Comment un syndicat d'hôteliers a "Umih... lié" le Snav ! (Droit de réponse)

"Dominique,

Au-delà de la recherche du bon mot et de l’esprit potache qui constituent votre fonds de commerce, ce que nous acceptions volontiers, votre billet du jour contient un certain nombre d’affirmations erronées et de critiques faciles sur notre organisation que nous ne pouvons laisser passer.

Concernant tout d’abord le cas de paracommercialisme que vous évoquez, depuis le 20 mars date à laquelle ce dossier nous a été transmis, nous avons successivement écrit au Préfet du département concerné et fait parvenir un courrier d’avocat au Procureur de la République pour nous élever contre cette situation et exiger qu’il y soit mis fin en faisant respecter la loi.

Plus généralement aux effets d’annonce qui semblent vous impressionner, le SNAV préfère l’action concrète, tangible et efficace. En effet pour nos adhérents qui souffrent de ce fléau,seul le résultat compte.

Les coups de com’ à destination de la presse professionnelle ou nationale ne les intéressent guère.

Le paracommercialisme au SNAV, c’est plus de 200 dossiers de pratique illégale de l’activité qui sont traités chaque année avec le plus souvent comme conséquence l’arrêt de l’activité illicite ou la mise en conformité avec la loi des contrevenants par le biais de leur immatriculation.

Et en matière de poursuites judiciaires, le SNAV ne s’interdit rien, bien au contraire, et mènera toutes les actons qu’il jugera utile pour la profession !

Ce point de l’exercice illégal de l’activité a été maintes fois abordé avec notre Ministre Madame Pinel, que nous rentrons très régulièrement sans pour autant en faire toujours état, et nous continuons de peser de tout notre poids pour que la loi soit modifiée pour plus de clarté, de contrôle et d’efficacité dans son volet répressif.

Par ailleurs, opposer le SNAV et l’UMIH, leurs méthodes et leurs Présidents est ridicule et stérile. L’activité est différente, la taille et le fonctionnement des structures également.

Cela n’empêche pas le SNAV d’avoir des contacts fréquents avec l’UMIH avec qui nous avons un accord cadre, son Président Roland HEGUY ayant, en outre, participé aux dernières Rencontres de Tenerife ce qui lui a permis , entre autres, de rencontrer la Ministre.

Enfin, concernant l’échec de la création d’une fédération des Métiers du Tourisme il est un peu fort d’évoquer « l’apathie » du SNAV.

Notre organisation a été à priori la seule à s’être solennellement prononcée en faveur de sa création lors d’un vote de son C.A, suivi d’une lettre adressée aux autres parties prenantes confirmant cette volonté, lettre d’ailleurs restée sans réponse…

En conclusion nous pensons que la situation actuelle est déjà globalement bien assez délicate et anxiogène pour les professionnels pour ne pas ajouter à la noirceur du tableau par des jugements hatifs et sans fondement."

Georges Colson