tout le monde le sait, la concurrence entre ces plates-formes aéroportuaires est très fortes. Lorsqu’on se penche sur les offres, force est de constater que certaines d’entre elles ne sont pas si désintéressées que cela.
Comme l’explique justement Patrick Anspach, l’un des meilleurs observateurs européens de l’industrie aéronautique: «Les intérêts de Zaventem sont en contradiction avec ceux de Schiphol. Il me semble que l’objectif réel des Hollandais est de contrôler les opérations de l’aéroport belge afin de d’éviter une concurrence préjudiciable avec Schiphol.
Par contre, je crois qu’il n’en est pas de même avec Fraport ou Vienne. Pour ces deux opérateurs, il existe de véritables synergies possible et complémentaire avec Bruxelles National. »
Il n’en reste pas moins qu’il est étonnant que les deux offres, surtout celle de Schiphol, tombent juste au lendemain des élections régionales qui ont eu lieu en Belgique au même moment que les élections européennes.
En effet, il faut savoir que la Région Flamande est l’un des actionnaires publics dans BIAC, la société de gestion de l’aéroport de Zaventem.
Et l’un des partis vainqueurs des élections n’est autre que le groupe d’extrême droite Vlaams Block dont certains membres rêvent d’un rattachement de la Flandre avec les Pays-Bas.
La liste des candidats à l’entrée dans la société s’allonge de semaine en semaine. Parmi les candidats officiels, on retrouve ainsi l’aéroport de Schiphol, celui de Copenhague, le groupe français Vinci, l’aéroport de Vienne, Fraport et le groupe australien Macquarie. Liste non exhaustive.
On peut se demander pourquoi cet aéroport international de deuxième plan intéresse autant d’investisseurs. La raison en est très simple pour Schiphol, Paris (CDG) et Frankfort. Il suffit de regarder la carte et de constater que ces trois aéroports sont reliés à Bruxelles par le Thalys.
Mieux : grâce au fer, ils sont tous les trois plus ou moins à la même distance horaire de Bruxelles.Avec la disparition de la Sabena en 2001, Zaventem a perdu un nombre conséquent de liaisons intercontinentales. Ce qui fait que de très nombreux passagers pour se rendre dans certaines destinations ou pour venir à Bruxelles sont obligés de transiter par Heathrow, Paris CDG, Schiphol ou Frankfort.
En fait, Zaventem, en dehors des vols européens, n’est important que pour les vols vers l’Afrique grâce aux réseaux de la SNBA et d’Hewa Bora.
Stratégie géo-politico-économique ?
Par contre, au risque de se répéter, dans un rayon de 400 kms autour de Bruxelles, on retrouve les principaux aéroports internationaux d’Europe. Et comme tout le monde le sait, la concurrence entre ces plates-formes aéroportuaires est très fortes. Lorsqu’on se penche sur les offres, force est de constater que certaines d’entre elles ne sont pas si désintéressées que cela.
Comme l’explique justement Patrick Anspach, l’un des meilleurs observateurs européens de l’industrie aéronautique: «Les intérêts de Zaventem sont en contradiction avec ceux de Schiphol. Il me semble que l’objectif réel des Hollandais est de contrôler les opérations de l’aéroport belge afin de d’éviter une concurrence préjudiciable avec Schiphol.
Par contre, je crois qu’il n’en est pas de même avec Fraport ou Vienne. Pour ces deux opérateurs, il existe de véritables synergies possible et complémentaire avec Bruxelles National. »
Il n’en reste pas moins qu’il est étonnant que les deux offres, surtout celle de Schiphol, tombent juste au lendemain des élections régionales qui ont eu lieu en Belgique au même moment que les élections européennes.
En effet, il faut savoir que la Région Flamande est l’un des actionnaires publics dans BIAC, la société de gestion de l’aéroport de Zaventem.
Et l’un des partis vainqueurs des élections n’est autre que le groupe d’extrême droite Vlaams Block dont certains membres rêvent d’un rattachement de la Flandre avec les Pays-Bas.