Pour ce nouveau volet, c’est une étudiante de l’Escaet, Maëlys Blanch, qui a pris le costume du journaliste pour interroger Emilie Moser, directrice de production de Ceetiz.
Emilie Moser, a fait toute sa carrière dans le tourisme. Directrice de production de Ceetiz, agence spécialisée dans la vente d’excursions, elle revient sur son parcours en répondant aux questions d’une étudiante de l’Escaet, Maëlys Blanch.
Emilie Moser, a fait toute sa carrière dans le tourisme. Directrice de production de Ceetiz, agence spécialisée dans la vente d’excursions, elle revient sur son parcours en répondant aux questions d’une étudiante de l’Escaet, Maëlys Blanch.
Maëlys Blanch : Pouvez-vous vous présenter Ceetiz et nous parler de votre poste ?
Émilie Moser : À 41 ans, j’ai consacré toute ma carrière au secteur du tourisme. Aujourd’hui, je suis directrice de production chez Ceetiz, une agence spécialisée dans la vente d’activités, d’excursions et de visites guidées. Mon rôle consiste à superviser la création et la gestion de nos offres, tout en veillant à répondre aux attentes de nos clients.
Maëlys Blanch : Comment êtes-vous arrivée dans le tourisme et pourquoi avoir choisi la production ?
Émilie Moser : J’ai commencé par des études de langue, car je voulais découvrir de nouvelles cultures. Naïvement, je pensais que le tourisme serait le moyen idéal pour continuer à pratiquer l’anglais. Je me suis ensuite tournée vers la production, car je n’avais pas la fibre commerciale nécessaire pour travailler en vente. Finalement, j’ai pris goût à la négociation dans le cadre de mon rôle d’acheteuse, ce qui m’a permis de m’épanouir dans ce métier.
Maëlys Blanch : Pourquoi le voyage de loisirs plutôt qu’un autre secteur ?
Émilie Moser : C’est le fruit du hasard ! Mon premier stage était chez un tour-opérateur spécialisé dans les loisirs, et je me suis tout de suite intéressée au poste plus qu’au secteur en lui-même.
Par la suite, j’ai découvert la richesse du tourisme : mass market, luxe, B2B, B2C, forfaits ou voyages à la carte… Le domaine est tellement varié qu’on ne s’ennuie jamais, même après 20 ans de carrière.
A lire aussi : Regards croisés : "Dans le voyage d’affaires, chaque journée est différente"
Émilie Moser : À 41 ans, j’ai consacré toute ma carrière au secteur du tourisme. Aujourd’hui, je suis directrice de production chez Ceetiz, une agence spécialisée dans la vente d’activités, d’excursions et de visites guidées. Mon rôle consiste à superviser la création et la gestion de nos offres, tout en veillant à répondre aux attentes de nos clients.
Maëlys Blanch : Comment êtes-vous arrivée dans le tourisme et pourquoi avoir choisi la production ?
Émilie Moser : J’ai commencé par des études de langue, car je voulais découvrir de nouvelles cultures. Naïvement, je pensais que le tourisme serait le moyen idéal pour continuer à pratiquer l’anglais. Je me suis ensuite tournée vers la production, car je n’avais pas la fibre commerciale nécessaire pour travailler en vente. Finalement, j’ai pris goût à la négociation dans le cadre de mon rôle d’acheteuse, ce qui m’a permis de m’épanouir dans ce métier.
Maëlys Blanch : Pourquoi le voyage de loisirs plutôt qu’un autre secteur ?
Émilie Moser : C’est le fruit du hasard ! Mon premier stage était chez un tour-opérateur spécialisé dans les loisirs, et je me suis tout de suite intéressée au poste plus qu’au secteur en lui-même.
Par la suite, j’ai découvert la richesse du tourisme : mass market, luxe, B2B, B2C, forfaits ou voyages à la carte… Le domaine est tellement varié qu’on ne s’ennuie jamais, même après 20 ans de carrière.
