Pour les transporteurs aériens, l'idée d'une taxe pour financer la ligne CDG-Express ne passe pas - Photo : © Eléonore H - Fotolia.com
Pour Air France, la probable taxe sur les billets d'avion pour financer la liaison Roissy-CDG Express serait "une entrave à [sa] compétitivité", écrit la compagnie aérienne dans un communiqué diffusé jeudi 25 août 2016.
Ce prélèvement, s'il venait à être mis en œuvre à hauteur d'un euro par passager, coûterait 17 millions d'euros par an à Air France.
"Air France est favorable au projet Roissy-CDG Express. Mais nous sommes tout à fait réticents à l'idée de garantir, via une taxe sur les billets d'avion, la rentabilité financière d'un projet porté par d'autres opérateurs", résume Frédéric Gagey, président-directeur général (PDG) d'Air France.
Une position partagée par la fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM). Dans un communiqué, elle rappelle qu'elle est favorable au projet deligne ferroviaire directe entre Roissy-CDG et la Gare de l'Est mais estime que "sa réalisation ne devra pas peser sur les intérêts économiques des compagnies".
La FNAM demande de "garantir l'équilibre économique du projet en recherchant des sources de financement qui ne pénalisent pas les passagers de l'aérien" et d'associer les transporteurs, notamment Air France, au cahier des charges de l'opérateur.
Ce prélèvement, s'il venait à être mis en œuvre à hauteur d'un euro par passager, coûterait 17 millions d'euros par an à Air France.
"Air France est favorable au projet Roissy-CDG Express. Mais nous sommes tout à fait réticents à l'idée de garantir, via une taxe sur les billets d'avion, la rentabilité financière d'un projet porté par d'autres opérateurs", résume Frédéric Gagey, président-directeur général (PDG) d'Air France.
Une position partagée par la fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM). Dans un communiqué, elle rappelle qu'elle est favorable au projet deligne ferroviaire directe entre Roissy-CDG et la Gare de l'Est mais estime que "sa réalisation ne devra pas peser sur les intérêts économiques des compagnies".
La FNAM demande de "garantir l'équilibre économique du projet en recherchant des sources de financement qui ne pénalisent pas les passagers de l'aérien" et d'associer les transporteurs, notamment Air France, au cahier des charges de l'opérateur.
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