Léon Bertrand, ministre délégué au tourisme
En 2005, le tourisme en général, l’hôtellerie en particulier, aurait été un bon employeur en créant davantage d’emplois qu’en 2004 malgré cette TVA à 19,6 %. Le constat dénature quelque peu les revendications actuelles des hôteliers.
Créer des emplois, c’est le credo du Gouvernement. Chaque ministère s’y emploie et met en application les dispositions des plans Borloo et du contrat « Nouvelle Embauche ». Le secteur du tourisme représente quelque 200 000 entreprises, pour l’essentiel des PME, qui emploient directement près d’un million de personnes.
Selon l’INSEE, la croissance annuelle dans les différentes branches du tourisme est, en moyenne, de 12 000 emplois. 17 000 emplois nouveaux avaient été enregistrés en 2004. 2005 aurait donc été une année faste avec la création de 22 000 emplois sur les neuf premiers mois de l’année, un chiffre qui concerne surtout l’hôtellerie et la restauration.
L’Ile-de-France et PACA vedettes des régions françaises
Au total, ce sont 78 000 créations d’emplois qui ont été enregistrées dans ces secteurs entre 2002 et 2005. A cela il convient d’ajouter les emplois induits représentés par les commerces, l’industrie du spectacle, l’artisanat, l’agriculture etc.
Alors, quid de la TVA à 19,6 % qui permettrait de créer des emplois ? La question fut posée. « Nous gardons le cap tout en cherchant d’autres leviers comme la transmission d’entreprise, le développement de la petite hôtellerie, un nouveau classement hôtelier où la notion de service et d’accueil s’ajouterait aux critères strictement matériels » a répondu Léon Bertrand.
A l’échelle mondiale, le trafic a progressé de 5,5 % marquant ainsi le pas par rapport à 2004 qui avait bénéficié d’une hausse de 10,7 % (Source OMT). Ce sont la Chine (+ 16 %), l’Amérique Centrale (+ 15 %) et l’Afrique qui ont tiré les flux touristiques vers le haut.
A l’échelle européenne, la croissance fut modeste (+ 4 % par rapport à 2004). La France a enregistré une stabilité de fréquentation avec ses 75 millions d’arrivées de touristes étrangers, un chiffre souvent contesté tant il tient compte de ces visiteurs européens qui la traversent de nord en sud sans succomber à ses charmes plus d’une nuit.
N’y revenons pas, le chiffre est officiel et la France reste la première destination touristique mondiale où l’on a constaté un retour des clientèles lointaines (Amérique du Nord et Japon en tête), une légère érosion des Européens et une émergence de la clientèle chinoise.
Toujours en 2005, la France a flirté avec les 650 millions de nuitées, chiffre stable par rapport à 2004. Quant aux recettes de ce tourisme international en France, elles ont avoisiné les 34 milliards d’euros, une augmentation de 3,5 % insuffisante pour lui faire garder sa première place dans la balance des paiements.
Elle occupe aujourd’hui la très honorable deuxième position, avec un solde de + 918 milliards d’euros, derrière l’industrie automobile (12,2 milliards) et devant l’agro-alimentaire (+ 6,5 milliards). L’Ile-de-France et Paris ont le plus profité de l’accroissement de la fréquentation des clientèles lointaines. La région PACA et la Corse ont retrouvé un niveau de fréquentation satisfaisant.
« Nous constatons sur la France une régression naturelle »
« Nous constatons sur la France une régression naturelle. De nouvelles destinations se créent. Les flux changent de direction. Les touristes recherchent le soleil à des prix attractifs » commente Léon Bertrand.
Néanmoins les prévisions sont d’atteindre pour 2010 les 40 milliards d’euros de recettes touristiques pour la France. Et comme il sera difficile de faire davantage en terme de trafic, on donnera priorité à la qualité et à la haute contribution.
En 2006 le Ministère du Tourisme va lancer une grande campagne de communication nationale et internationale. Le nouveau plan marketing s’appuie sur les axes fondamentaux qui donnent à la France son statut de grande destination touristique à savoir, son patrimoine, sa sécurité et la diversité de ses sites naturels et protégés.
Léon Bertrand s’est fixé ce double objectif : offrir une égalité des chances pour toutes les clientèles dans tous les territoires français. Nul ne le conteste : chaque région, chaque département français possède sa propre identité culturelle, ses traditions, ses produits de terroir.
Dans cet esprit le Ministère veut développer 300 pôles d’excellence rurale à travers l’Hexagone et les Dom. Pour mener à bien cette opération 200 millions d’euros seront apportés par l’Etat. Un appel à candidature vient d’être lancé.
Le tourisme pour tous et un vœu cher aux politiques. Et pour cette égalité des chances de partir en vacances, le plan prévoit plusieurs axes et quelques nouveaux produits comme « tourisme et handicap », les « vacances pour seniors », le développement des « Chèques vacances » et une « Bourse solidarité vacances » qui aidera les plus démunis. Ces mesures concernent près de 37 millions de Français.
Il est par ailleurs prévu qu’en 2006 Maison de la France commercialisera l’offre de ses 1 300 adhérents.
Créer des emplois, c’est le credo du Gouvernement. Chaque ministère s’y emploie et met en application les dispositions des plans Borloo et du contrat « Nouvelle Embauche ». Le secteur du tourisme représente quelque 200 000 entreprises, pour l’essentiel des PME, qui emploient directement près d’un million de personnes.
Selon l’INSEE, la croissance annuelle dans les différentes branches du tourisme est, en moyenne, de 12 000 emplois. 17 000 emplois nouveaux avaient été enregistrés en 2004. 2005 aurait donc été une année faste avec la création de 22 000 emplois sur les neuf premiers mois de l’année, un chiffre qui concerne surtout l’hôtellerie et la restauration.
