Un CSE extraordinaire était consacré à la présentation du livre 1 ce mercredi 14 juin 2020. - DR TUI France
Du côté des syndicats, c'est la colère qui prédomine.
"Ca s'est très mal passé," lâche Lazare Razkallah, secrétaire général du Comité Sociale et Economique (CSE).
Le CSE extraordinaire prévu ce mercredi 24 juin 2020 qui était consacré à la présentation du livre 1 n'a pas satisfait, loin sans faut, les représentants du personnel.
"Je suis extrêmement en colère. La direction propose des conditions au ras des pâquerettes..." résume une représente CFDT.
Cette réunion était consacrée à la présentation des mesures d’accompagnement, des catégories professionnelles et des critères d’ordre qui sont proposés dans le cadre du PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) qui prévoit la suppression de 583 postes.
"Sur le congés de reclassement, c'est juste se moquer du monde dans le contexte actuel.
Et par rapport aux indemnités de départs, c'est le minimum légal. Nous sommes bien décidés à ce qu'ils mettent la main à la poche. Nous sommes déterminés". ajoute la syndicaliste.
Un sentiment partagé par Lazare Razkallah. Ce dernier déplore la réduction "drastique" des conditions d'accompagnement par rapport au plan de restructuration précédent, le projet One .
"Ca s'est très mal passé," lâche Lazare Razkallah, secrétaire général du Comité Sociale et Economique (CSE).
Le CSE extraordinaire prévu ce mercredi 24 juin 2020 qui était consacré à la présentation du livre 1 n'a pas satisfait, loin sans faut, les représentants du personnel.
"Je suis extrêmement en colère. La direction propose des conditions au ras des pâquerettes..." résume une représente CFDT.
Cette réunion était consacrée à la présentation des mesures d’accompagnement, des catégories professionnelles et des critères d’ordre qui sont proposés dans le cadre du PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) qui prévoit la suppression de 583 postes.
"Sur le congés de reclassement, c'est juste se moquer du monde dans le contexte actuel.
Et par rapport aux indemnités de départs, c'est le minimum légal. Nous sommes bien décidés à ce qu'ils mettent la main à la poche. Nous sommes déterminés". ajoute la syndicaliste.
Un sentiment partagé par Lazare Razkallah. Ce dernier déplore la réduction "drastique" des conditions d'accompagnement par rapport au plan de restructuration précédent, le projet One .
Les Syndicats contre la réouvertures d'agences
"Pour le congés de reclassement c'est 6 mois au lieu de 12 pour les moins de 50 ans. Pour les plus de 50 ans, c'est 8 mois au lieu de 15 et pour la formation, le budget passe de 13000 € à 6000 €."
Le son de cloche n'est pas exactement le même du côté de la Direction.
Celle-ci assure dans un communiqué qu'elle "s’est efforcée de prévoir un dispositif complet de mesures d’accompagnement permettant de prendre en compte la situation de chaque salarié, tout en privilégiant les personnes de plus de 50 ans.
Des mesures d’accompagnement pour aider les créateurs d’entreprise, les reconversions professionnelles, les mobilités ont également été étudiées.
Il est prévu de proposer au CSE de recourir à un cabinet de reclassement pour accompagner les salariés dans leur recherche d’emploi."
Ce qui attise encore davantage la colère des syndicats ce sont aussi les réouvertures d'agences. "Une trentaine de points de vente avait déjà ouvert, là c'est tout le réseau, nous ne sommes pas d'accord.
Il y a des incidents avec des clients mécontents, énervés et en colère." précise la représente CFDT. Contacté par nos soins, TUI France reconnaît un "incident isolé".
Le son de cloche n'est pas exactement le même du côté de la Direction.
Celle-ci assure dans un communiqué qu'elle "s’est efforcée de prévoir un dispositif complet de mesures d’accompagnement permettant de prendre en compte la situation de chaque salarié, tout en privilégiant les personnes de plus de 50 ans.
