Le système de la caisse de compensation a été mis en place en Allemagne pour le secteur des voyages jeunes - Depositphotos.com Rawpixel
Jean Burdin, administrateur de l'UNOSEL (et PDG de Go & Live) s'est entretenu lundi 16 mars 2020 avec Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères afin de faire valoir la création d'une caisse de compensation pour les organisateurs de voyages scolaires, séjours linguistiques et colonie de vacances.
Selon Antoine Bretin, directeur des séjours jeunes chez Verdié Voyages que nous avons contacté, le secrétaire d'Etat "a bien compris la spécificité du secteur et s'est montré intéressé aux propositions de l'UNOSEL. Le système d'avoir ou de voucher proposé par les Entreprises du Voyage et le SETO compte tenu de la saisonnalité des voyages scolaires n'est pas une solution viable pour nous. Nous sentons que les pouvoirs publics sont à l'écoute" explique t-il.
C'est pourquoi l'UNOSEL demande la création d'une caisse de compensation. Ce système permettrait selon Antoine Bretin de sauvegarder les structures du secteur tout en garantissant un remboursement aux familles ayant déjà versé la participation pour le séjour de leurs enfants.
Le fonctionnement en serait simple : les organismes rembourseraient le montant total du séjour, déduction faite d’une « franchise » de 35%, franchise qui permettrait d’indemniser les différents prestataires (familles d'accueil, autocaristes...) et de compenser une partie de la marge. La « caisse de compensation » prendrait en charge ces 35% et verserait la somme équivalente aux établissements scolaires ce qui leur permettrait de rembourser intégralement les familles.
Selon Antoine Bretin, directeur des séjours jeunes chez Verdié Voyages que nous avons contacté, le secrétaire d'Etat "a bien compris la spécificité du secteur et s'est montré intéressé aux propositions de l'UNOSEL. Le système d'avoir ou de voucher proposé par les Entreprises du Voyage et le SETO compte tenu de la saisonnalité des voyages scolaires n'est pas une solution viable pour nous. Nous sentons que les pouvoirs publics sont à l'écoute" explique t-il.
C'est pourquoi l'UNOSEL demande la création d'une caisse de compensation. Ce système permettrait selon Antoine Bretin de sauvegarder les structures du secteur tout en garantissant un remboursement aux familles ayant déjà versé la participation pour le séjour de leurs enfants.
Le fonctionnement en serait simple : les organismes rembourseraient le montant total du séjour, déduction faite d’une « franchise » de 35%, franchise qui permettrait d’indemniser les différents prestataires (familles d'accueil, autocaristes...) et de compenser une partie de la marge. La « caisse de compensation » prendrait en charge ces 35% et verserait la somme équivalente aux établissements scolaires ce qui leur permettrait de rembourser intégralement les familles.
"Beaucoup de structures sont quasi à l'arrêt"
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Ce mécanisme est déjà à l'oeuvre en Allemagne.
Pour le moment le secteur est à l'arrêt.
"Beaucoup de structures sont quasi à l'arrêt, elles ont mis en place des mesures de chômage partiel et le télétravail. Pour la plupart, les équipes sont réduites au minimum pour rester en veille et répondre aux urgences" précise Sabine Bonnaud, déléguée générale de l'UNOSEL.
C'est le cas chez Verdié Voyages où les agences sont fermées au public depuis lundi 16 mars 2020. "Nous gérons les urgences le retour des clients depuis leur destination, et les annulations, mais a priori très rapidement nous n'aurons plus aucun départ jusqu'à fin avril" souligne le directeur des séjours jeunes chez Verdié Voyages.
L'UNOSEL annonce par ailleurs que les séjours d’accueil collectifs de mineurs sont annulés pour les vacances de printemps, suite à la décision du Ministère de l’Education et de la Jeunesse communiquée le 13 mars 2020.
Pour le moment le secteur est à l'arrêt.
"Beaucoup de structures sont quasi à l'arrêt, elles ont mis en place des mesures de chômage partiel et le télétravail. Pour la plupart, les équipes sont réduites au minimum pour rester en veille et répondre aux urgences" précise Sabine Bonnaud, déléguée générale de l'UNOSEL.
C'est le cas chez Verdié Voyages où les agences sont fermées au public depuis lundi 16 mars 2020. "Nous gérons les urgences le retour des clients depuis leur destination, et les annulations, mais a priori très rapidement nous n'aurons plus aucun départ jusqu'à fin avril" souligne le directeur des séjours jeunes chez Verdié Voyages.
L'UNOSEL annonce par ailleurs que les séjours d’accueil collectifs de mineurs sont annulés pour les vacances de printemps, suite à la décision du Ministère de l’Education et de la Jeunesse communiquée le 13 mars 2020.