L’Ile-de-France et PACA vedettes des régions françaises
Au total, ce sont 78 000 créations d’emplois qui ont été enregistrées dans ces secteurs entre 2002 et 2005. A cela il convient d’ajouter les emplois induits représentés par les commerces, l’industrie du spectacle, l’artisanat, l’agriculture etc.
Alors, quid de la TVA à 19,6 % qui permettrait de créer des emplois ? La question fut posée. « Nous gardons le cap tout en cherchant d’autres leviers comme la transmission d’entreprise, le développement de la petite hôtellerie, un nouveau classement hôtelier où la notion de service et d’accueil s’ajouterait aux critères strictement matériels » a répondu Léon Bertrand.
A l’échelle mondiale, le trafic a progressé de 5,5 % marquant ainsi le pas par rapport à 2004 qui avait bénéficié d’une hausse de 10,7 % (Source OMT). Ce sont la Chine (+ 16 %), l’Amérique Centrale (+ 15 %) et l’Afrique qui ont tiré les flux touristiques vers le haut.
A l’échelle européenne, la croissance fut modeste (+ 4 % par rapport à 2004). La France a enregistré une stabilité de fréquentation avec ses 75 millions d’arrivées de touristes étrangers, un chiffre souvent contesté tant il tient compte de ces visiteurs européens qui la traversent de nord en sud sans succomber à ses charmes plus d’une nuit.
N’y revenons pas, le chiffre est officiel et la France reste la première destination touristique mondiale où l’on a constaté un retour des clientèles lointaines (Amérique du Nord et Japon en tête), une légère érosion des Européens et une émergence de la clientèle chinoise.
Toujours en 2005, la France a flirté avec les 650 millions de nuitées, chiffre stable par rapport à 2004. Quant aux recettes de ce tourisme international en France, elles ont avoisiné les 34 milliards d’euros, une augmentation de 3,5 % insuffisante pour lui faire garder sa première place dans la balance des paiements.
Elle occupe aujourd’hui la très honorable deuxième position, avec un solde de + 918 milliards d’euros, derrière l’industrie automobile (12,2 milliards) et devant l’agro-alimentaire (+ 6,5 milliards). L’Ile-de-France et Paris ont le plus profité de l’accroissement de la fréquentation des clientèles lointaines. La région PACA et la Corse ont retrouvé un niveau de fréquentation satisfaisant.
« Nous constatons sur la France une régression naturelle »
« Nous constatons sur la France une régression naturelle. De nouvelles destinations se créent. Les flux changent de direction. Les touristes recherchent le soleil à des prix attractifs » commente Léon Bertrand.
Néanmoins les prévisions sont d’atteindre pour 2010 les 40 milliards d’euros de recettes touristiques pour la France. Et comme il sera difficile de faire davantage en terme de trafic, on donnera priorité à la qualité et à la haute contribution.
En 2006 le Ministère du Tourisme va lancer une grande campagne de communication nationale et internationale. Le nouveau plan marketing s’appuie sur les axes fondamentaux qui donnent à la France son statut de grande destination touristique à savoir, son patrimoine, sa sécurité et la diversité de ses sites naturels et protégés.
Léon Bertrand s’est fixé ce double objectif : offrir une égalité des chances pour toutes les clientèles dans tous les territoires français. Nul ne le conteste : chaque région, chaque département français possède sa propre identité culturelle, ses traditions, ses produits de terroir.
Dans cet esprit le Ministère veut développer 300 pôles d’excellence rurale à travers l’Hexagone et les Dom. Pour mener à bien cette opération 200 millions d’euros seront apportés par l’Etat. Un appel à candidature vient d’être lancé.
Le tourisme pour tous et un vœu cher aux politiques. Et pour cette égalité des chances de partir en vacances, le plan prévoit plusieurs axes et quelques nouveaux produits comme « tourisme et handicap », les « vacances pour seniors », le développement des « Chèques vacances » et une « Bourse solidarité vacances » qui aidera les plus démunis. Ces mesures concernent près de 37 millions de Français.
Il est par ailleurs prévu qu’en 2006 Maison de la France commercialisera l’offre de ses 1 300 adhérents.
Arrivées 2005 * |
Évolution du nombre d'arrivées | Principaux pays | Nuitées 2005 * |
Évolution du nombre de nuitées |
13 222 | -3,7% | Allemagne | 99 921 | -2,5% |
14 694 | 0,3% | Iles Britanniques | 105 804 | 0,6% |
11 524 | -7,0% | Pays-Bas | 72 368 | -7,2% |
8 772 | 0,0% | Belgique et Luxembourg | 64 553 | -0,3% |
3 779 | 4,8% | Espagne et Portugal | 24 684 | 3,8% |
7 762 | -1,8% | Italie et Grèce | 54 518 | 0,1% |
2 040 | 7,3% | Autriche, Finlande, Suède, Danemark | 19 574 | 8,5% |
62 032 | -1,5% | Europe | 441 422 | -1,2% |
2 781 | 6,1% | États-Unis | 28 116 | 7,2% |
667 | 4,0% | Japon | 4 186 | 5,0% |
627 | 7,1% | Canada | 8 970 | 11,4% |
4 097 | 6,5% | États-Unis, Canada, Japon | 41 271 | 7,9% |
8 651 | 3,9% | Reste du Monde | 79 049 | 3,5% |
75 306 | 0,2% | TOTAL | 561 742 | 0,1% |
Source : Direction du tourisme, DSPES