Décidément, les sénateurs s’inquiètent de l’avenir du pavillon français.
Après l’audition d’Alexandre de Juniac en 2014 et le 5 novembre dernier, quatre sénateurs de la commission des affaires européennes viennent de publier un rapport baptisé « concurrence dans le transport aérien : l’indispensable transparence ».
Ce document ressasse des thématiques déjà bien connues des professionnels.
Il accuse les low-cost, en particulier Ryanair, d’évasion fiscale, de chantage aux subventions, de recourir à l’intérim, de ne payer aucune charge. Bref un dumping social dont nous nous sommes souvent fait l'écho dans nos colonnes.
Après l’audition d’Alexandre de Juniac en 2014 et le 5 novembre dernier, quatre sénateurs de la commission des affaires européennes viennent de publier un rapport baptisé « concurrence dans le transport aérien : l’indispensable transparence ».
Ce document ressasse des thématiques déjà bien connues des professionnels.
Il accuse les low-cost, en particulier Ryanair, d’évasion fiscale, de chantage aux subventions, de recourir à l’intérim, de ne payer aucune charge. Bref un dumping social dont nous nous sommes souvent fait l'écho dans nos colonnes.
Faire bouger les choses sur la concurrence
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Mais les sénateurs veulent désormais ouvrir les yeux du grand public.
« Les consommateurs doivent être conscients de tout cela lorsqu’ils achètent un billet. Le développement du transport aérien ne doit pas se faire au détriment du droit social », explique Eric Boquet, sénateur communiste du Nord-Pas-de-Calais.
Les compagnies du Golfe, qui obtiennent des droits de trafic en échange de l’achat d’Airbus et de Rafales, en prennent également pour leur grade.
Pour lutter contre tous ces problèmes bien connus, ils ont listé une série de 12 mesures à retrouver ici.
Malgré l’échec de l’excellent rapport de Bruno Leroux, dont les recommandations n’ont absolument pas été suivies d’effets, ces quatre sénateurs imaginent qu’ils vont peser dans la balance.
Ils attendent depuis une semaine un rendez-vous avec le ministre des transports, Alain Vidalies, pour lui présenter officiellement leur travail.
« Le Ministre ne peut être sourd aux appels du député Leroux et à notre parole. Il doit bien comprendre qu’il n’y a rien de pire que la perte du pavillon national en terme d'images et d'emplois induits », assure Jean Bizet, le sénateur Républicain de la Manche.
Ce dernier semble d'ailleurs persuadé que l’Etat sera prêt à faire un geste envers Air France. « Si les pilotes font un effort, il n'est pas impossible que le gouvernement en fasse à son tour », assure-t-il.
« Les consommateurs doivent être conscients de tout cela lorsqu’ils achètent un billet. Le développement du transport aérien ne doit pas se faire au détriment du droit social », explique Eric Boquet, sénateur communiste du Nord-Pas-de-Calais.
Les compagnies du Golfe, qui obtiennent des droits de trafic en échange de l’achat d’Airbus et de Rafales, en prennent également pour leur grade.
Pour lutter contre tous ces problèmes bien connus, ils ont listé une série de 12 mesures à retrouver ici.
Malgré l’échec de l’excellent rapport de Bruno Leroux, dont les recommandations n’ont absolument pas été suivies d’effets, ces quatre sénateurs imaginent qu’ils vont peser dans la balance.
Ils attendent depuis une semaine un rendez-vous avec le ministre des transports, Alain Vidalies, pour lui présenter officiellement leur travail.
« Le Ministre ne peut être sourd aux appels du député Leroux et à notre parole. Il doit bien comprendre qu’il n’y a rien de pire que la perte du pavillon national en terme d'images et d'emplois induits », assure Jean Bizet, le sénateur Républicain de la Manche.
Ce dernier semble d'ailleurs persuadé que l’Etat sera prêt à faire un geste envers Air France. « Si les pilotes font un effort, il n'est pas impossible que le gouvernement en fasse à son tour », assure-t-il.