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Émilie Moser de Ceetiz : "Le plus gros défi, pour moi, est le management"
Maëlys Blanch : Quels sont les principaux enjeux auxquels vous faites face au quotidien ?
Émilie Moser : Le plus gros défi, pour moi, est le management. Je dirige aujourd’hui une équipe de 10 personnes – des chefs de produit, des assistants, et des agents de saisie.
Mon rôle est de leur transmettre mon expertise, de les accompagner dans leur progression et de les faire grandir dans l’entreprise. Ceetiz étant une petite structure d’une quarantaine de collaborateurs, nous sommes également impliqués dans des décisions stratégiques globales. D’ailleurs, je fais partie du Comex.
Maëlys Blanch : Quels messages aimeriez-vous transmettre aux jeunes générations qui veulent travailler dans le tourisme ?
Émilie Moser : Le plus important, c’est d’avoir le goût du voyage. Le tourisme est un métier passion : on ne choisit pas ce secteur pour gagner beaucoup d’argent. Il faut être prêt à travailler dur, parfois tard le soir ou les week-ends. Mais la récompense est à la hauteur : des rencontres incroyables et des voyages que je n’aurais jamais pu me permettre autrement.
Maëlys Blanch : Pensez-vous que le secteur du tourisme a beaucoup changé ?
Émilie Moser : Absolument. Quand j’avais 22 ans, personne ne me parlait de bilan carbone ou de surtourisme. Ces sujets sont aujourd’hui incontournables et ils transforment complètement notre manière de concevoir le tourisme.
Je suis convaincue que la jeune génération continuera à voyager, mais d’une façon plus responsable. Le tourisme a encore de beaux jours devant lui, à condition de s’adapter à ces nouveaux enjeux.
Lire aussi : Regards croisés : "repenser l’offre autour des considérations environnementales et sociétales"
Émilie Moser : Le plus gros défi, pour moi, est le management. Je dirige aujourd’hui une équipe de 10 personnes – des chefs de produit, des assistants, et des agents de saisie.
Mon rôle est de leur transmettre mon expertise, de les accompagner dans leur progression et de les faire grandir dans l’entreprise. Ceetiz étant une petite structure d’une quarantaine de collaborateurs, nous sommes également impliqués dans des décisions stratégiques globales. D’ailleurs, je fais partie du Comex.
Maëlys Blanch : Quels messages aimeriez-vous transmettre aux jeunes générations qui veulent travailler dans le tourisme ?
Émilie Moser : Le plus important, c’est d’avoir le goût du voyage. Le tourisme est un métier passion : on ne choisit pas ce secteur pour gagner beaucoup d’argent. Il faut être prêt à travailler dur, parfois tard le soir ou les week-ends. Mais la récompense est à la hauteur : des rencontres incroyables et des voyages que je n’aurais jamais pu me permettre autrement.
Maëlys Blanch : Pensez-vous que le secteur du tourisme a beaucoup changé ?
Émilie Moser : Absolument. Quand j’avais 22 ans, personne ne me parlait de bilan carbone ou de surtourisme. Ces sujets sont aujourd’hui incontournables et ils transforment complètement notre manière de concevoir le tourisme.
Je suis convaincue que la jeune génération continuera à voyager, mais d’une façon plus responsable. Le tourisme a encore de beaux jours devant lui, à condition de s’adapter à ces nouveaux enjeux.
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L'avis de Maëlys Blanch :
Cette interview était une super expérience de partage avec ma manager qui m'a permis d'en apprendre plus sur elle, son évolution et sa vision du monde du tourisme. C'était aussi l'occasion de passer un dernier moment alternant/manager avant la fin de mon contrat qui se finissait début octobre. En ce qui me concerne, je souhaite évoluer dans une entreprise qui partage des valeurs de tourisme responsable et qui propose des expériences de voyage hors des sentiers battus.