Les représentants du personnel de CWT France réclament un projet à long terme pour les salariés du groupe - Photo : Olivier Le Moal-Fotolia.com
Après avoir annoncé le lancement d'un vaste plan de réorganisation en France dans le cadre d'une nouvelle stratégie au niveau mondial, la direction France de Carlson Wagonlit Travel (CWT) négocie avec les partenaires sociaux depuis vendredi 17 février 2017.
Les réunions se succèdent et, petit à petit, le groupe dévoile ses intentions aux représentants du personnel.
Si la direction de CWT France a, dans un premier temps, officiellement fait part de son projet de supprimer 130 postes, le nombre serait maintenant passé à 132.
Comment nous vous l'avions déjà précisé, au moins deux plateaux d'affaires sont voués à la fermeture : ceux de Nantes où 62 postes vont disparaître et de Toulon où 18 postes seront supprimés.
Les réunions se succèdent et, petit à petit, le groupe dévoile ses intentions aux représentants du personnel.
Si la direction de CWT France a, dans un premier temps, officiellement fait part de son projet de supprimer 130 postes, le nombre serait maintenant passé à 132.
Comment nous vous l'avions déjà précisé, au moins deux plateaux d'affaires sont voués à la fermeture : ceux de Nantes où 62 postes vont disparaître et de Toulon où 18 postes seront supprimés.
Transfert de comptes vers des pays "plus compétitifs"
Selon nos informations, 7 postes à Belfort sur des fonctions back office et 15 à Saint-Étienne sont également menacés chez CWT France.
Les 30 autres postes que la direction souhaite fermer concernent le siège du groupe et son site de Lyon.
La direction du groupe précise toutefois que plusieurs dizaines de postes vont être créés en Europe et dans le monde. Mais ils seront basés dans des pays qu'elle présente comme "plus compétitifs économiquement".
C'est le cas de la Pologne et de l'Inde, par exemple, où certains comptes de CWT seront bientôt transférés.
Ces annonces ne satisfont pas les syndicats de CWT France. Ils réclament depuis 2010 la mise en place d'une gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC) plutôt qu'une succession de plans de sauvegarde de l'emploi (PSE).
"Nous regrettons l'absence de vision à long terme de la part de nos dirigeants, regrette un délégué du personnel. Ils devraient être en mesure d'anticiper les effets de la digitalisation et de s'adapter."
Certains ne seraient pas contre le déploiement d'un plan de départs volontaires (PDV), à condition que les mesures d'accompagnement soient suffisantes pour les candidats.
Les 30 autres postes que la direction souhaite fermer concernent le siège du groupe et son site de Lyon.
La direction du groupe précise toutefois que plusieurs dizaines de postes vont être créés en Europe et dans le monde. Mais ils seront basés dans des pays qu'elle présente comme "plus compétitifs économiquement".
C'est le cas de la Pologne et de l'Inde, par exemple, où certains comptes de CWT seront bientôt transférés.
Ces annonces ne satisfont pas les syndicats de CWT France. Ils réclament depuis 2010 la mise en place d'une gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC) plutôt qu'une succession de plans de sauvegarde de l'emploi (PSE).
"Nous regrettons l'absence de vision à long terme de la part de nos dirigeants, regrette un délégué du personnel. Ils devraient être en mesure d'anticiper les effets de la digitalisation et de s'adapter."
Certains ne seraient pas contre le déploiement d'un plan de départs volontaires (PDV), à condition que les mesures d'accompagnement soient suffisantes pour les candidats.