Des mesures d’accompagnement pour aider les créateurs d’entreprise, les reconversions professionnelles, les mobilités ont également été étudiées.
Il est prévu de proposer au CSE de recourir à un cabinet de reclassement pour accompagner les salariés dans leur recherche d’emploi."
Ce qui attise encore davantage la colère des syndicats ce sont aussi les réouvertures d'agences. "Une trentaine de points de vente avait déjà ouvert, là c'est tout le réseau, nous ne sommes pas d'accord.
Il y a des incidents avec des clients mécontents, énervés et en colère." précise la représente CFDT. Contacté par nos soins, TUI France reconnaît un "incident isolé".
"Nous souhaitons négocier avec Elie Bruyninckx"
"Nous ferons tout pour empêcher les agences d'ouvrir. La direction prend cette décision sans consulter le CSE sur les protocoles sanitaires" ajoute le Secrétaire Général du CSE atterré.
"Et puis nous venons d'apprendre que l'ensemble du livre 2 a été envoyé aux salariés avant que le CSE puisse le consulter... C'est du délit d'entrave. Nous allons prendre nos dispositions et aviser la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi)".
De son côté un porte-parole de TUI France nous informe qu'une "information consultation a bien eu lieu pour un nombre limité d'agences, 32, et que seules ces agences vont ouvrir" il précise par ailleurs que "le livre 1 et 2 ont été remis au CSE le 17 juin 2020".
Désormais les représentants du personnel ne souhaitent plus négocier avec la direction française mais directement avec Elie Bruyninckx, CEO de TUI Western Region. "Nous allons lui adresser un courrier en ce sens" affirme Lazare Razkallah.
TUI France indique par ailleurs que : "le calendrier prévisionnel prévoit une première phase de départs volontaires qui pourrait avoir lieu fin novembre puis serait suivie par la période des départs contraints". "Une phase d'appel à volontariat d'une semaine" souligne les syndicats.
Les premiers départs pourraient débuter dès le mois de décembre. En attendant, dès demain, le CSE rencontrera accompagné du Sénateur Fabien Gay, des représentants du ministère de l'économie.
"Et puis nous venons d'apprendre que l'ensemble du livre 2 a été envoyé aux salariés avant que le CSE puisse le consulter... C'est du délit d'entrave. Nous allons prendre nos dispositions et aviser la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi)".
De son côté un porte-parole de TUI France nous informe qu'une "information consultation a bien eu lieu pour un nombre limité d'agences, 32, et que seules ces agences vont ouvrir" il précise par ailleurs que "le livre 1 et 2 ont été remis au CSE le 17 juin 2020".
Désormais les représentants du personnel ne souhaitent plus négocier avec la direction française mais directement avec Elie Bruyninckx, CEO de TUI Western Region. "Nous allons lui adresser un courrier en ce sens" affirme Lazare Razkallah.
TUI France indique par ailleurs que : "le calendrier prévisionnel prévoit une première phase de départs volontaires qui pourrait avoir lieu fin novembre puis serait suivie par la période des départs contraints". "Une phase d'appel à volontariat d'une semaine" souligne les syndicats.
Les premiers départs pourraient débuter dès le mois de décembre. En attendant, dès demain, le CSE rencontrera accompagné du Sénateur Fabien Gay, des représentants du ministère de l'économie.
Critère d'ordre
D’autre part des critères d’ordre ont été proposés si au sein d’une même catégorie professionnelle plusieurs salariés sont concernés par un départ.
Les critères suivants ont été proposés au CSE le 24 juin :
- L’ancienneté, à compter de la date d’entrée effective du salarié dans l’entreprise
- Les charges de famille / la situation personnelle
- Le handicap ou les difficultés particulières de réinsertion
- Les compétences professionnelles
Les critères suivants ont été proposés au CSE le 24 juin :
- L’ancienneté, à compter de la date d’entrée effective du salarié dans l’entreprise
- Les charges de famille / la situation personnelle
- Le handicap ou les difficultés particulières de réinsertion
- Les compétences professionnelles